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The Last Tinker City Of Colors : coloré et festif



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the-last-tinker-city-of-colors-jaqThe Last Tinker City Of Colors est un peu de plates-formes en 3D dans la plus pure tradition du genre. On y incarne un singe appelé Koru qui vit à CouleurVille (oui oui je sais, rien d’extraordinaire là). Cette ville est découpée en 3 quartiers rouge, bleu et vert. Ne tournons pas autour du pot, ces 3 quartiers seront pourvus d’un certain nombre de missions qu’il faudra accomplir. Car oui, il va falloir agir car l’esprit des couleurs a été transgressé et un méchant appelé Kodak rend le monde tout gris. Voilà un pitch bien classique. 

Mais derrière un scénario classique peut se cacher un jeu bien foutu. Parlons d’abord de la maniabilité. En vue à la 3ème personne, vous déplacez votre singe qui bénéficie d’un saut automatique. A vous de le faire courir face à un gouffre pour le franchir sans encombres. Il grimpe aux différentes lianes et peut même glisser sur des rails aériens (un petit coucou en passant à Bioshock Infinite). On vous demande au départ d’aller parler à tel ou tel personnage ou de donner un coup de main pour obtenir de l’argent. Mais la baston  vous attend aussi. Dans un système proche de celui d’un Batman Arkham, vous enchainez les coups automatiquement en dirigeant votre personnage vers l’adversaire. Vous pouvez esquiver aussi et votre tâche est facilitée par des indicateurs visuels au dessus de la tête de celui qui va frapper. 

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Mais au-dela de ses poings, notre ami bénéficie aussi de pouvoirs spéciaux liés aux couleurs. Vous pourrez effrayer, paralyser, cogner plus fort, j’en passe et des meilleurs … Dans la pratique, on ne peut que  saluer le travail effectué. Tout fonctionne bien et on ressent un vrai plaisir à guider notre singe. 

Il n’est pas seul, un compagnon appelé Biggs est corvéable à merci pour effectuer un certain nombre de tâches simplistes. Il peut faire poids sur des zones, faire exploser des choses ou activer un interrupteur. Car oui les ficelles sont connues. Koru devra trouver la bonne sortie, déclencher l’ouverture d’une porte, activer un pont, l’arsenal classique de la plate-forme en 3D. Il y a aussi des séquences d’infiltration où il faudra éviter de faire du bruit et ne pas être dans le champ de vision des gardes. Il y a beaucoup de missions qui vous attendent et elles sont plutôt variées. 

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Le hic, c’est que c’est plutôt facile. Mais en même temps, la cible est clairement celle des plus jeunes. Dans ce créneau le soft se révèle est une vraie réussite. C’est bien fait, le rythme est bon et les puzzles demandent de se creuser un peu la tête. Les combats offrent aussi des moments très sympathiques. 

Le tout est servi par des graphismes très colorés mais inspirés et un accompagnement sonore des plus correcte.  

Testé sur une version Mac OS X.