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Street Power Football : des débuts prometteurs



Un peu de gameplay

Au niveau contrôles, c’est simple, on se déplace en courant et on peut sprinter mais attention il y a une jauge de fatigue. Il y a aussi la possibilité de faire des déplacements latéraux. On peut également changer le personnage que l’on contrôle. Les premières sensations sont bizarres, les déplacements se font bien mais il y a comme une sorte de latence, c’est curieux. Le ballon colle au pied sans effort et toutes les passes sont possibles : normale, lobée, … Pour les tirs, on peut enrouler le ballon assez facilement. On peut aussi protéger son ballon avec la gâchette R. Et là on voit bien qu’on est dans un jeu de Street Football, les passements de jambes et autres roulettes sont légion. C’est pas trop mon trip mais c’est bien le style du jeu. Il y a aussi le super pouvoir astreint par une jauge idoine. Et pour la remplir, vous pourrez toujours utiliser les objets qui apparaissent sur le terrain. On vous demandera de faire des QTE pour des épreuves de jonglage par exemple. Cela peut arriver en plein match, comme une sorte de duel qui peut interrompre le cours de la partie, c’est marrant. Ils appellent ça la Panna. En bref, du gameplay qui colle au street football et qui fait le job dans ce domaine.

Les modes

Parlons un peu des modes de jeu. En solo, il y a d’abord Deviens le King. C’est une sorte de mode aventure, on vous propose de multiples défis qui puisent dans tous les modes de jeu. Et justement parlons-en : Trickshot vous propose d’atteindre des cibles disséminées sur le terrain, il faut bien gérer la puissance et la précision. C’est sympa mais pas ouf comme disent les jeunes. Il y a aussi Freestyle dans lequel vous devez enchaîner les figures avec un ballon. Cela se résume à des QTE à effectuer en rythme. Sympa et vite compliqué, donc intéressant. Concernant le Panna, c’est du 1 contre 1 et il faut marquer des buts ou gagner des sortes de duel Freestyle. Et puis Street Power Football, ce sont les matches, tout simplement. C’est mon mode préféré, c’est le foot par essence. On peut jouer jusqu’à 3 contre 3. En multi, on a les affrontements en ligne mais aussi en local. 

Les sensations

Maintenant parlons un peu des sensations après quelques heures passées sur le soft. Et bien les vrais fans de foot pourraient faire la tête. Les terrains sont de petite taille, normal c’est du street football et puis l’accent est mis sur le côté spectaculaire, sur la technique un peu esbrouffe. On est très loin d’un FIFA ou d’un PES. Pour autant, j’ai pris plaisir à faire ces parties, à essayer de maîtriser la technique, à m’immerger dans cette street culture. Les terrains proposés font le tour du monde et participent ainsi au dépaysement et donc à une forme de plaisir. Et puis les modes sont nombreux ce qui participe à nous satisfaire. Enfin, on bénéficie de avatars des champions de la discipline et on peut les personnaliser. Pas mal. 

Mais, un certain nombre de défauts viennent entacher tout cela. L’IA est plutôt facile à duper, elle manque de précision et de hargne. Ce qui fait que le mode solo peut s’avérer trop facile dès que vous maîtrisez le gameplay. Il y a aussi les déplacements de votre joueur (j’en ai parlé plus haut), je ne sais pas comment expliquer cette sensation de légère latence, comme s’il y avait un petit délai entre le mouvement sur la manette et la réaction à l’écran. Cela dit, on s’y fait rapidement, mais c’est tout de même perturbant. 

Côté musiques, c’est du street, c’est à dire pas ma tasse de thé : hip hop, techno, easy listening, … Bref, tous les goûts sont dans la nature, moi je me passe le son. Graphiquement, c’est perfectible aussi. On nous sert du cel-shading pas super au top.  

Testé sur Switch