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Raiden IV x MIKADO remix : Un retour efficace !



La franchise Raiden a été créée par Seibu Kaihatsu, en 1990. Il s’agit d’un Shoot’em Up à scrolling vertical, combinant pixel art, et simplicité de prise en main, avec seulement trois commandes (mouvement, tirs, et bombes).

La saga principale (hors épisodes DX et Fighters) compte cinq épisodes numérotés, dont Raiden IV arrivé sur la scène Arcade en 2007, puis sur consoles : Xbox 360 (2008), et PS3 (2014). Ce dernier support ayant d’ailleurs bénéficié de l’appellation : « OverKill », autrement dit des niveaux/modes bonus supplémentaires par rapport à l’original. Enfin, début février 2023, Raiden IV a bénéficié d’une mouture « Mikado Remix », ou ultime, dont il est question aujourd’hui.

Les modes, les modes, et encore les modes

Passons directement aux modes de jeu, et nul besoin de dire que si vous connaissez la mouture Overkill de 2014, vous serez directement en terrain connu.

Commençons par le mode « Arcade », ce dernier reflète l’expérience originale de Raiden IV, avec à l’appui deux difficultés, de quoi vous amener des sueurs froides. En second, nous avons le mode « Score Attack », comme vous l’aurez compris, ce dernier se base sur du scoring pur et dur. En troisième, « Additionnal » ajoutant deux Levels supplémentaires.

Nous avons aussi le mode « Overkill ». En plus de permettre l’accès à « deux autres niveaux » lui aussi, Overkill est donc l’un des attraits principaux du titre par son axe plus « moderne », sans pour autant rivaliser sur les features avec des softs comme Ikaruga. Grosso modo, pour augmenter son scoring, on peut continuer à pulvériser un ennemi détruit, avant destruction totale, afin d’augmenter une jauge « Overkill ». Plus cette jauge est élevée, plus le score obtenu devient grand. Enfin, le dernier mode se débloque une fois l’aventure principale finie, c’est-à-dire un Boss Rush dans la plus pure tradition. Tous ces modes ont donc leurs atouts à faire valoir. Et pour finir, il y a évidemment un « Leaderboard » permettant de comparer son score à celui du monde entier.

En outre, on peut également choisir diverses options habituelles : nombre de vies, bombes, ou encore choix de difficulté, ce dernier étant l’idéal pour par exemple s’habituer, s’entraîner, avant de vouloir en « baver davantage ». Il est également possible de mapper entièrement son pad, en sachant que seuls deux boutons d’origine sont utilisés (tir principal, et bombes).

Enfin, chaque mode de jeu permet de jouer soit seul, à deux en duo pour du « coop », ou alors en « Double Play ». Pour ce dernier, comprenez par là que vous allez devoir contrôler deux vaisseaux simultanément (un par stick), les commandes étant directement préattribuées sur les gâchettes associées. Inutile de dire que les débuts sont un peu plus complexes, mais qu’à force de faire des essais, on prend le coup de main. Ceci d’autant que chaque vaisseau peut commencer avec un « tir spécial » différent.

Gameplay simple et efficace

Et cette transition tombe bien puisque maintenant on va aborder le cœur du gameplay de ce Raiden IV. Tout d’abord on choisit le vaisseau principal parmi « trois ». Le premier, « Thunder » est le plus équilibré, le second « MK-II » faisant office de l’original de Raiden est plus puissant mais aussi un peu plus lent, avec des bombes aux effets différents. Pour finir, la dernière pilote est une elfe disposant d’une palette de frappes totalement à l’opposé des vaisseaux, tirs et pouvoirs inclus.

Concernant son pur gameplay, Raiden IV possède toujours une prise en main immédiate, et un feeling excellent. Tout est propice à l’amusement, aux moments de « frustration », et à la satisfaction lors de la réussite d’un passage très difficile en haute difficulté. Dans cette dernière, les novices en la matière auront forcément plus de mal à se repérer dans ce déluge de bullets adverses. Alors deux petits conseils nous viennent à l’esprit : augmenter progressivement la difficulté, et se focaliser sur son propre vaisseau tout en laissant les tirs faire le reste.

Chaque Level du titre se présente en side-scrolling vertical où l’on affronte une pléthore d’adversaire jusqu’à atteindre le boss de l’étape, ce dernier profitant de multiples phases appréciables. Le but est évidemment de le vaincre afin de passer au Level suivant et ainsi de suite.

Pour ce faire, rien de plus « simple », nous avons un tir principal, modifiable selon l’option de couleur récoltée, on a donc des tirs classiques multiples, et plusieurs types de lasers : simple, à plasma, ou des protons, des frappes de soutien (via la même commande), ou tirs secondaires, à l’instar de missiles téléguidés, ou encore nucléaires, là aussi régit en fonction d’un Power-Up collecté (représenté par une lettre), et des bombes nettoyant l’écran à notre guise.

Des fonctions on ne peut plus simples et très efficaces pour ce type de jeu, chaque niveau devant être analysé et appréhendé avec soin. Car Shmup oblige, les bullets fusent à l’écran, et il n’est logiquement pas rare de perdre une vie dans la bataille. Dans ces cas-là, n’oubliez pas de récupérer vos options, afin de récupérer vos tirs upgradés. Les joutes restent ainsi excellentes avec une grande nervosité et dynamisme.

 

Une bande-son du tonnerre

Visuellement, le soft reprend son look original, à savoir une modélisation 3D, de nombreuses bullets et effets pyrotechniques à l’écran, sans oublier diverses teintes de couleur vive et flashy. Précisons aussi une nouvelle fois que le titre peut être joué à deux en coop’ local, et qu’il y a également un mode Tate à disposition. Ce dernier, déjà vu dans d’autres titres, permet de basculer l’affichage afin d’y voir moins de bandes noires et davantage d’écran de jeu. Mais encore faut-il pouvoir déplacer son téléviseur/moniteur en conséquence.

Pour sa partie musicale, le soft bénéficie de sa bande-son originale, et des remix provenant du Mikado Game Center spécialement conçu pour cette mouture. Bien que les deux choix soient disponibles, nous avons préféré les thèmes Mikado Remix, ceux-ci étant entraînants, rythmés, et bien pêchus. D’ailleurs parmi les compositeurs invités, on peut citer Go Sato Band, Daisuke Matsumoto, Heavy Metal Raiden, Fantom Iris, ou encore Keishi Yonao. En d’autres mots, ce fut un plaisir auditif.

Testé sur Xbox Series X