Et la question est d’autant plus brûlante dans le cas qui nous occupe qu’il s’agit d’un portage sur la console virtuelle de la 3DS d’un fleuron de la GameBoy Color, le dénommé Mega Man Xtreme.
Pour le scénario, on est encore et toujours dans la simplicité : X, dernière version en date de Mega Man, doit affronter les Mavericks, des clones de lui libérés par le renégat Techmo, pour les ramener dans le droit chemin. Chacun d’entre eux (huit au total) fera l’objet d’un stage à sa gloire, basé bien évidemment sur sa spécialité : de la banquise pour le « robot de glace », de la lave pour celui du feu, et ainsi de suite, pour citer les exemples les plus évidents.
Mega Man est et reste de la plate-forme 2D, plutôt exigeante, dans laquelle vous devrez diriger votre petit robot tout en détruisant les ennemis, ce qui sera possible de façons de plus en plus variées. Chaque capacité de X pourra ainsi s’améliorer : son saut, sa course, ses tirs évidemment. On est et on reste en terrain connu. Et comme il se doit, chaque boss permet à X de récupérer son arme.
Passons rapidement sur l’aspect technique : Mega Man n’a jamais vraiment brillé par la beauté de ses décors, et même si celui-ci est vraiment particulièrement vilain (la Game Boy Color, quand même, commence à dater), on peut dire que c’est le genre de licence pour laquelle ça n’a aucune importance.
Et bien entendu, là où Megaman est un Mega Man, c’est dans sa difficulté. Croyez-moi, malgré les checkpoints (chiches), vous allez souvent avoir envie de mordre à belles dents votre rutilante 3DS tant vous allez être submergé par la rage à cause d’un piège vicieux, d’un ennemi inattendu ou du tir horizontal, tellement old school. Les fans, là encore, seront ravis, mais les autres soyez prévenus, le jeu n’est pas difficile à la mode de 2014, il est difficile à la mode des 90’s voire des 80’s…
