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Final Fantasy XV – Edition Royale : La version ultime…



Depuis sa sortie, Final Fantasy XV (dont vous pouvez relire notre test) a vu de nombreuses mises à jour s’ajouter afin de rendre l’expérience meilleure. Nous avons d’ailleurs dressé un bilan de l’année 2017 (lire notre dossier) de ces mises à jour, et nous vous avons également donné notre avis sur les différents DLCs sortis jusqu’à présent.

En cette année 2018, le début des hostilités a déjà commencé avec deux mises à jour gratuites, l’une en février permettant entre autre de combattre Aranea à l’entraînement, mais aussi de changer le cours du temps au campement. Changer « l’heure » donne davantage de confort lors de quêtes où l’on doit par exemple attendre la fin de la journée pour la réaliser. La seconde mise à jour a été déployée début mars, elle ajoute de nouvelles quêtes mais également un menu galerie pour en apprendre un peu plus sur certains personnages importants.

Il y a également eu une mise à jour se fondant dans la masse de celle de mars, concernant l’extension multijoueur Frères d’Armes. En résumé, l’évolution concerne la partie principale qui permet de couvrir de nouveaux embranchements pour le réseau électrique et ainsi de réaliser de nouvelles quêtes annexes (dont une concernant le futur). Mais pour couvrir un maximum de réseau, il faut dorénavant se servir des facultés de chocobos pour placer les câbles du réseau avant de les alimenter. Ce DLC commence ainsi à combler les failles dont on avait parlé lors du test de celui-ci. On reviendra plus en détails sur les différents points lors de notre prochain suivi.

Le contenu de l’Edition Royale

Maintenant que nous avons fait brièvement le tour des mises à jour, on va se consacrer sur l’Edition Royale. Cette version contient le jeu de base ainsi que les quatre DLCs (Gladiolus, Prompto, Frères d’Armes et Ignis). Mis à part ces quatre DLCs et le jeu de base que l’on pouvait déjà se procurer en vente séparément, cette édition inclut également tous les petits DLCs cosmétiques pour la Régalia et quelques armes provenant d’anciens Final Fantasy, très utiles pour les nouveaux(elles) joueurs(euses).

Mais du coup, qu’est-ce que cette version apporte véritablement de nouveau pour les possesseurs de la version Day One/Season Pass ? Eh bien tout simplement le contenu du DLC Royal Pack, vendu dans cette Edition Royale ou séparément aux environs d’une quinzaine d’euros. Voyons ce que propose ce Royal Pack.

Un Pack vraiment Royal ?

On commence ainsi par une nouveauté qui peut laisser dubitatif : la vue à la première personne, une idée intéressante sur le papier, certes, mais une fois confronté à l’exercice, cette vue sert essentiellement à admirer les panoramas. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en combat, le dynamisme est tel qu’entre les attaques, les assauts éclipse et le fait de ne pas voir les ennemis à notre opposé (contrairement à la vue d’origine) nous met mal à l’aise, on a du mal à suivre. Enfin, on n’arrive pas à suivre tout court, avec cette vue à la première personne cela rend les combats quasiment injouables. Notre préférence reste donc naturellement sur la vue de base, véritablement plus adaptée pour l’action de cet épisode.

La seconde nouveauté est plus appréciable. On peut désormais voguer librement sur les eaux grâce au bateau royal. L’occasion de plonger en pleine mer pour dénicher de nouvelles séances photos, des quêtes et des poissons (si l’on est amateur ou amatrice de pêche) utiles à certaines recettes. Notre principal regret est de ne pas pouvoir mettre pied à terre dans de nouveaux lieux inédits, une chose que l’on avait l’habitude de découvrir dans d’autres épisodes Final Fantasy. Un apport qui passe à la trappe et qui ici, pour FFXV, nous laisse clairement sur notre faim et notre soif d’aventure.

Venons-en aux autres nouveautés. Souvenez-vous, la Regalia type D (tout-terrain) avait fait son apparition lors d’une précédente mise à jour. Cette fois, la voiture de Regis peut être renforcée dans sa formule tout-terrain. Pour cela, il suffit de réaliser de nouvelles quêtes annexes dont nous vous laissons découvrir le contenu.

Autre élément faisant son apparition, « Les Archives ». On pouvait déjà lire divers documents agrémentant le background d’Eos, des Dieux, etc… lors de notre aventure. Cette fois les documents sont un peu plus nombreux, mais pour pouvoir tous les trouver attendez-vous à devoir jongler entre « les choix de chapitres », puisqu’avec l’introduction du Royal Pack et donc de cette partie Archive, il faut reprendre logiquement la « collecte » de zéro. En gros, c’est un moyen supplémentaire de rallonger artificiellement la durée de vie pour les chasseurs(euses) vétérans de succès.

On passe maintenant à une nouvelle introduction et pas des moindres, celle de l’Arsenal Fantôme Suprême permettant l’utilisation de nouvelles techniques dévastatrices liées aux armes fantômes. Une utilité de taille qui avait pourtant été scellée on ne sait pour quelle raison lors de notre première aventure. Avec cet ajout, la cohérence du jeu fait un bond en avant puisque grâce à ce nouvel acquis sous forme d’accessoire, Noctis a enfin la possibilité d’utiliser à nouveau le plein potentiel qu’il avait libéré lors de son mémorable affrontement contre Léviathan.

Dernier ajout majeur, le peaufinement du dernier chapitre. Certes le chapitre final garde son « petit » contenu d’origine, mais on doit dire que la transition du chapitre final de « l’ancien » vers le « nouveau » est incomparable. C’est simple, Insomnia a enfin l’allure de capitale qu’elle aurait dû toujours avoir lors de sa sortie en 2016. On ne trouve désormais plus un lieu étriqué et très linéaire (tout comme la seconde partie du jeu), mais bel et bien une continuité de la liberté du début de l’aventure. La map est bien plus vaste. A ce sujet, la capitale montre d’ailleurs mieux maintenant son appartenance avec les pouvoirs de la famille royale, l’une des parties du background des Lucis Caelum.

Sans trop en dévoiler, la ville correspond donc mieux à ce que l’on attendait. En mêlant fantasy et réalité, on joue sur deux plans : la ville en ruine et les sous-sols, ce qui correspond enfin à ce que l’on avait pu voir de par les scènes du film Kingsglaive, des épisodes de l’anime Brotherhood, et bien sûr des cinématiques du début d’aventure. Il faut dire que l’on a aimé redécouvrir Insomnia sous ce nouvel angle bien plus intéressant qu’autrefois.

D’autant qu’il ne s’agit pas seulement d’une refonte visant à améliorer le sentiment de liberté et de grandeur, même le scénario a subi des refontes conséquentes. Désormais l’action concorde mais les faits sont surtout bien plus cohérents, grâce notamment aux nouvelles phases de discussions mais aussi aux cinématiques toujours aussi belles et à de nouvelles pistes musicales toujours aussi sublimes.

On ne va pas non plus entrer dans les détails mais pour n’en citer qu’un, le fait de découvrir les Lames Royales en ce lieu montre que Square Enix a enfin su exploiter d’une meilleure manière une partie de son riche background. Avec tout cela, on a même le luxe de pouvoir réaliser quelques quêtes annexes qui sont variées et apportent même davantage de cohérence aux événements.

Dernier point accompagnant cette refonte, l’apparition de boss supplémentaires dont Cerbère qui ne dit pas son dernier mot facilement. Cependant, la difficulté des affrontements va dépendre là encore du fait que l’on soit quelqu’un de vétéran sur le jeu (ayant un bon niveau de groupe) ou un(e) tout(e) nouveau(elle) joueur(euse). Si l’on est ancien(ne) joueur(euse) avec un Level presque au maximum, ces combats se révèlent très simples, et seul Omega va poser problème.

Non pas qu’Omega ait une difficulté accrue, mais la difficulté du combat vient simplement de son « énorme » barre de vie, en conséquence la durée de l’affrontement s’allonge grandement, un peu comme l’affrontement de l’adamankhélone sans anneau des Lucii. Pour quelqu’un qui débarque, comme nous l’avons dit, les affrontements seront un peu plus difficiles selon l’approche globale du titre : foncer jusqu’à la fin ou prendre le temps de faire un maximum des activités pour pouvoir avoir un Level assez conséquent vers la fin de l’aventure. Ces deux facteurs détermineront la difficulté des affrontements.

L’avenir de Final Fantasy XV ?

Voilà, vous savez tout sur cette version dite ultime mais le titre va encore s’étoffer puisque Square Enix vient de dévoiler (lors de la PAX East 2018) sa feuille de route concernant le futur du titre. Un suivi qui s’étale finalement jusqu’à 2019 même s’il n’y a pas d’indications sur de nouvelles mises à jour concernant les versions consoles. Cependant sur PC, la Windows Edition accueillera par exemple un mod ayant la possibilité de modifier l’apparence de Noctis par un « avatar », ainsi que l’introduction d’un éditeur de niveaux permettant de créer ses propres quêtes.

Concernant toutes les versions de FFXV (PC et consoles), le DLC Frères d’Armes va subir de nouvelles modifications majeures, avec en premier une version indépendante « standalone » qui ne nécessitera pas le jeu original pour fonctionner, mais aussi deux nouvelles mises à jour prévues en été et en hiver.

Et c’est aussi à partir de cet hiver, et ce jusqu’au printemps 2019 que la « dernière » salve de DLCs sera déployée. Au total, ce ne sont pas moins de quatre DLCs qui viendront se greffer à l’aventure. Le premier sera consacré à Ardyn et sa rancoeur débordante, ensuite on passe sur une histoire parallèle à l’aventure en compagnie d’Aranea, une partie qui sera logiquement racontée depuis la perspective du Nilfheim. Pour le troisième DLC, on se focalisera sur le destin de la fiancée de Noctis, Lunafreya, et enfin Square Enix finira par un DLC surprise sur le prince Noctis en personne. Cette fois-ci, le prince se sépare des Astraux afin d’atteindre, après sa bataille finale, le futur idéal pour tous ses proches. Nous ne manquerons pas de vous faire suivre l’évolution lors de dossiers !

Testé sur Xbox One X

 

Mini Lexique :

♦ Chaque DLC épisodique est vendu 4,99€ à l’unité
♦ L’extension Multijoueur Frères d’Armes est vendue au prix de 19,99€
♦ Le Season Pass est vendu au prix de 24,99€
♦ La Royale Edition est sortie le 6 Mars 2018 en version physique/dématérialisée et contient le jeu de base, les 4 DLCs ainsi que le Royal Pack, vendu au prix de 49,99€
♦ Le Royal Pack est une extension vendue seule au tarif de 14,99€ et contient de nouvelles fonctionnalités ainsi que la refonte du chapitre final du jeu
♦ Pour faire fonctionner le Royal Pack, il est nécessaire d’avoir le jeu de base puisque ce DLC n’est pas un standalone
♦ Rappel : Il est impératif et même obligatoire de finir le jeu de base avant de faire les DLCs, sous risque de spoils majeurs
♦ Au niveau de la Timeline (ordre) des DLCs : (Jeu Principal), Gladiolus, Ignis, Prompto et Frères d’Armes, mais…
♦ …Il est cependant relativement, et même très conseillé de faire les DLCs dans l’ordre de parution : Gladiolus, Prompto, Frères d’Armes et Ignis, pour avoir un impact plus important, mais…
♦ … Cela permet également de voir le niveau d’évolution que l’équipe de développement a mis en oeuvre au fil du temps (exploration,…)