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Dead Rising 4 : Frank West is back !



Willamette et Frank West, une grande histoire d’amour

Nous sommes au mois de septembre de l’année 2006, date de parution du premier Dead Rising.
Une rumeur circule : « la population de la ville de Willamette de l’Etat du Colorado aurait disparu ». Frank West, reporter-photographe de son état, est dépêché sur place. Dès son arrivée, il découvre la ville de Willamette complètement dévastée avec des rues grouillant de zombies. Souhaitant en savoir plus sur  cette catastrophe, Frank se rend au coeur d’un centre commercial où il découvre notamment d’innombrables zombies et quelques survivants. Après avoir découvert l’origine du massacre, Frank… Nous nous arrêtons là pour ne pas dévoiler l’intrigue finale du premier opus.

Septembre 2021, Frank, devenu professeur à l’université, se réveille d’un énième cauchemar où il s’est revu dans le centre commercial de Willamette infesté de zombies. Par le biais d’un appel de l’une de ses étudiantes, il est invité pour faire une partie de minigolf. Frank adorant ce passe-temps, accepte. Mais en vérité, Vick, l’étudiante, avait manigancé ce plan pour que son professeur l’aide à enquêter dans la ville de Willamette, où un nouvel incident est survenu. Frank, forcé, accepte à contrecoeur, et arrivé sur place, l’enquête commence.

Pour ce quatrième Dead Rising, sortit 10 ans plus tard, on retrouve un scénario convenu, si l’on a déjà touché au premier épisode de Dead Rising. En revanche, on se réjouit de retrouver Frank West et son humour cinglant voire gras, par moments.

Le temps, ce n’est plus de l’argent

Nous revoilà donc 16 ans plus tard, plongé en pleine période de fêtes de fin d’année, à arpenter le vaste bourg de Willamette, et ses divers quartiers, avec en son centre, son non moins célèbre immense centre commercial.

Durant nos investigations dans cet Etat du Colorado, comme à notre habitude, nous avons dézingué, coupé, démembré, explosé, écrasé, et carboniser des zombies à la pelle.

Une fois au coeur de l’action, nous avons le choix entre soit avancer dans la quête principale, soit se diriger/remplir une mission annexe. Pour accéder à l’une des missions annexes, il y a plusieurs possibilités : on peut recevoir des messages de la part de PNJ par radio, ou se rendre à un endroit clé pour que ladite mission s’enclenche.

Parmi ces missions, on trouve le classique sauvetage de civil, mais pour cet épisode, au lieu d’avoir la lourde tâche de les ramener sans encombre dans une zone sécurisée, les survivants le font d’eux-mêmes. On a aussi l’accès à des libérations de zone de repos, du sabotage d’équipement, des dézinguages du « chef » de la zone, de la recherche de collectible et des photographies en tous genres. Les missions restent variées pour le genre dans l’ensemble, mais n’apporte pas le challenge escompté, la faute à une difficulté vraiment mollassonne. Juste un petit détail à souligner toutefois, c’est que si l’on progresse dans l’histoire principale et que l’on change de chapitre, les quêtes annexes associées à ce chapitre sont « perdues » au chapitre suivant.

Parlons d’un point essentiel à souligner. Là, où dans Dead Rising premier du nom, on pouvait ressentir un certain stress et une adrénaline quasiment permanente grâce au chrono implémenté, celui-ci permettant d’avoir accès à plusieurs fins secrètes/alternatives. D’ailleurs, certains se souviendront peut-être d’une progression principale purement et simplement bloquer, si l’on ne se trouvait pas à un endroit clé, à 23h tapante par exemple.
Eh bien, pour ce Dead Rising 4, le chrono a complètement disparu. Alors, certes, les joueurs hardcore s’en plaindront, mais d’un autre côté, les joueurs, plus casual gamer, s’en réjouiront. Pour notre part, nous supposons que le parti pris de Capcom a été de retirer cette fonctionnalité chrono, pour offrir un titre résolument plus accessible, plus fun, et beaucoup plus facile, pour convenir à un plus large public. En tout cas, c’est ce que nous avons ressenti en jouant à cet épisode.

Plans vs Zombies

Comme nous le disions plus haut, « l’activité principale », c’est sans nul doute, le dégommage de zombie. La question est de savoir comment on dégomme du zombie ? Eh bien, rien de vraiment très compliqué, bien au contraire, on peut s’y prendre de diverses manières.  La façon la plus rapide, va être de récupérer tout ce qui peut servir d’armes, briques, battes de baseball, casseroles, téléviseurs (oui, oui c’est une arme), ainsi que des armes contondantes, épée, couteau, la hache électrique façon marteau de Thor, mais pas que, il y a aussi les traditionnelles armes à feu à disposition, comme le pistolet par exemple. Mais le côté le plus efficace pour en éliminer un certain nombre d’un coup, est sans nul doute les nombreux véhicules : voitures, motos, et le caddie par exemple ! Même si ce n’est pas un véhicule à proprement parler, il fait de lourds dégâts !

Ca c’est pour la façon la plus rapide et sans se poser de questions. Par contre, si vous avez une âme de menuisier, d’électricien, de soudeur, ou si tout simplement, vous êtes bricoleur du dimanche, réjouissez-vous ! Un système de craft est présent, permettant de combiner toutes sortes d’objets pour en faire des « armes combos ». On peut donc créer de tout et n’importe quoi, ça va, du Lance-Poisson au Zombamite. Mais pour pouvoir utiliser ces petits joujoux, il va falloir acquérir un plan au préalable. Une fois ce plan en main, il faut récupérer les divers éléments nécessaires à la fabrication de l’arme. Un système de craft simple, qui nous pousse à acquérir les plans des armes pour voir leur effet « dévastateur » ou loufoque sur la meute de zombies.

Dernière manière de dégommer du zombie, la nouveauté de cet épisode, l’Exosquelette. Une fois en possession de celui-ci, on peut porter des armes beaucoup plus lourdes, transformer son revêtement. Une très bonne idée cet exosquelette, on enchaîne les coups plus puissants, et les attaques dévastatrices, le seul hic vient encore de la difficulté faiblarde.

On retrouve également un système de compétences assez classique, avec l’acquisition de PP (point d’expérience), qui permet d’augmenter diverses caractéristiques passives et actives.

Le multi de Willamette

Une partie multijoueur « coop » est implémentée dans le centre commercial de ce Dead Rising 4. Le but de cette session multijoueur est de réaliser divers objectifs en un temps limité (le seul endroit où l’on dispose du chrono), puis de survivre en rejoignant le camp de fortune à la fin de la journée. Seul bémol, au lieu de coopérer comme dans bon nombre de jeux, ici, c’est plutôt du chacun pour soi, chacun de son côté, dommage.

Sept cent millions de zombies, et moi, et moi, et moi

Graphiquement, le jeu s’en sort plutôt pas mal. Si les environnements ne sont pas au sommet de leur forme, en contrepartie, le plus impressionnant reste sans conteste le nombre de zombies affichés simultanément et ce sans aucun ralentissement. Les effets de lumière sont bien réussis, et nous mettent bien dans l’ambiance. On regrettera les bugs techniques, de collision, entre des zombies qui traversent les murs, des objets qui disparaissent sans comprendre pourquoi, et certains civils qui ne nous remarquent même pas. A cela s’ajoutent des effets de clipping plus ou moins flagrants. Question sonore, le titre dispose d’une VF avec un Frank West vraiment convaincant. Côté bande-son, les musiques collent bien à l’ambiance générale du titre, avec évidemment des thèmes sur le ton de Noël, période choisie pour le scénario.

Testé sur une version Xbox One, avant les correctifs/ajouts de la mise à jour de fin janvier 2017