L’aventure débute dans la peau d’Adam, au beau milieu des années 20, dans le manoir d’Oxford. Abraham, le père d’Adam, lui demande de trouver son nouveau bras droit ainsi qu’un ouvrage parlant de la genèse. S’exécutant, Adam recherche cette personne qu’il considère comme un vieux ringard, il tombe sur une jolie demoiselle se prénommant Evelyn, qui se révèle être la nouvelle assistante de son père. Après avoir rapporté le livre à son père, celui-ci parlant d’un secret des visionnaires sur la genèse, les deux protagonistes, Adam et Evelyn, s’envolent pour la France à Luz, le premier pays où ils vont faire des fouilles. Lors de celles-ci, ils font une découverte majeure. Après cette découverte, une entreprise se faisant appeler Clairvaux, accoste Adam en lui proposant de financer ses expéditions ; il va accepter mais qui sait ce que cache Clairvaux…
L’exploration est vraiment linéaire.
Même si les images peuvent être trompeuses, il ne s’agit pas d’un jeu d’action, il n’y a aucune arme à utiliser ni ennemies à éliminer, Adam’s Venture Origins est un jeu d’exploration et de réflexion.
Lors des phases d’exploration, certains objets dissimulés sont à récupérer pour enclencher des mécanismes, quelques petits puzzles sont à résoudre également comme des reconstitutions des versets de la Bible. Le développeur a ajouté une nouveauté pour cette phase d’exploration : le grappin qui permet de franchir des obstacles et de faire descendre des ponts. L’idée en soi aurait pu apporter un plus mais malheureusement le titre étant linéaire, le grappin est uniquement utilisable aux endroits spécifiés ; il en va de même pour l’escalade, où seuls les endroits mis en surbrillance peuvent être escaladés.
La nouveauté du jeu, le grappin.
Les phases de réflexion quant à elles, consistent à résoudre de nombreuses énigmes. Si la première énigme qui consiste à faire correspondre des tableaux représentant des portraits aux fanions placés au-dessus de ceux-ci, elle se révèle relativement simple, d’autres énigmes peuvent demander davantage de jugeote. Comme la seconde, dans laquelle vous devez déverrouiller une porte à l’aide de deux roulettes façon coffre-fort où il faut aligner des lettres afin de former un mot, ou bien encore celle où il faut désamorcer de la dynamite avec seulement trois clous. Sachant qu’il n’y a pas de description sur les puzzles, excepté les touches à appuyer, il va falloir comprendre dans un premier temps ce qu’il faut faire face à ces puzzles, avant de les résoudre. Dommage qu’il n’y ait vraiment aucune explication les concernant…
Un hommage à Calogero pour son titre en apesanteur ?
Le premier épisode étant sorti en 2009 sur PC et la réédition des trois épisodes sur PS3 en 2015, on pouvait s’attendre à un titre peaufiné, d’autant plus qu’entre-temps, le moteur Unreal Engine 3 a été abandonné au profit de l’Unity 5, mais il n’en est rien. Graphiquement le jeu souffre d’aliasing assez présent dans les zones sombres, de déchirures d’images, sans compter du clipping mais ce n’est rien comparé aux énormes bugs de collision : il n’est en effet pas rare qu’Adam passe à travers les murs… Quand celui-ci tient la torche, son bras est happé derrière chaque décor, et même les PNJ ont des problèmes comme Evelyn faisant disparaître sa tête dans le globe terrestre ou encore ces personnes assises dans le ciel de la ville de Jérusalem…
Mais que s’est-il passé ? Oui, c’est la première phrase qui nous vient à l’esprit après avoir testé le titre. Que s’est-il passé pour que le jeu soit publié avec une réalisation graphique comportant autant de défauts ? Dans tous les cas, le jeu étant sorti le 1er avril, espérons que l’éditeur sorte un patch pour corriger ce poisson d’avril…
Testé sur une version Xbox One.