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Void tRrLM();++ //Void Terrarium++ : La meilleure version à ce jour



Précisons par avance que ces améliorations, incluant notamment de nouvelles maladies pour la jeune Toriko, sont disponibles à l’achat sur Switch comme PS4 dans un DLC « Upgrade payant » spécifique. Mais avant de nous y plonger pleinement, nous allons revenir sur les spécificités et mécaniques de ce Dungeon Crawler/Tamagotchi, qui fut une belle découverte, avec des extraits de notre test Nintendo Switch ci-dessous. Si au contraire ce sont juste les améliorations/ajouts qui vous intéressent, vous pouvez vous rendre directement au paragraphe dédié.

– Informations Void tRrLM();++ //Void Terrarium++ (Switch) –

La dernière survivante de l’Humanité
Il y a longtemps, les humains vivaient en harmonie à la surface de la Terre mais depuis la découverte d’un champignon extrêmement toxique, l’air pollué par les spores était devenu irrespirable. Depuis lors, l’Humanité a dû s’installer plus en profondeur.[…]Aujourd’hui, Robbie, un petit robot, se réveille dans des ruines souterraines après une longue interruption, et découvre l’IA qui a causé ce phénomène, quasiment ensevelie.[…]Malheureusement cette fille, surnommée Toriko, est atteinte du mal causé par la toxicité de ce champignon.Un Dungeon Crawler, Tamagotchi, késako ?
Void Terrarium reprend donc ce principe en l’adoptant à sa manière afin d’inculquer cette pression ainsi qu’une situation d’urgence via des fonctions extrêmement utiles et bien réalisées. Grâce à ces fonctions, l’état de santé de Toriko est connu en permanence, on peut alors savoir si elle est malade, a faim, ou s’il faut nettoyer son terrarium, ce qui oblige forcément à revoir ses priorités au cours d’un donjon puisque Toriko en est l’intérêt principal. Attention d’ailleurs à ne pas la nourrir avec n’importe quoi, car un aliment avarié est bien plus toxique, ce qui la rendrait encore plus malade. Ben oui, elle est de constitution fragile la petite ! Pour récupérer les ressources et la nourriture liées à son bien-être, il faut donc se rendre dans les divers donjons composés de plusieurs Layers (étages), lesquels sont générés de manière procédurale. Le principe reprend celui des Dungeon Crawlers où l’on affronte des monstres en se déplaçant de case en case sur une « grille » comme on peut le voir dans Pokémon Dungeon Mystery, Final Fantasy Fable – Chocobo’s Dungeon, The Guided Fate Paradox que nous évoquions plus haut, ou encore Final Fantasy X-2 Last Mission, nous sommes donc en terrain connu de ce côté-là.[…]Combattre mais surveiller Toriko comme le lait sur le feu !
Parlant de monstres, les affrontements font partie intégrante des Dungeon Crawlers en général. Pour exterminer cette vermine, votre orientation et placement sur le terrain de jeu sont primordiaux. Par exemple, si vous êtes tournés dans une autre direction que celle de l’ennemi, vous utilisez un coup ou un objet dans le vide tout simplement. Bien sûr, il existe différentes approches comme la traditionnelle attaque au corps-à-corps relativement inefficace face à des boucliers, des attaques spéciales consommant une partie de la batterie de Robbie, ou encore un lancer de grenades, entre autres. Comme pour les jeux du genre, plus les combats disputés sont remportés, plus on gagne de l’expérience et donc plus on obtient de Level Up. À chaque « LvL Up », deux améliorations aléatoires et temporaires pour le donjon en cours sont proposées mais seule l’une d’entre elles peut être choisie. Il peut s’agir de PV maximum supplémentaire, force, défense, d’attributs passifs/actifs, etc… Toutes ne sont pas forcément intéressantes, et on peut tomber sur une partie d’exploration plus compliquée que prévu avec un mauvais tirage. Seulement, on ne vous a pas encore tout dit ![…]Un système de craft bienvenu
Alors oui si une partie de frustration peut survenir à cause de la difficulté, de l’aléatoire ou de la découverte d’une salle remplie de monstres, surtout quand celle-ci est proche d’une sortie, ces ressources recyclées servent à une feature spéciale : un système de craft ôtant au passage une partie de cette difficulté/frustration, vous allez comprendre pourquoi tout de suite. Concrètement, de retour au HUB, et à l’aide d’un schéma, de plusieurs objets stockés, et de ressources, il est possible de crafter des éléments pour le terrarium de Toriko. Et là, les choses sont bien faites, car chaque élément que l’on craft pour la première fois octroie un bonus définitif, comme par exemple l’agrandissement de l’inventaire permettant de transporter plus de choses.[…] Lire la suite du test.

Quels sont les apports de cette version PS5 ?

Comme nous vous l’indiquions précédemment, les ajouts dits « ++ » de cette version PS5 sont aussi disponibles sur Switch, tout comme PS4 et ce, à condition de débourser 9,99€ dans le DLC « Toriko’s Care Package », accessible sur le store spécifique de chaque console. Dès lors, en plus de l’aventure principale et de ce qu’elle contient déjà, vous aurez accès à plusieurs nouveaux éléments.

À commencer par une manière de chouchouter la jeune Toriko et cela passe par plusieurs possibilités : en lui changeant de coiffures et de couleurs de cheveux, en changeant sa tenue, en lui faisant essayer de nouveaux accessoires avec par exemple un bandage ou encore une fleur dans les cheveux.

Il s’agit certes de « cosmétique » mais ayant déjà apprécié le jeu original et le lien entre Robbie et Toriko, puiser dans la garde-robe et apporter une touche personnelle à la jeune fille reste satisfaisant. Et cela d’autant plus que cette dernière profite désormais de nouvelles interactions pour tenter de nous faire fondre tant elles sont mignonnes, on pense notamment au jeu de « cache-cache » en particulier, bien sûr on vous laisse la surprise de découvrir les autres.

Mais avec ce côté positif vient aussi le négatif, ne vous méprenez pas, on ne parle pas de points négatifs au sens propre du terme mais de ce qui peut arriver à Toriko. Si vous vous souvenez de notre test initial, nous vous parlions de ce mélange Dungeon Crawler / Tamagotchi un peu spécial. C’est-à-dire que lors de nos sorties dans les donjons, la vie de Toriko continuait son cours dans le terrarium, et fragile comme elle est, il n’était pas rare qu’elle tombe malade.

Si cela reste évidemment dans le contexte du soft, cette fois quatre nouvelles maladies inédites sont au programme, sans toutes les citer nous avons le Zapilepsy et l’Hypertrichosis, sans doute notre préférée puisque la jeune fille a une allure et des mimiques canines kawaï. Par contre, n’oubliez pas de la soigner…

Plus agréable

Un nouvel environnement fait également son apparition, bien évidemment on ne vous le spoilera pas, même si l’on regrette encore une fois le manque de cachet des lieux 3D par rapport aux visuels 2D. Et justement, difficile de ne pas se répéter par rapport à notre test initial sur Switch. Effectivement, si d’un point de vue graphique les visuels 2D, autrement dit le « HUB », profitent d’une direction artistique superbe avec leur jeu de contraste de couleurs pâles, de l’autre côté les environnements 3D font un peu trop classiques.

En plus de ces nouveautés, cette version PS5 dispose d’améliorations graphiques avec un ensemble plus net et coloré que ce soit dans le HUB ou en donjons. En outre les modélisations 3D de Robbie et des ennemis profitent de ces mêmes détails et nettetés. Précisons qu’en arrivant sur PS5, le titre n’a pas bénéficié de traduction française et reste une nouvelle fois dans la langue de Shakespeare.

Testé sur PS5