Coupe du Monde oblige, le jeu est sorti en catastrophe chez nous, car il faut savoir que nous avons un retard considérable sur l’archipel nippon, lequel en est déjà à la série Go !, qui prend place dans un futur dans lequel Mark Evans est devenu coach. Première nouveauté, donc, de nouveaux joueurs, mais toujours les mêmes archétypes de comportement…
Du point de vue du scénario, on suit donc un certain Arion Sherwind, qui devra lutter contre le terrible secteur qui décide à l’avance du résultat des matchs. Toute ressemblance avec la Serie A est fortuite.
Il faut bien reconnaître cependant que pour un premier jeu développé spécifiquement pour la 3DS, le résultat est absolument bluffant. Level 5 prouve une fois encore sa maîtrise totale du sujet, avec des animations incroyables et une finition encore plus étonnante si l’on se réfère à l’année de sortie du titre : 2011 !
En revanche, le gameplay n’a tout simplement pas bougé. Si les défis aléatoires ont à peu près disparu, les matchs n’ont pas changé : on cherche une ouverture, on mule un coup spécial de l’espace, et problème réglé, même quand on doit courir après un score entamé par l’IA via un script. Et avec l’apparition des « esprits guerriers », des espèces de totems qui s’incarnent dans les joueurs, c’est encore pire, le grobillisme faisant des ravages toujours plus titanesques… Avec les fusions d’esprit, les invocations, les superpouvoirs, la folie du jeu semble ne plus connaître de limites qui étaient pourtant déjà ténues…
