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Mario and Donkey Kong, Minis On The Move : un peu de gym cérébrale ?



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La licence n’est pas nouvelle. Les Mario Vs Donkey Kong sont apparus sur GBA (ça nous rajeunit pas tout cela). Mais alors que les anciens titres opposaient (comme d’hab) nos amis Donkey et Mario, ici il s’agit de faire alliance. Et ce n’est pas tout, on abandonne la vue en 2D qui nous proposait un gameplay à la Lemmings pour  un plateau vu du dessus sur lequel il faut construire une route de sortie pour les petits automates (qui sont d’ailleurs aussi passifs que lesdit lemmings). Les connaisseurs auront forcément en tête des softs comme pipemania ou plein d’autres qui fleurissent sur le Web. Malgré cet apparent classicisme, Nintendo apporte sa patte personnelle.

 

A la mode de chez nous …

Le mode solo, qui ne propose aucune scénarisation mais une suite de tableaux à parcourir, propose 4 types de jeux. Dans tous ces modes, il faudra, d’une manière ou d’une autre amener les automates jusqu’à la sortie du niveau en ramassant un maximum de bonus. Sachant que plus vous cherchez à en récupérer plus votre tâche sera compliquée. 

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Le premier type s’appelle En Avant Mario. Votre petit mario mécanique vous laisse un peu de temps avant de se lancer dans le niveau. Cela vous laisse l’occasion d’analyser un peu la situation. Vous avez un tableau découpés en petits carrés. Chacun d’entre eux propose une portion de route : virage orientés, ligne droite verticale ou horizontale. Mais le hic, c’est qu’il y a des trous dans le décor. Il va donc falloir positionner de nouveaux carrés pour construire la plus belle des routes à votre gugusse mécanique. Les pièces arrivent et s’empilent verticalement sur la droite de l’écran à la manière d’un Tetris. Voilà le challenge est posé : votre perso avance sans réfléchir, il faut vite construire la route et il ne faut pas non plus que les pièces qui arrivent sur la droite débordent de la pile. Stress garanti. 

Sur le tableau, on trouve évidemment un certain nombre de pièges comme des cases bourrées de pics assassins. Un certain nombre d’items viennent aussi varier les plaisirs. Il arrive qu’une bombe débarque dans votre pile, elle vous permet d’éliminer n’importe quelle case déjà en place. On vous oblige aussi parfois à récupérer une clé en chemin avant de sortir, cela complique rapidement le chemin à construire. Inutile d’en dire plus sous peine de vous gâcher le plaisir. 

L’ensemble des modes surfe sur ce principe. Dans Château de blocs on vous donne le nombre exact de pièces à poser. A vous d’optimiser le chemin. Ce mode nous a beaucoup plu, il demande une véritable réflexion, faisant fi des gestes réflexes qui peuvent sauver les joueurs dans le mode de Mario. 

Mini-Mêlée complique un peu la partie. Il joue plus sur les réflexes car vous devez gérer 2 automates en même temps. Pour construire la route, on vous demande simplement de faire pivoter certaines pièces. Ici ce sont plutôt les facultés d’improvisation qui sont mises à rude épreuve. 

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Enfin, Jungle Géante propose 3 niveaux de très grande taille dans lesquels il faut ramasser un maximum de bonus. 

Le plaisir est là, indéniablement. Les 4 modes jouent sur le même principe tout en vous demandant des capacités différentes. Tout cela donne une sacrée durée de vie au jeu (60 tableaux pour les 3 premiers modes). Console en main, il y a une véritable addiction qui se crée. On enchaîne les parties sans y penser. 

 

Et puis 

On nous propose aussi des mini-jeux qui ne nous ont vraiment pas emballés. Cela ressemble à du remplissage pour tout vous avouer. Plus intéressant, il y a un éditeur de niveaux. Très facile à utiliser, il permet une création aisée des niveaux les plus retors. Vous pouvez partager vos créations et les soumettre au vote de la communauté. Avec cette fonctionnalité, inutile de vous dire que la durée de vie s’allonge encore plus. 

 

 

Graphiquement le jeu fait le job. La 3D est correcte mais il faut dire qu’on regarde surtout l’écran tactile qui permet de manipuler les blocs. La musique n’est pas inoubliable et les bruitages ne sortent pas vraiment des ornières non plus.