C’est une sale guerre. Le général Boutonaparte nous a mis dans le pétrin face à Von Buttenburg. Et tous ces traîtres dont on ignore le camp…
Vous l’imaginez bien, Button Up est un jeu simple sans l’être qui ne se prend pas au sérieux mais l’est tout à fait, et pour ceux qui croient que l’idée selon laquelle les idées de jeux viennent à Cathala dans le métro entre son domicile et les conventions, vous allez voir que ce n’est pas une légende.
Prenez neuf boutons : trois rouges, trois noirs et trois blancs. Disposez-les, aléatoirement, un par un, autour d’un cercle. On désigne alors le premier joueur. Il va pouvoir déplacer un bouton sur le suivant. Cela sera le tour de chacun des joueurs. La subtilité vient de ce que lorsqu’on prend une pile de boutons, on les pose un par un en faisant le tour des boutons ou piles encore présents autour du cercle (sans pouvoir poser au-delà de son emplacement de départ). Si le tour est fini, on pose le ou les boutons qui restent sur le dernier bouton ou la dernière pile.
L’autre subtilité, c’est que lorsque l’on pose un dernier bouton, unique, sur un bouton de même couleur, on peut rejouer.
Mécaniquement, au bout de huit tours, et si vous êtes mathématicien nous vous invitons à nous expliquer pourquoi la partie finira toujours en huit tours avec vos propres mots, il ne restera plus qu’une seule et unique pile. On regarde l’emplacement des trois boutons de chaque joueur, on fait la somme, on soustrait le plus petit score du plus gros, et cela donne les points de victoire gagnés par le vainqueur. Triomphe le premier joueur à atteindre quinze points après plusieurs manches.
Encore une fois, un jeu très simple, mais fin, beaucoup plus malin qu’il n’y parait, et auquel vous perdrez si vous ne vous concentrez pas. Les meilleurs jeux sont souvent les plus simples.
