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Livelock : Explosif !



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L’ère robotique

L’histoire nous place dans une fin du monde préprogrammée : une explosion de rayons gamma va ravager la planète dans une dizaine d’années. Un cataclysme tellement puissant qu’il ne laissera aucune espérance de vie à l’humanité.

Pour s’y préparer et dans un ultime instinct de survie, les humains abandonnèrent leur corps pour transférer leur esprit dans un monde virtuel. Pour guider ces millions d’esprits, trois humains sont désignés, les Consciences, et vont transférer leur esprit dans des robots pour devenir ce que l’on appelle les Archives.

Ces trois Archives construisirent des <<Arches de Noé>>, une à New York, la seconde à Tokyo et la dernière à Moscou. Mais ce qui devait être un succès va se révéler être une catastrophe. Le cataclysme ravagea tout, et réussit même à corrompre les données des Archives, déclenchant une guerre entre les trois Divisions.

Pour peut-être sauver l’humanité et restaurer les Consciences, SATCOM, une intelligence artificielle qui avait été envoyée en orbite autour de la planète avant que le cataclysme ne se produise, va scruter les décombres pour trouver le sauveur de l’humanité.

Un scénario post-apocalyptique sans réelle innovation pour le genre, néanmoins celui-ci se laisse suivre grâce à ses nombreux rebondissements.

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Le bon, la brute, et l’assassin

Avant de vous plonger corps et âme dans Livelock, on vous propose d’incarner une Archive de Conscience. Comprenez par là, l’un des trois esprits ayant chacun pour enveloppe corporelle un robot différent.

On commence par le premier choix, Vanguard, qui sera plutôt destiné aux joueurs bourrins. Vanguard est un « Tank », autrement dit un Sac-à-pv, misant sur ses capacités faisant beaucoup de dégâts au corps-à-corps. Le deuxième choix vous place dans la peau robotique de Catalyst, la touche féminine de ce trio, qui se destinera plus particulièrement aux joueurs préférant le type « support ». Catalyst peut soigner ses coéquipiers mais également utiliser ses drones et s’en servir comme défense ou les utiliser façons sentinelle. Et pour terminer, nous avons Hex qui lui fera plutôt plaisir aux joueurs aimant la technique et la discrétion. Hex peut éliminer ses proies en tant que tireur d’élite mais également se servir de son camouflage pour faire des dégâts dans le camp adverse.

Chaque Archive pourra débloquer des armes et fonctions qui lui sont propres, en fonction de son niveau et de l’expérience gagnée au combat. Votre arsenal s’étoffera donc au fur et à mesure de votre périple. Mais ce n’est pas tout puisque cet armement a un système d’upgrade simple mais efficace, utilisant les Nanotubes qui seront à récolter sur le terrain des opérations.

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La prise en main est instinctive et facile d’accès. On se déplace sous le feu de l’ennemi en prenant soin d’éviter le maximum de projectiles, comme dans un shoot’em up en l’occurrence. Le rythme est vraiment soutenu tout au long de la campagne, on prend vraiment un malin plaisir à dégommer les ennemis dans des explosions aux effets pyrotechniques vraiment spectaculaires.

Livelock dispose d’un mode Coop jouable jusqu’à trois joueurs, que ce soit dans le mode campagne ou dans le mode survie. Dans le mode campagne, on touche un gros point noir du titre, puisque celui-ci se bouclera assez rapidement, il faudra compter entre 4 et 7 heures en fonction du nombre de joueurs.

Une courte durée de vie compensée par le mode survie qui consiste à repousser les multiples vagues ennemies rappelant fortement le mode Horde de Gears of War ou encore le mode Zombie de Call of Duty. Comme à l’accoutumée dans ces modes de jeu, il faut avoir une très bonne lisibité, et sur ce point Livelock remplit bien son rôle malgré les nombreux effets explosifs. Du Coop comme celui-ci, on en redemande !

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Graphisme explosif !

D’un point de vue esthétique, Livelock est à mi-chemin entre l’excellence et le bon. L’aspect global retransmet bien ce monde post-apocalyptique, mais en revanche on regrettera que certains environnements soient relativement pauvres.

Les effets spéciaux quant à eux, nous en mettent plein la vue avec des explosions flashy et viennent compenser le vide de ces environnements moins maîtrisés. Les musiques et les bruitages accompagnent bien l’ensemble.

Et chose à signaler, c’est que Livelock est en version française intégrale, voix et sous-titres.

 

Testé sur une version PS4