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Moto Racer 4 : A éviter à tout prix !



Le jeu commence plutôt bien. Il est intéressant, ça roule vite et on peut faire abstraction du bruit horrible de votre mobylette (la première heure). L’IA pilotant les autres pilotes semble se montrer un peu agressive, ce qui est très intéressant (parce que du coup, vous aussi vous pouvez vous montrer agressif). Le turbo consiste à faire du wheeling. Et il y a plusieurs passages où il y a de la circulation en contre-sens (si vous avez toujours rêvé de prendre une autoroute à contre-sens, c’est le moment rêvé). Mais toutes vos courses vont se ressembler : accélerer, ralentir pour certains virages, faire un peu de wheeling pour mettre le turbo et placer quelques figures pour vous rapporter des points.

Cela commence à être intéressant quand on roule sur la terre. C’est plus sympa. Il y a plus de sauts (et donc quelques figures à placer), les parcours commencent doucement à se compliquer et puis c’est plus drôle sur la terre. Et les épisodes où vous devez slalomer entre les voitures apportent un peu de peps (avec une flèche vous indiquant si vous devez passer à droite ou à gauche des voitures). Dommage qu’il n’y en ait pas un peu plus comme ça.

L’IA qui semblait agressive au début se retrouve souvent à la ramasse. En fait, parmi vos 3 concurrents, un seul se montrera agressif, les deux autres sont loiiiiiiiiiiiin derrière !

Graphismes simples et buggs

Les graphisme sont très basiques, mieux que les jeux d’arcade de l’époque (heureusement, hein ?) mais très, très loin de ce qui se fait actuellement. WRC6 est bien plus beau. Beaucoup se sont plaints de bugs. Moi je n’en ai constaté qu’un qui s’est répété plusieurs fois. Alors que je roule à contre-sens, un véhicule apparait à peine quelques mètres devant moi, ce qui est très gênant (parce que je m’encastre directement dessus, forcément)…

La conduite n’est pas des plus facile. Rouler droit s’avère être un véritable challenge, il est beaucoup plus facile de tourner. Et si par malheur vous calculez mal votre trajectoire et que vous atterissez sur la paroi de je ne sais pas trop quoi, vous pourrez abandonner la course. Comme vous ne pouvez qu’avancer, vous ne pourrez pas décoller de votre paroie. Même en tournant, ça ne fonctionne pas, cela m’est arrivé plusieurs fois. 

Pas de sensations

En dehors de la sensation d’énervement à cause du bruit de votre pétrolette et de la musique électro-déjantée et répétitive, vous éprouverez des sensations de pilotage extraordinaires ! Vous ressentirez une différence au niveau de l’adhérence quand le sol changera. Et ne parlons pas de la pluie qui vous aveuglera et vous fera faire des glissades incontrôlées… Non en fait c’est une blague. Il n’y a aucune sensation. Il n’y a aucune variation dans l’adhérence, la conduite ou la météo… Rien de rien. Mais vous sentirez votre énervement augmenter en jouant. Ça, oui !

Le mode carrière est la seule réussite
Ce mode a été bien conçu. Il vous permet de parier sur vos résultats avant la course. Vous devez donc prévoir si vous allez finir 1er, 2e ou 3e. Si vous gagnez, vous pouvez passer au défi suivant. Sinon il vous faudra recommencer. Mais si vous finissez 1e alors que vous aviez prévu 3e, vous gagnez vos petites étoiles (vos récompenses), mais le défi n’est pas remporté… Et plus vous êtes bon, plus vous pouvez débloquer des petites choses pour améliorer vos motos ou débloquer plus de pilotes à choisir.

Au final, je n’ai pas aimé le jeu. Vous avez pu vous en rendre compte. Mais quelque part, mon test est très subjectif. Je n’aime pas la musique électronique et on en bouffe tout le long. Et je suis motarde. Alors forcément, je suis particulièrement dure avec ce jeu. C’est que ma Harley fait un bruit bien plus agréable à l’oreille… 😉

Jeu testé sur Xbox One