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Retour sur Call Of Duty Black Ops IIII : nerveux et multi



Bon fixons les choses déjà très rapidement : il n’y a pas de campagne. Ce qui fut la gloire du jeu a disparu corps et biens ! Moi j’aimais bien les campagnes de COD, c’était fun et spectaculaire. Bref, je fais mon deuil, le titre a décidé de se focaliser sur le multi, pourquoi pas. Commençons déjà par la gestion des personnages dans ce jeu. Vous aurez à choisir un spécialiste parmi d’autres, dans Battlefield on choisit entre Éclaireur, Soutien, Assaut et Médecin et on se débrouille avec ça. Call Of Duty a décidé de personnaliser un peu l’aventure. 

Des spécialistes pour tous les goûts 

Le jeu se base donc sur des spécialistes. En gros des personnages avec une histoire et des spécialités, des héros comme on en voit de plus en plus dans les FPS. Leur spécialité a un impact sur leur équipement. Ajax utilisera des grenades aveuglantes mais aussi un bouclier d’émeute particulièrement efficace. Battery utilise des grenades à dispersion et un sulfateuse à grenades.  Crash est le spécialiste des soins et du soutien avec ses capacités de réapprovisionnement en munitions et de soin à toute l’équipe. Je ne vais pas faire le tour des personnages, leur découverte fait aussi partie du plaisir de jouer. Il y a un mode de jeu, le QG des spécialistes, permettant de découvrir le gameplay et chacun de ces personnages. C’est servi par de belles cinématiques et cela permet de s’immerger dans le jeu à défaut d’un mode solo (cela ne le vaut pas bien sûr mais c’est pas mal fait). Et puis avec chaque personnage on a une initiation à un mode de jeu donné, très belle façon de faire du tutoriel je trouve. Bon le ton utilisé par le narrateur et sa vulgarité donnent le la. Le jeu est ouvertement bourrin et il l’assume totalement. On est très loin des récits de guerre de Battlefield qui font la part belle à une forme d’élégance dans les mots. 

Côté gameplay, les personnages sont revenus à ces déplacements plus conventionnels que dans le dernier opus moderne de la saga. On peut courir, sauter, marcher, se mettre accroupi, se coucher et se jeter à terre tout en glissant. Le tir est possible pendant la glissade, ce qui rend le jeu très dynamique. Basique mais efficace. Vous disposez de deux armes et de vos pouvoirs de spécialistes dont je vous ai parlé précédemment. Et puis, au fur et à mesure que vous avancez dans les points, une jauge vous permet de déployer des choses spéciales comme des drones par exemple. Plus vous attendez et plus la récompense est intéressante. 

Dès les premières secondes de jeu, le titre se démarque d’un Battlefield : les déplacements sont plus rapides et les cartes de taille raisonnable. Battlefield joue plus réaliste et surtout les combats sont de bien plus grande envergure. Choisissez donc votre camp. Ici le gameplay fait penser à Quake ou encore à Halo. Et justement passons un peu aux modes de jeu. 

Les modes, ben y’en a beaucoup beaucoup 

Dans les modes en ligne, ce n’est pas du Battlefield, on est sur des modes à peu de joueurs, entre 8 et 12. On retrouve le classique match à mort par équipe et en solo. Il y a aussi la capture de zones, évidemment, qui s’appelle Domination. Efficace. Le classique Elimination Confirmée est de la partie aussi. Vous savez, pour confirmer une mort il faut récupérer la plaque de la victime, obligeant ainsi le joueur à se rapprocher de la victime. Dans Point Stratégique, il faut garder une zone particulière qui peut changer de place au fil de la partie. 

Dans Contrôle, nouveau dans la licence, vous attaquez ou défendez à tour de rôles des zones particulières. Si vous perdez ou gagnez une zone, c’est définitif. Cela demande donc une jolie stratégie. J’aime beaucoup ce mode. Autre mode très intéressant et nouveau d’ailleurs : Hold-Up. Vous êtes à 5 contre 5 et il faut récupérer l’argent à un endroit et l’emmener sur un point d’extraction. Ici tout élimination est définitive et vous pouvez vous équiper en début de manche avec l’argent que vous avez gagné grâce à vos exploits. C’est assez exigeant, très dynamique et pas trop bourrin. Autre mode où l’élimination des définitive, c’est Recherche et Destruction. Ici, il faut prendre une charge, une seule pour l’équipe, et détruire un des objectifs de la carte. Evidemment, à la manche suivante, vous devenez défenseur. C’est un mode très prenant et stressant et les parties sont très intenses car courtes en durée. Passons à Dernier Rempart. Ici, vous devez escorter, ou arrêter, un robot qui se diriger vers un point précis. C’est en temps limité donc il faut le ralentir au maximum. Sympa aussi ce mode car très intense et assez tactique. 

Voilà, on a fait le tour mais le jeu vous propose aussi six modes en version hardcore. J’aime beaucoup cette déclinaison qui ne fait pas de cadeaux. Une balle et c’est fini. Donc le premier qui vise bien gagne, cela rend le jeu un peu moins bourrin je trouve et plus réaliste surtout. Attention, le tir ami est fatal donc il vous faut faire attention à vos coéquipiers ! 

Je vous vois trépigner, passons un peu au mode Battle Royale du titre car il était attendu au tournant. 

Pour être le dernier 

Vous connaissez le principe ? Bon ok ok je le rappelle. En gros vous êtes parachuté sur une carte immense et vous y arrivez sans équipement. Il faut donc vite faire le plein d’armes et de protections avant de partir en chasse des autres joueurs car il faut être le dernier survivant. On peut jouer aussi en escouades de 2 ou de 4.

Partez aussi à la recherche des accessoires vous donnant des avantages temporaires, ils sont souvent décisifs dans une partie. L’inventaire est facile à gérer et c’est pas du luxe, cela nous change de PUBG, ceux qui connaissent me comprendront ! Il y a aussi des véhicules mais si vous vous jetez dessus sachez simplement qu’ils vous rendent particulièrement visible. La carte principale est de bonne qualité avec ce qu’il faut de planques mais aussi de zones découvertes, la variété est de mise et c’est indispensable pour un bon Battle Royale. A noter qu’une carte plus réduite, Alcatraz, permettant un combat plus rapproché est disponible sur PS4 avant un déploiement sur les autres plates-formes. 

Oui mais alors est-ce que COD a apporté une petite dose de nouveauté au genre ? Et bien, ils n’ont pas pu s’empêcher d’ajouter des zombies. Ainsi quelques coffres sont protégés par ces bestioles. C’est marrant je trouve d’avoir mis un peu de PVE dans ce mode. A part cela, c’est le gameplay à la COD qui apporte sa teinte au genre. 

Globalement, c’est un très bon Battle Royale. On sent le savoir-faire Call Of Duty, c’est fluide, maniable et intense. 

Cartes, zombies et graphismes

On a une quinzaine de cartes dans le roster hors pass idoine ou autres DLC. Ce sont des cartes de petites tailles et qui sont toujours bien pensées pour le frag. Il faut dire que le studio commence à avoir une certaine expérience dans le domaine. Bon je dois avouer qu’artistiquement ce n’est pas toujours le top, on est plutôt dans l’efficace, ces cartes savent mêler petits planques, zones stratégiques, couloirs de la mort, … Moi j’ai bien aimé Frequency, elle est plutôt originale et bien foutue pour le frag à tout va. 

Graphiquement, le fan de Battlefield que je suis ne peut que se plaindre. C’est faiblard, vraiment. La compensation c’est la vitesse et la fluidité mais bon parfois cela pique un peu les yeux. L’ambiance sonore est bien restituée même si je suis pas un aficionados des remarques toujours bourrines des personnages. 

Enfin, finissons avec le mode Zombie. Je n’ai jamais été un grand fan car je trouvais ça trop répétitif. Mais depuis quelques opus, on nous sert du mode scénarisé. Vous suivez une histoire et la carte se révèle petit à petit soit en dépendant de l’XP soit en trouvant des objets de déblocage. Evidemment les vagues de zombies sont toujours là mais ces petits détails rendent l’aventure bien plus marrante, surtout en multi co-op. J’ai beaucoup aimé le passage sur le Titanic. 

Testé sur Xbox One