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Shadow Of The Colossus : toujours aussi majestueux



Bon je dois vous faire un aveu. Je n’avais pas joué à Shadow Of The Colossus, ni sur PS2, ni sur PS3. Ben oui, certains titres nous échappent et puis je me méfiais un peu aussi. Un titre qui avait autant de louanges, c’est curieux. Je me suis donc décidé à faire le pas sur ce remake PS4. 

Parlons un peu de l’histoire, qui se résume à pas grand chose quand on y réfléchit. Vous êtes un cavalier qui transporte un corps inerte, celui d’une jeune femme. Vous parcourez des kilomètres avant d’arriver à un pont majestueux menant à un temple. Vous déposez le corps sur l’autel qui s’y trouve et alors les esprits vous proposent un marché. Vous devez abattre 16 colosses pour espérer redonner la vie à la jeune femme. C’est parti pour la chasse. 

Qu’est-ce que c’est haut ! 

Le monde est totalement ouvert (ce qui était novateur à l’époque de la PS2) et vous devez trouver vos cibles, les unes après les autres. Pour cela, vous disposez de votre épée qui peut réverbérer le soleil pour indiquer la direction dans laquelle se trouve le colosse. Commence alors l’exploration qui se veut assez simple même si parfois il faut réussir à débusquer la bête. Et là on est soufflés par la beauté des paysages, on se surprend à naviguer simplement juste pour apprécier les choses. Je pense ainsi à ces forêts aux frondaisons percées par les rayons du soleil, c’est simplement magnifique. Et puis le framerate est au rendez-vous avec un 30 fps constant sur PS4 normale et vous pourrez grimper à 60 sur PS4 pro.

Oui la beauté est de mise dans ce jeu, autant visuellement que dans le propos. A noter que votre exploration n’est pas vaine car vous pouvez, en chemin, cueillir des fruits, chasser le lézard ou prier devant des autels. Tout cela permet d’améliorer vos capacités d’endurance et de vie ou de créer un point de reprise dans le jeu.

Notre Press Start :

Justement parlons maintenant du gameplay. Vous devez affronter ces colosses et les bestiaux sont aussi grands que des immeubles. Votre personnage doit alors grimper dessus pour débusquer le ou les points faibles du monstre. Et cela n’est pas chose facile. Il faut trouver les zones velues pour s’y accrocher et détecter les chemins permettant d’accéder au bon endroit. Vous pouvez grimper avec votre personnage mais pas éternellement, cela dépend d’une jauge d’endurance qui se vide régulièrement. A vous donc de ménager vos efforts. Et puis il va vous attaquer, faites gaffe donc aussi à votre barre de vie. 

Vous l’avez compris, le jeu est tout simplement une suite de gros Boss et chacun d’entre eux propose une stratégie différente. Parfois il faudra même faire preuve d’imagination pour débloquer la situation car ils sont très divers : il y a les très grands puissants, les plus petits agiles et les créatures volantes ou nageantes. Le boss final est tout simplement génial, l’affronter procure un plaisir incroyable. Il vous faut donc faire preuve d’ingéniosité, d’habileté et de persévérance. Certains Boss vous demanderont une bonne demi-heure d’affrontement. 

Du coup se pose la question de la durée de vie. En fonction du niveau de difficulté choisi, cela peut osciller entre 6 heures et 16 heures environ. Quand vous finissez le titre une première fois, vous débloquez un mode New Game + et le Time Attack. Vous pouvez ainsi relever des challenges de temps sur chaque colosse pour récolter de tout nouveaux objets comme le harpon, la cape, … Sympa.

 

Poésie

Oui une poésie certaine se dégage du soft. Même les colosses participent à cela, d’ailleurs, vous ne pourrez pas rester indifférent à leur chute à la fin de chaque combat. Le monde qui vous entoure propose aussi des moments oniriques et la musique est tout bonnement fantastique.  Kow Otani a fait un travail incroyable. 

Tout cela rend le jeu magique. Alors, certes, on pourrait lui reprocher de proposer un monde vide. Pourquoi ne pas avoir créé des villages, des habitants ? Et bien justement, la magie opère aussi car vous êtes seul, seul à affronter ce monde, on veut vous faire comprendre que vous êtes tout petit. Et cela marche plutôt bien !