
On va commencer par les modes puis on vous parlera un peu du gameplay bien sûr.
Les modes
On retrouve les modes classiques du jeu. Au premier rang de ceux-ci, Ultimate Team qui permet de créer sa propre équipe avec le système des cartes cher à tous les joueurs de la licence. Evidemment, c’est une belle source de revenus pour EA avec les micro-transactions qui y sont associées. Il y a également Clubs qui permet de jouer en ligne avec d’autres joueurs et la particularité du mode c’est que chacun conduit un joueur et un seul pendant le match. Ainsi, vous ne pouvez diriger qu’un joueur sans possibilité de zapper pendant la partie. Pas de surprises jusque-là donc.

Il y a aussi le traditionnel mode Carrière Joueur qui ne propose pas de réelles nouveautés non plus. On reste sur le même fonctionnement avec des objectifs individuels pour progresser. On peut noter toutefois la possibilité d’incarner des icônes et ça c’est nouveau, vous pouvez ainsi vous faire plaisir avec Zidane par exemple. Le mode Carrière Manager a lui été légèrement changé, notamment sur son interface et donc sa manière de nous présenter les événements et les tâches à exécuter. Autre nouveauté sur cette version 25 : on peut coacher des équipes féminines. Il était temps. Il y a également les modes Saisons, Saisons Coop et Compétitions, pour lesquels il n’y a pas de changements à noter, c’est du classique. En gros, pas de révolution du côté des modes, non c’est plutôt sur la forme des affrontements qu’il y a une petite surprise.
Ainsi, les matchs Rush, que l’on retrouve dans plusieurs modes, proposent du 5 contre 5 sur un terrain d’assez grande taille, bien plus grand que pour Volta. Cela donne des parties particulièrement funs, avec des buts en cascade. Cela demande une certaine vue technique et tactique, cela me fait penser un peu à l’esprit du rugby à 7, par son intensité. Belle nouveauté ! Chaque joueur guide un seul personnage ! D’ailleurs, j’ai fait des parties où des joueurs n’étaient pas devant leur écran : leur avatar reste complètement statique et le jeu n’a pas réagi pour le remplacer par une IA, dommage !

Technique et tactique
Côté tactique, FC IQ évolue et permet encore plus de libertés dans la manière d’élaborer vos stratégies. Son interface, déjà, a changé et c’est plutôt une réussite, c’est très lisible et pratique. Les stratégies globales n’ont pas évolué mais ce qui est nouveau c’est la possibilité d’assigner des rôles de manière individuelle. Cela s’appelle les rôles et ça permet d’assigner, notamment, des zones à chacun de vos joueurs sur le terrain. C’est une vrai belle nouveauté qui permet de pouvoir réellement laisser votre empreinte dans la gestion de votre équipe.

Et maintenant la technique. On peut déjà noter que les dribbles ont gagné en précision. J’ai aussi eu le sentiment que les trajectoires de balles se sont améliorées. Mais, comme toujours, c’est assez subtil d’une année sur l’autre, il est toujours compliqué de voir de gros changements de gameplay. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a toujours ce déséquilibre sur le terrain entre des joueurs très bien côtés et des joueurs plus moyens. Après, c’est aussi la marque de fabrique du jeu : mettre en avant des stars avec leurs particularités de jeu et donc cette fameuse supériorité. Ce qui ne s’améliore pas vraiment non plus, ce sont les mouvements coordonnés d’équipes. On peut déclencher certaines actions de groupe mais ce serait tellement mieux que l’IA gère cela intelligemment, afin d’avoir vraiment l’impression de participer à une véritable équipe.

Status quo
Côté licences, le jeu souffle le chaud et le froid. Certaines licences sont absentes, créant un trou dans la raquette de certains championnats. Bon, on chipote un peu car il y a pléthore de clubs français et étrangers et d’équipes nationales mais il manque, tout de même, aussi, un certain nombre d’entraîneurs ! Les graphismes n’ont pas beaucoup évolué. C’est peut-être un peu plus fin effectivement. Les stades sont réussis, et la vue des joueurs aussi. On n’en dira pas autant des cinématiques et de certains visages mais vous avez l’habitude.
Testé sur Xbox Series X avec une version editeur