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Rhythm Paradise Megamix : Tous en rythme !



Tu es Tibby bien bas…

Pour la première fois dans la série Rhythm, une histoire a été implémentée, mais celle-ci n’est véritablement qu’un prétexte pour lancer le mode solo, qui est segmentée à travers un système de progression. Un être étrange à la coupe afro tombe du ciel, il se nomme Tibby et vient du monde Paradis. Notre devoir ! L’aider à grimper la Tour de l’abondance, et au passage, rendre le rythme à tous les personnages l’ayant perdu.

Presto, Adagio et Moderato

Lorsque l’on évoque les jeux de musique, on pense souvent à pousser la chansonnette, ou exploser les tympans de nos chers voisins en jouant de la batterie et/ou de la guitare.
Mais on oublie souvent une partie de la catégorie musicale, les jeux de rythme, où il faut appuyer sur les boutons en suivant le rythme de la musique. La série des Rhythm en fait partie.

Mais c’est quoi Rhythm Paradise « Megamix » ? A proprement parler, Rhythm Paradise Megamix n’est pas un nouveau jeu de rythme, mais une compilation des divers mini-jeux de la série sortie sur tout support. Nous allons donc retrouver 32 mini-jeux du titre Beat the Beat – Rhythm Paradise sortie sur Wii, 23 mini-jeux du titre Rhythm Tengoku sortie sur GBA uniquement au Japon et donc inédits en France, 24 mini-jeux du titre Rhythm Paradise, sortie sur DS et 29 nouveaux mini-jeux du titre que nous testons, c’est-à-dire Rhythm Paradise Megamix sur 3DS.

Le titre prend un principe de mini-séquences de jeu façon WarioWare, chaque séquence étant accompagnée d’une animation avec une bande sonore. Pour réussir un mini-jeu, il faut appuyer en rythme sur les touches adéquates ou l’écran tactile avec un bon tempo pour terminer une séquence.

Au niveau de la jouabilité, c’est assez simple, voire très simple, surtout si vous connaissez la série, mais si vous êtes nouveaux venus, ne vous alarmez pas, en suivant le tempo de la musique, il n’y aura aucun problème.

Chaque mini-jeu se fait en deux parties distinctes, la première partie consiste en un petit tutoriel, vous devrez appuyer sur les touches en rythme avec la musique et les signaux qui vous guident. Mais si vous n’y arrivez pas, pas de panique, une aide visuelle apparaîtra sur l’écran tactile pour vous servir de guide dans ces séquences. Une fois le tutoriel passé, on accède à la deuxième partie, le mini-jeu, qui aura son scoring à la fin. Par contre, dans cette partie, le rythme se mélange, et ce n’est pas la maniabilité simpliste qui pose problème, mais le rythme alambiqués de certaines séquences.

Vous allez donc vous retrouver à faire du badminton dans la peau d’un chien, le tout à bord d’un avion, attraper des oranges et des ananas qui tombent d’un escalier, frapper des pots en étant dans la peau d’un karatéka, ou encore vous prendre pour Michael Jordan en faisant des paniers, mais en étant dans la peau d’un être gluant. Autant de petits défis amusants, qui ne nous fait pas voir le temps passer sur la console !

A la fin de chaque d’un mini-jeu, un scoring apparaîtra pour vous indiquer votre performance, si votre score est supérieur à 60, vous pouvez passer au niveau suivant, en dessous de 60, il faudra recommencer le mini-jeu en cours. En fonction de son score, il est également possible de récupérer jusqu’à trois petites pièces.

Ces piécettes vont nous servir à acheter du contenu supplémentaire, via une boutique. On peut ainsi obtenir de nouvelles musiques, de nouveaux mini-jeux, des objets de collection. Le contenu est assez riche, proposant même une série de défis, jouable jusqu’à quatre joueurs avec une seule cartouche ! A la clé d’un défi réussi, on peut obtenir des orbes de talents, ceux-ci permettront d’agrandir sa collection de mini-jeux.

Après quelques mini-jeux du mode solo, vous serez confrontés aux « Tempo », qui ne sont autres que trois gardiens qui apparaîtront pour vous imposer une épreuve. Ces gardiens nous font penser à Picsou, pourquoi parler de Picsou ? Parce que pour participer à l’épreuve imposée et ainsi passer aux mini-jeux suivants, il va falloir les payer, la dure réalité.

Mais chacun de ces gardiens ne demande pas la même somme d’argent, et c’est là que l’on se dit que parmi ces trois énergumènes, on va plutôt choisir le gardien Presto qui demande le moins de piécettes. Sauf que Presto, ne vous donne pas une épreuve qui fait dans la dentelle, puisque Presto est en réalité la difficulté la plus dure, son nom correspondant à son tempo rapide. Vous l’aurez donc compris, le gardien qui vous proposera l’épreuve la plus simple, se verra être la plus onéreuse. Mais pas de panique, si vous perdez trop souvent, le gardien fera une exception et vous laissera passer après s’en être mis plein les poches, bien sûr.

Fluidité

Si vous connaissez Ko Takeuchi-san, vous aurez sans doute reconnu sa direction artistique depuis les jeux WarioWare. Les designs sont toujours colorés, mais ce qui nous intéresse le plus dans un titre de ce genre, c’est l’animation, et là on peut dire que tout fonctionne parfaitement, il n’y a aucune latence, et cela peut surprendre au début. Les sons et musiques accompagnent le tout dans la bonne humeur.