- Article publié sur MaXoE.com -


Beyond The Ice Palace 2 : Pour les fans d’expérience old-school !



Pour ce retour de Beyond The Ice Palace, le développement de ce second opus rappelant ici très clairement les volets Castlevania 2D (principalement antérieur à l’excellent Symphony of the Night), a été confié aux bons soins de l’équipe Storybird Studio. Ces derniers sont notamment responsables d’un casse-brique paru sur mobiles (Space Buster) mais surtout de jeux d’Action-Platformer avec une ambiance/gameplay à l’ancienne.

On leur doit ainsi Aggelos, Ganryu 2, Golden Force, Guns of Mercy ou encore de la coédition à l’instar de Wallachia – Reign of Dracula. Cette fois le studio (Storybird Studio) fondé en 2008 par Sylvain Nowé et Julien Rocca pour rappel, s’est donc attelé à faire « revivre » Beyond The Ice Palace, le premier opus ayant étant édité par Elite Systems. En tant que suite, l’œuvre respecte notamment le terme de séquelle pour son histoire. Cette dernière servant quand même d’un certain prétexte à l’aventure, il faut le dire avec un univers qui reste tout de même intéressant si vous appréciez l’ambiance Dark Fantasy.

Vengeance

Sans spoiler les événements précédents, en rappelant qu’il s’agit d’une suite (et nous respectons évidemment les plus curieux d’entre vous), l’aventure nous envoie au cœur d’un monde en ruine, balayé et détruit par des monstres maléfiques. Le souverain de jadis (le Roi Maudit) élu des Dieux revient d’entre les morts, ressuscité et armé d’une chaîne mystique, il cherche à se venger et à reprendre son trône.

Un gameplay rappelant les volets OLD-School de Castlevania

Concernant le gameplay résolument old-school, si le premier opus essayait de se rapprocher de Ghosts ’n Goblins, cette fois l’expérience (comme exprimé en amont) est plus proche de Castlevania. Attention, on ne parle pas là d’un soft aux composantes/influences Metroidvania à l’instar de SotN, mais bien d’un jeu d’Action Plate-Forme également à l’ancienne style Castlevania ère 8/16 bits.

Lors de l’aventure, on évolue dans des environnements variés (intérieurs et extérieurs) juxtaposés les uns aux autres, au contraire des Metroidvania. Pour aller plus loin dans notre propos, l’ensemble des lieux est en side-scrolling horizontal assez linéaire profitant d’une ambiance visuelle immersive avec l’accès à quelques secrets çà et là. Ils sont très généralement accessibles tout de suite et donc sans la nécessité d’un pouvoir supplémentaire, spécificité propre aux jeux d’Action Plate-Forme à l’ancienne. Mais l’épopée réserve aussi son lot d’adversaires (squelettes, ennemis volants, etc…) à pourfendre et évidemment des séquences typiques de plateforme.

En dehors de la partie classique nécessitant l’utilisation de sauts pour avancer (avec une certaine lourdeur et un effet « flottement »), le Roi Maudit (le personnage que l’on incarne donc) se sert de chaînes, les mêmes qui l’avaient emprisonné jusqu’alors. Plus qu’un simple gadget, ces chaînes sont au cœur même du gameplay, servant aussi bien à attaquer les opposants dans les huit directions (points cardinaux et diagonale), éviter les projectiles, charger des frappes, qu’à la progression dans les divers lieux avec la destruction d’éléments du décor, tirer des caisses pour les déplacer, activer des leviers ou encore s’en servir comme d’un balancier.

L’idée est assez rafraîchissante et apporte un plus non négligeable, par contre à contrario, il faut gérer les imprécisions du personnage à cause de sa lourdeur/inertie dans les airs mais aussi sa lenteur pouvant occasionner des déconvenues. Il faut donc prendre le pli et s’adapter à l’expérience en conséquence, notamment face aux boss en apprenant leurs patterns (mouvements), cette mémorisation permettant ensuite de les vaincre plus tranquillement. Attention tout de même aux soucis de hitboxes pouvant être rencontrés.

Sans évoquer tous les éléments à votre disposition, les cachettes que l’on découvre çà et là permettent de trouver des objets dont l’utilité est d’améliorer les différents traits de statistiques : PV, vitesse, etc… Bien entendu, il existe aussi divers pouvoirs en réserve à acquérir, classique et efficace mais plutôt que de vous en parler, on préfère vous en laisser la surprise.

Le charme opère

D’un point de vue esthétique et graphique, le titre a été réalisé dans un pixel art rétro à l’image de certains jeux old-school très apprécié (ère 8/16 bits notamment), et même utilisé dans des productions plus récentes. Il n’y a pas à dire, l’équipe de développement a réussi à transposer une ambiance visuelle très en phase avec l’univers et les décors variés visités, ces derniers rappelant le gothique et le Dark Fantasy.

Cet ensemble sombre est d’ailleurs très soigné avec même des effets visuels impressionnants et lumineux, même si l’on regrette un petit peu certains décors en deçà par rapport au reste. On a aussi apprécié les animations bien réalisées et l’ambiance sonore, ici d’Allister Brimble (également auteur des compositions de The Plucky Squire, Andro Dunos II, Steamworld Tower Defense, entre autres…) fonctionne vraiment bien en étant dynamique, rythmé et pêchu ! Pour finir, les textes sont disponibles en français avec de très légères coquilles mais rien de méchant, on vous rassure.

Testé sur PS5 avec un code fourni par l’éditeur/agence