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Back4Blood : des zombies et des cartes



Back4Blood est un FPS multijoueurs mêlé à de l’action-survival. Cela semble beaucoup à la fois, mais c’est intéressant. Ah oui ! Je dis multijoueur parce que vous serez dans une équipe de 4 obligatoirement. Mais vous n’êtes pas obligés de jouer avec d’autres joueurs. L’IA peut très bien faire l’affaire (et elle ne s’offusque pas quand vous l’insultez, elle).

Son histoire est plutôt classique : épidémie, parasites, des hordes d’infectés, des survivants… Je ne vais pas rentrer dans les détails, on a l’habitude maintenant.

Vous incarnez des survivants dont le but est de détruire les nids (d’infectés, pas d’oiseaux, suuuuurtout pas d’oiseaux), d’aider d’autres survivants et de récupérer des ressources, notamment des munitions pour vous parce que vous en aurez besoin. Voilà, l’histoire est classique. Et ce n’est pas l’atout du jeu.

Ce qui est intéressant dans ce jeu et qui fait tout son attrait, c’est le système de cartes. Lors de la béta, ce système de cartes m’avait laissé perplexe. Parce que je ne m’y attendais pas. Mais c’est devenu vite intéressant une fois que j’ai réalisé que ces cartes pouvaient changer une partie. Prenez en compte que le jeu est linéaire : vous avez 4 actes de 33 niveaux. Si vous mourrez, vous recommencez au début de l’acte. Alors imaginez-vous en train de mourir pour la 10e fois et recommencer exactement le même acte ? Et bien non ! C’est là que les cartes entre en jeu. A chaque partie, vous piochez une ou plusieurs cartes. Une carte corruption d’abord (que vous ne piochez pas, c’est celle des infectés).

Ces cartes vont modifier la partie en ajoutant du brouillard par exemple, en choisissant l’heure du jour, en modifiant l’emplacement des infectés (et les plus gros notamment) ou vous proposer un « simple » défi. Comme celui de finir la partie sans mourir. Ou pire, sans qu’aucun des membres de votre équipe ne meurt. Donc même si le parcours est le même, la partie sera différente. Ça, ce sont les cartes de votre adversaire. Mais vous avez vous aussi vos propres cartes. Vous pouvez avoir par exemple une vie supplémentaire, plus de soin, plus d’endurance, plus de munitions… Mais, ce serait trop facile si vous pouviez choisir parmi les 15 cartes de votre jeu. Donc le système ne prendra que 3 ou 4 cartes aléatoirement dans votre jeu et à vous d’en choisir une. Et vous aurez à en tirer une à chaque début de niveau, ce qui veut dire que vos cartes et donc vos avantages (et ceux de vos co-équipiers) vont se cumuler au fur et à mesure que vous avancer dans la partie.

Et n’oubliez pas que vos partenaires auront aussi droit à une carte corruption ainsi que leur propre carte à tirer.

Vous pouvez vous créer plusieurs jeux de cartes, chacun adapté à une manière de jouer différente, ou un objectif ou autre chose. Vous faites ce que vous voulez. Mais sachez que si le mode PvP vous intéresse, il vous faudra au moins un jeu adapté.

Pour ce mode justement, vous incarnez les infectés ou les survivants. Et là, faut pas vous faire d’illusion, les infectés gagnent toujours. Le but pour les survivants est donc de durer le plus longtemps possible. Et pour ça il faut s’organiser et utiliser des tactiques. L’avantage de ce mode est que les parties sont courtes. Enfin… Pour moi c’est un avantage parce que je ne l’aime pas trop ce mode. Mais je n’aime pas les PvP en général donc voilà. Je ne vais pas m’étendre.

Mais revenons au jeu sur un aspect plus général. Le jeu est sympa, pas extraordinaire mais d’un bon niveau graphique. Les décors sont à ciel ouvert ou clos et ils vous mettront bien dans l’ambiance. Il n’est pas possible de se perdre sur les maps même avec la meilleure volonté du monde. Je n’ai rencontré aucun bug (même lors de la béta, je n’ai rencontré aucun problème). Les infectés sont moches à souhait, on stresse à mort quand il y a une horde et bizarrement beaucoup moins quand il y a les plus gros infectés (je dis « on », mais je parle pour moi). Quand un de mes équipiers effraie les oiseaux, ce qui fait survenir une horde d’infectés, la tension monte d’un coup. Et il est possible que j’ai abandonné une ou deux fois un équipier qui s’est pris d’une passion soudaine pour ces volatiles… Mais uniquement parce que je ne pouvais pas les tuer. Tout ça pour dire que les sensations sont là.

En parlant de tuer ses coéquipiers, en augmentant la difficulté, cela devient possible. Je dis ça, je dis rien…

Il est intéressant de noter que pour avancer dans la difficulté, il me semble indispensable de former une équipe avec d’autres joueurs. Sans coopération, c’est quasi impossible. Et toujours pour monter en difficulté, il est intéressant de commencer en mode recrue pour se faire un bon jeu de cartes (oui je sais, c’est la solution facile).

Tout aussi classique, le fait que tout le long du jeu vous pouvez ramasser de la monnaie qui vous permet d’acheter de nouvelles armes ou des accessoires pour ces armes. Et parfois il faut bien la chercher cette monnaie ! Donc si vous voulez rusher, soit, allez-y, mais avec de belles armes bien puissantes, c’est plus sympa quand même. Et puis bien sûr, vous obtenez des points que vous pouvez dépenser après votre partie pour acheter de nouvelles cartes !

Au niveau des armes, rien d’original : ça va des armes à mains (battes, haches, machettes) aux armes à feu. Et avoir au moins un sniper dans la team peut s’avérer très utile. Et un fusil de chasse aussi. Et une mitraillette. La batte cloutée, c’est pour le fun ou quand vous tombez à court de munitions. Donc même si c’est classique, il y a de quoi s’amuser. Et vous pouvez bien sûr accessoiriser ces armes.

Testé sur Series X