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Retour sur Eagle Flight : fais comme l’oiseau



Paris, retour à la nature

Paris. Quelques années après nous. Après nous car la ville est abandonnée. Elle est envahie par la végétation et les animaux : loups, aigles, éléphants, girafes, … Et vous dans tout cela ? Vous incarnez un aigle en vue à la première personne. Casque de réalité virtuelle oblige, vous vous dirigez en inclinant la tête : à droite ou à gauche pour virer, en haut ou en bas pour gérer votre altitude. La manette sert à accélérer ou ralentir. Les sensations sont excellentes. L’immersion est totale, on se croirait vraiment dans les plumes d’un volatile et puis pas ou peu de motion sickness.

Mais que faire dans cet environnement ? Et bien, on peut déjà suivre le mode campagne qui nous est offert. Il nous propose de commencer à l’éclosion de l’oeuf, de continuer avec les premiers vols pour finir par devenir un oiseau de haut vol. On nous propose ainsi plusieurs chapitres parsemés de challenges histoire de comprendre un peu mieux tout cet environnement. Sympa mais un peu court et on attendait quelque chose de plus fouillé. Mais bon, on joue avec un plaisir certain. Les différents quartiers nous proposent de faire des courses dans les souterrains, de ramasser des plumes disséminées dans la cité ou d’affronter, par exemple, d’autres animaux. 

Un peu de gameplay maison :

 

Volons en groupe

Il y a aussi un mode d’exploration libre, si vous avez envie de vous balader un peu. Et si vous aimez la compétition, vous pouvez toujours vous diriger vers le mode multi. Celui-ci propose une capture du drapeau entre deux équipes de 3 aigles. Là on s’éclate vraiment. C’est vraiment marrant de naviguer entre les immeubles pour essayer d’échapper aux attaques des ennemis. On peut utiliser le cri de l’aigle pour attaquer les autres et vous bénéficiez d’un bouclier également. Le seul regret, c’est l’absence d’autres modes de jeu. Pourtant le contexte s’y prêtait assez bien. 

Graphiquement, c’est assez joli. Il y a un petit aspect Cel-shading très agréable à l’oeil. Et le fait de ne pas vouloir faire du réalisme permet probablement de gommer les petits défauts du VR. L’ambiance sonore est soignée aussi. Pas de soucis.

Joli jeu donc mais on reste un peu sur notre faim car il aurait pu proposer une aventure encore plus profonde. On lui en veut d’autant plus que le gameplay est vraiment agréable.

 

Testé sur PS4 avec PlayStation VR (existe aussi sur PC Oculus Rift et HTC Vive)