Le saviez-vous ? Au pays du soleil levant, F-Zero est aussi une série animée, dont ce jeu s’inspire largement. Ce qui signifie qu’une partie de votre périple consistera à incarner des personnages de la série et à tâcher de braver moult menaces en leur compagnie. Parfois, en accomplissant une mission, vous aurez accès à un nouveau personnage, et à son véhicule, parmi lesquels le sémillant Captain Falcon (oui, c’est mon idole dans ce jeu). Délicat juste comme il faut, ce mode Scénario est tout à fait agréable, mais ne constitue qu’une partie de l’énorme iceberg qu’est ce jeu, sorti à l’origine sur la GBA et qu’il a dû bien martyriser pour tout faire rentrer sur une cartouche !
Car ensuite, vient évidemment le mode Grand Prix. Avec 20 courses et à chaque fois 30 concurrents, le défi n’est pas minime, d’autant que tout finir exige de finir toutes les courses et les courses cachées en remportant le championnat, et ce dans les différents modes de difficulté…
Repu ? Gardez un peu de place, car on trouve aussi un mode Test, qui rassemble une grosse cinquantaine de défis dans le pur style du genre : court, intense, difficile. Le genre de détail qui créé la hiérarchie des pilotes, mais surtout une espèce de tutorial hardcore, certains défis vous permettant d’apprendre quelques petites astuces de pilotage. Grisant.
Quant à la maniabilité, elle est conforme à la série : dérapage, attaque latérale, tremplins, turbos, explosions, tout est intuitif, souple, très agréable. L’impression de vitesse est excellente, même si les vitesses affichées sont évidemment purement fantaisistes. De plus, héritage des volets précédents, l’énergie et le boost sont désormais interdépendants, et abuser du dernier nommé mettra en péril le premier cité. Du coup, on a l’oeil sur tout, un vrai stress, ceci d’autant plus que vos adversaires sont tout sauf des manchots.