- Article publié sur MaXoE.com -


WRC 9 : la licence reste maître dans son domaine



Les modes

Parlons un peu de la carrière. Au départ, on vous demande si vous voulez participer à la WRC Junior ou à la WRC 3. Cela commence par une course d’évaluation pour voir si vous méritez d’avoir un contrat. Et hop c’est parti pour la carrière. On retrouve nos marques de la campagne de WRC 8. Il y a bien sûr le calendrier mais aussi les réglages voiture, la R&D représentée par un arbre de compétences, les messages, les objectifs, les stats, … Très important, on retrouve aussi la gestion d’équipe. Ben oui, il va falloir embaucher un mécano, un ingénieur, un agent. C’est toujours aussi efficace pour l’immersion et donc le plaisir. 

Mais il n’y a pas que la carrière, vous pouvez faire une partie rapide, une saison, un entrainement ou des défis divers et variés. Il y a vraiment des heures de jeu devant vous. On peut citer aussi bien sûr le multijoueur en ligne, avec possibilité de créer un lobby. Il y a aussi le mode copilote qui est sympathique comme tout. Nous avons aussi le Club System dont nous vous parlons un peu plus bas. 

Le pilotage

Comme toujours, le choix est libre pour la customisation des véhicules. A vous de gérer vos pneumatiques, les suspensions, le différentiel, les freins, la transmission. Attention, c’est assez technique. Si je prends l’exemple du différentiel, on nous parle de précontrainte DGL, de DGL accélération, … Pas fait pour les newbies, même si ceux-ci peuvent se rabattre sur les réglages de base bien sûr. 

Manette en main, on a du classique : accélération, freinage, frein à main, et le passage des vitesses si vous avez opté pour une boite manuelle. Ainsi, même si on peut régler le véhicule, tout cela est assez accessible au niveau des manipulations. Ce qui l’est moins, c’est le pilotage en lui-même. Comme d’habitude, c’est assez fin et plutôt simulation. Il faut bien gérer vos accélérations et vos sorties de virage. On sent bien le poids du véhicule et les transferts de masse se font aussi parfaitement. C’est bien le savoir-faire WRC. Les dégâts sont bien présents, visuels ou plus profonds. Bon il est toujours difficile de savoir pourquoi tel ou tel impact vous a coûté vos freins ou vos suspensions mais au moins cela maintient une forme de tension car un véhicule endommagé handicape réellement les performances. 

La patte WRC

On retrouve les licences officielles du championnat bien sûr. Cela part du WRC en allant jusqu’au WRC 3, en passant le WRC junior et les voitures de légende. Bref, tout ce qu’il faut pour les amoureux de belles cylindrées. On retrouve le savoir-faire de la licence dans le domaine de la modélisation des véhicules qui sont vraiment magnifiques. Nous avons pu tester la version next-gen sur Xbox Series X. La différence n’est pas flagrante mais c’est fluide à souhait et les temps de chargement sont inexistants. Il semblerait que la version PS5 bénéficie surtout d’une super gestion de la Dual Sense : ressenti de la surface, gâchettes évolutives, haut-parleur de la manette… En tout cas, sur old ou new gen, les circuits, les paysages, les véhicules sont magnifiques et les sensations de vitesse sont bien au rendez-vous. 

Quoi de neuf ?

Et bien commençons déjà par les nouveaux tracés en Nouvelle-Zélande, au Japon et au Kenya. Il y a aussi quelques modifications de tracés évidemment. Tout cela plaira aux fans de belles courbes. Les véhicules et pilotes suivent les évolutions du championnat officiel, évidemment. Cela donne environ 50 équipes officielles. 

La vraie nouveauté s’appelle Club System. C’est l’idée de participer à des championnats customisés par vous-même avec d’autres joueurs du monde entier. Cela se passe en asynchrone, ainsi vous participez quand vous voulez sur une période déterminée tout de même. Bon d’accord, il n’y a pas vraiment de contact entre les joueurs à part via les tableaux de performance mais c’est vraiment motivant. 

Pour finir, il y a le mode photo qui permet d’immortaliser vos plus belles trajectoires. 

Testé sur Xbox Series X