Le début du jeu est chaotique : le tutoriel ne saute pas vraiment aux yeux et à moins d’y prêter attention, on peut le louper et se retrouver en match sans trop savoir quoi faire (c’est du vécu). Cela dit, on découvre vite que le château du jeu fait office de menu géant dans lequel nos petits camarades vont pouvoir nous renseigner et nous enseigner, et c’est heureux, surtout pour un joueur qui ignorerait le premier mot du golf.
Le jeu, cela dit, n’a pas évolué d’un iota, et ne change pas de l’écrasante majorité des représentants du genre. Pour schématiser grossièrement, on a une jauge de puissance à arrêter au bon moment, une destination générale, un club à choisir, et advienne que pourra. Ne croyez pas pour autant que la prise en main soit très instinctive : si les bases le sont, en effet, creuser un peu sera beaucoup plus complexe, et passer le placide mode automatique, tout va bien, mais le mode manuel, c’est autre chose, puisque le moment de l’impact détermine aussi en partie l’effet appliqué à la balle… Le bouton permet aussi de donner un effet rétro, un effet « topspin » qui consiste à faire rouler la balle, etc… Le gameplay s’en trouve évidemment densifié, mais larguera vite les non-initiés.
A tout cela, on ajoute quelques items aux effets divers (puissance, vitesse, etc).
Cela dit, ne noircissons pas le tableau à outrance : progressivement, on prend ses marques, non sans mal, on progresse, et on commence à recevoir la gratification de quelques coups bien sentis.
En termes de contenu, on passe le début du jeu à faire les tournois de base du château, pour gagner quelques pièces et ainsi améliorer son matériel, on remplit quelques défis pour obtenir de nouveaux parcours : il y a de quoi faire !
On peut y ajouter un mode contre la montre assez amusant parce qu’assez stressant, sans oublier l’inévitable mode multi, en ligne ou hors ligne. On pourra aussi, évidemment, pour changer un peu de son Mii, jouer Mario ou un membre de sa clique dans des duels endiablés.
Pour le reste, Mario Golf est plutôt joli à regarder, en revanche l’habillage sonore est infernal, et surtout, fait très rare chez Nintendo, les menus ont tendance à avoir quelques bugs problématiques… Rien de bien méchant, mais Nintendo a un tel culte de l’excellence que cela choque d’autant plus…
