- Article publié sur MaXoE.com -


Disgaea 4 Complete+ : Le retour d’une aventure appréciée, dood !



Sorti originellement en 2011 sur PS3, Disgaea 4 A Promise Unforgotten s’est vu rapidement être l’un des épisodes coqueluche des fans. À l’heure actuelle, il reste encore l’un des plus appréciés de la franchise. Puis ce même soft a été porté sur PS Vita sous l’appellation Disgaea 4 A Promise Revisited incluant de nombreux contenus supplémentaires. Aujourd’hui, c’est donc ce même épisode qui se voit porté une troisième fois (sur PS4 et Switch) dans une version Complete+.

On vous avait déjà parlé du titre lors de notre test sur PS Vita, nous allons donc vous dire ce que vaut ce nouveau portage et revenir sur les éléments essentiels en commençant par la partie scénaristique.

Valvatorez, ce seigneur-sauveur, dood !

C’est une quête noble et prenante qui nous attend avec son lot de sujets graves et bien sûr son humour déjanté. Si cet épisode est bien l’un des chouchous des fans, ce n’est pas pour rien.

Valvatorez est un vampire actuellement Seigneur du Sous-Monde (Netherworld) des Enfers. Il met un point d’honneur à s’occuper de l’éducation des Prinnies, ces âmes humaines chargées de péchés et transformées, du coup, en pingouin. Sans vraiment savoir pourquoi, Valvatorez a aussi changé d’alimentation, à la place de sang humain, il se nourrit désormais exclusivement de sardines, ce qu’il apprécie encore mieux au vu des différents bienfaits du nutriment.

Bien entendu, cela n’est pas au goût de son bras droit Fenrich qui veut à tout prix que son maître retrouve sa grande puissance et redevienne le tyran qu’il fut jadis. Mais alors que la vie suit son cours dans les Enfers, les Prinnies se font enlever. Leur Seigneur va tout faire pour les retrouver et tenir sa promesse, c’est-à-dire donner une sardine à chacun d’entre eux, quitte à se mettre le Gouvernemort (Gouvernement souhaitant exterminer les Prinnies) à dos et devenir un rebelle.

Un gameplay riche faisant encore ses preuves aujourd’hui, dood !

On connaît la franchise, les opus Disgaea sont des Tactical-RPG avec un gameplay aux très nombreuses possibilités. Ainsi, les novices du genre auront plus de mal à se repérer face à ses multiples features.

Sur une map jonchée de cases (réparties via un quadrillage), on retrouve toute une panoplie de personnages (archers, etc…). Chacune de ces unités (personnages) peut se déplacer sur des cases adjacentes, mais bien entendu la restriction de ces déplacements est liée aux différentes classes (soldat, magicien,…). Le but : arriver à décimer l’équipe adverse par tous les moyens possible.

Outre la frappe du flanc et dans le dos qui octroie davantage de dégâts à l’instar d’autres Tactical-RPG du genre, cet épisode propose, comme pour les anciens Fire Emblem, des attaques combos pour infliger encore plus de dégâts, dès lors que deux combattants ou plus sont côte à côte.

Si la stratégie entre déjà en compte avec ces quelques petits éléments, il ne faut pas omettre que la série Disgaea a implémenté un système de Géo-Blocs. Pour faire simple, la grille sur laquelle on combat possède des cases de couleurs différentes appelées Géo-Cases, tandis que plus loin sur la grille, on a des blocs/cubes de couleurs dénommés Géo-Blocs. L’intérêt de ces deux éléments subsiste dans un côté « puzzle », car si les Géo-Blocs octroient des bonus ou des malus, il faut évidemment éviter les cases de couleurs « malus » pour esquiver les malus justement. Mais l’idée c’est aussi de s’en débarrasser, et ce qui est bien, c’est que nous pouvons le faire d’une façon très simple, mais qui demande parfois de la réflexion.

Avec deux couleurs différentes, cela passe tout seul, il suffit juste « d’annuler » le procédé en brisant le Géo-Bloc « rouge » sur une case bleue par exemple. De là, l’effet des cases bleues s’annule puisque celles-ci changent de couleur en optant pour la couleur rouge du Géo-Bloc précédemment brisé. On peut donc ensuite continuer la bataille sur un unique bonus, ou au contraire détruire un Géo-Bloc dit neutre sur une case rouge afin de détruire les cases de la même couleur, et par extension provoquer de gros dégâts aux ennemis alentour. On peut aussi lancer ces mêmes blocs ou ses compagnons sur des cases adjacentes, sans oublier Magimorph qui permet de transformer un guerrier en arme dans la main d’un autre compagnon, ainsi que d’autres subtilités dont nous vous avons déjà parlé lors de notre précédent test.

Entre les batailles et les séquences de discussions, on retourne aux Enfers qui s’avèrent être le HUB du jeu avec tout l’attirail nécessaire pour la préparation aux batailles. On a bien sûr les éternels marchands vendant des objets, de l’équipement, ou encore des armes. On a aussi le PNJ s’occupant du monde des objets, en somme, chaque objet contient en quelque sorte des combats aléatoires formés sur un « donjon », ce qui est idéal pour faire progresser ses personnages et améliorer ses propres objets. De plus, le HUB comporte un tableau de quêtes annexes, un apprentissage des capacités spéciales, et une infirmerie pour soigner ses blessures, etc… On ne vous cite évidemment pas tout mais tous ces éléments de ce HUB sont essentiels pour une bonne préparation.

Qu’apporte cette version Complete+ , dood ?

Maintenant que nous avons fait le tour du soft, attardons-nous un peu sur le contenu de cette version Complete+. En premier lieu, le titre, comme à sa sortie sur PS3/PSVITA, est sous-titré en français. Précision importante, la traduction est celle de la mouture PS Vita, c’est-à-dire des textes traduits directement à partir du japonais, une excellente nouvelle pour les puristes.

De plus, tous les DLCs sortis à la base sur PS3 puis disponible directement sur la mouture PS Vita sont également intégrés d’emblée : des classes supplémentaires, de multiples quêtes annexes/scénarios additionnels consistantes, des cartes supplémentaires (ou niveaux), une limite de Level à 9 999, la création de maps, ou encore l’aspect multi avec le bateau pirate dont nous vous avions déjà parlé. C’est donc un contenu conséquent mais pas inédit qui était déjà inclus de base dans la version PS Vita comme nous venons de le dire.

On note toutefois quelques petites modifcations/nouveautés sympathiques se cachant sous ce « Complete+ » : une bâtisse de triche permettant notamment d’améliorer son gain d’XP, une esthétique personnalisable sur l’armement, la possibilité de revoir les scènes et les cinématiques, corrompre les Sénateurs d’une meilleure façon ou encore une sauvegarde automatique.

Plus agréable à regarder, dood !

Finissons avec l’aspect sonore et graphique, ce portage bénéficie d’une hausse de résolution, celle-ci atteignant désormais le 1080p. Par rapport à la version PS Vita, le soft devient plus agréable à l’œil notamment par rapport au lissage effectué. Mais n’en attendez pas trop non plus, on est en face d’un portage et non d’un Remaster. Bien sûr, la direction artistique reste toujours aussi sympathique.

Outre des dialogues en anglais ou en japonais, et des sous-titres anglais ou français, de bonne facture, les musiques participent également bien à l’immersion, un bon travail de Tenpei Sato déjà à l’œuvre rappelons-le sur l’ensemble des compositions de la série Disgaea.

Testé sur PS4 Pro