Eh oui, comme nous vous le disions, et ce fut d’ailleurs le cas aussi lors de notre test dédié à Dragon’s Dogma Dark Arisen, le précédent épisode Dragon’s Dogma est donc paru en premier lieu en 2012, soit il y a de cela deux générations de consoles, c’est-à-dire PS3 et Xbox 360. Puis un an plus tard (2013) nous avons accueilli Dark Arisen, une « extension » bénéficiant de plusieurs ajouts, et enfin en 2017, c’est cette dernière version que l’on avait accueillie sur la précédente génération de consoles (PS4, Xbox One, PC), l’occasion d’y avoir la stabilité tant attendue.
Dragon’s Dogma 2 pour sa part a été annoncé il y a deux ans, et profite de plusieurs ajustements/nouveautés mais aussi du RE Engine, le moteur maison de Capcom. Malheureusement quelques tares techniques surviennent au cours de l’aventure, mais nous ne manquerons pas de vous en parler au moment opportun, car pour l’heure place à au scénario.
Pourfendre le dragon
À l’instar du premier volet, notre avatar est ce que l’on appelle un Insurgé, un être doté d’un immense pouvoir, capable d’invoquer des « pions », mais dont la particularité est de ne plus avoir de « coeur » en sa possession. L’optique étant de vaincre le puissant dragon lui ayant dérobé, et ainsi mettre un terme à ce « cycle ». Sauf que dans DD2 c’est un peu plus compliqué, un usurpateur ayant été élu et régnant sur le royaume Vermund à la place de notre avatar. Il y a désormais deux objectifs : reprendre ce qui revient de droit à notre avatar, en aidant autrui par exemple, et pourfendre le dragon.
On s’arrête ici pour ne rien divulguer outre mesure. Si les amateur(trice)s du premier volet apprécieront toujours cette écriture développée via un univers bien développé (enjeux, densité et richesse du Lore ayant de nombreux secrets, etc…), les nouveaux(elles) venu(e)s risquent d’être un peu perdus dans cet ensemble; le voyage -et tout ce que cela inclut- permettant d’enrichir l’expérience en général.
Retour du système de pions, les classes
Avant d’entreprendre son épopée en tant qu’Insurgé, on commence évidemment par une personnalisation/création de personnages bien fichu avec tous les éléments nécessaires et ce, sans oublier de passer par l’une des classes disponibles (Guerrier, Mage, Voleur et Archer dans un premier temps), classe que l’on peut d’ailleurs changer au cours de l’aventure afin d’en apprendre toutes les compétences et techniques et de modifier son style de jeu en conséquence.
Ce qui faisait du premier « DD » une œuvre à part dans le bon sens du terme entendons-nous bien, ce sont les subalternes pouvant nous assister, ou les « pions » comme ils sont appelés. Évidemment, dans Dragon’s Dogma 2, nous les retrouvons de nouveau. Pour faire simple, le premier d’entre eux est à créer/personnaliser, et à l’instar de notre avatar, il gagne en expérience, Levels, et doit bien sûr être équipé d’une bonne manière.
Les deux autres pions eux, peuvent être récupérés de manière hors-ligne ou alors en « ligne » via des failles, comprenez par là qu’en dehors des pions « gérés » par l’éditeur, les subalternes des autres joueur(euse)s voyagent de monde en monde. S’ils n’acquièrent pas d’expérience dans le sens strict des RPGs, en revanche leur expérience du monde les mène par exemple à la discussion, certaines sur le groupe, ou alors sur des secrets à dénicher, des indices/aides sur la résolution de quêtes,…
Un système vraiment appréciable sur ce point donc. Ah oui et pour rappel, il ne faut pas oublier de donner des ordres à vos pions/subalternes en combat, d’avoir une bonne mixité dans le groupe (des classes complémentaires) afin de maximiser les chances de réussite et ce, même si l’on n’échappe pas à quelques problèmes d’IA selon les moments, les faisant parfois réagir n’importe comment…
Un univers que l’on a envie de découvrir
Comme « eux », nous évoluons dans un univers en constante exploration, c’est-à-dire que -dans ce voyage au cycle jour/nuit- nous découvrons quelque chose à chaque fois : trésors, grottes, villages, adversaires ou bien encore des quêtes, ces dernières ne nous prenant pas par la main pour leur résolution -il faut donc découvrir quoi faire,…-.
Le voyage est très plaisant sur ces facteurs de trouvailles/découvertes rehaussant l’intérêt, néanmoins le bémol qui accompagne vient du système de déplacement. En clair, outre les déplacements en chariot -qui se font systématiquement attaquer- les déplacements se font toujours à pied. Il existe bien des points de voyage rapide spéciaux mais les objets associés sont trop rarissimes à notre goût. En outre, dans cette aventure, il faut aussi veiller à prendre les meilleures conditions la nuit, comme camper, les affrontements étant plus délicats à cette période.
D’ailleurs parlant des affrontements, à l’instar de « DD », le dynamisme, et les réactions, s’accroient au fur et à mesure de l’évolution de nos personnages, de leurs compétences, et bien sûr de notre façon de jouer. Et encore nous vous laissons, comme d’habitude, un maximum de surprises pour votre propre expérience.
Chaud et froid
À présent, parlons de la partie technique et graphique du soft. Comme indiqué plus en amont, par rapport à Dragon’s Dogma et son extension Dark Arisen, le moteur de jeu initial a été troqué contre le RE Engine. De ce fait, grâce à ce nouveau moteur, l’ambiance qui s’en dégage et le design général sont plus réussis que précédemment. On dispose d’un bestiaire varié, d’un cycle jour/nuit ou encore de quelques beaux panoramas.
Par contre, en dehors du popping, on regrette une stabilité vraiment vacillante, généralement en « ville » d’ailleurs, dommage qu’un véritable mode 60 FPS n’ait pas été implémenté pour un meilleur confort de jeu, DD2 s’y prêtant parfaitement. Ici, on se contente soit d’un 30 FPS locké, ou alors de FPS variable, avec au choix, l’activation ou non du Ray Tracing, ainsi que du flou cinétique.
Du côté des thèmes sonores, Du côté des thèmes sonores, si quelques morceaux sont assez discrets, d’autres en revanche offrent des moments particulièrement épiques, pile ce qu’il faut notamment pour les affrontements intenses. Enfin, sachez que les textes sont en français, et que l’on peut opter entre des voix anglaises et japonaises.
Testé sur PS5