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Dynasty Warriors Next : à l’est rien de nouveau



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jaqLa série des Dynasty Warriors est une véritable institution au pays du soleil levant. Depuis de nombreuses années, elle est déclinée à toutes les sauces et à toutes les histoires. Car oui, au départ Tecmo s’est focalisé sur l’histoire chinoise des trois royaumes avant de s’intéresser au japon et aux mechas dans une déclinaison technologique de la licence. Ainsi le marché a été inondé par les guerriers de ce beat’em all de masse, au risque de le lasser d’ailleurs. La critique n’est plus tendre avec les opus dernièrement sortis. Mais Tecmo compte sur son pool de fans pour assurer les ventes et c’est pourquoi ils profitent de la sortie de la Vita pour agrandir encore la famille.  

Avant de nous concentrer sur les originalités de cette version, parlons du gameplay. Les habitués ne relèveront pas de grands changements sur le champ de bataille. Vous y trouverez un certain nombre de bases militaires réparties inéquitablement entre vos forces et celles de votre adversaire. Vous débarquez donc avec quelques officiers afin de faire le ménage qui s’impose. Pour remporter la victoire, il suffit de prendre possession de la base principale adverse en ayant préalablement établi un chemin sécurisé de ravitaillement à partir de votre propre campement. Un autre moyen d’en finir consiste à abattre le chef ennemi. Dans tous les cas, la clé de la victoire passe par les officiers adverses qui doivent demeurer vos cibles privilégiées. En effet, même si leur défaite ne les éloigne souvent que temporairement du champ de bataille, elle vous octroiera tout de même un bonus de vie, sans compter leur tendance à semer la pagaille chez l’ennemi. Enfin, on retrouve les éternelles combos au corps au corps, toujours aussi simples à effectuer ne faisant appel qu’à deux boutons, ainsi que la barre de Musou qui, une fois pleine, permet de déclencher les coups spéciaux. Les amateurs du genre ne seront donc pas perdus et pourront faire tomber les ennemis par centaines dès les premières minutes de jeu conformément à la « Dynasty Warriors’touch ».

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Concernant les bases militaires, on peut noter une belle variété parmi celles-ci. Certaines sont spécialisées dans le ravitaillement, d’autres dans les archers ou encore les animaux de combat. En substance, si vous possédez une foule d’archers, périodiquement ils décocheront une volée de flèches meurtrières sur le champ de bataille. Si vous prenez possession d’un dépôt de ravitaillement, vous renforcez vos défenses. 

 

Touchy 

Les développeurs ont intégré quelques scènes permettant d’exploiter les fonctionnalités tactiles et gyroscopiques de la console… Pour tout vous dire, ce n’est pas fameux. Ainsi, quand vous affrontez le boss ennemi, vous passez dans un mode tactile histoire de la rosser à coup de QTE. Bonne idée au départ mais cela ne fonctionne pas du tout, c’est brouillon, c’est inefficace et ça déboule sur du n’importe quoi puisque vous finirez par appuyer partout pour être sûr de réussir. Autre mauvaise idée : les séquences à cheval. Vous dirigez votre destrier en penchant la console et vous éliminez les ennemis avec vos doigts velus. Peu précis, peu agréable. Finalement seules les embuscades sont sympas. Vous devez abattre une escouade d’adversaires qui vous assaillent de tous les côtés. Là cela sent moins le gadget et le remplissage.

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Côté graphismes, c’est la bonne surprise. La console est bien exploitée avec, notamment, un bel effort fourni du côté de la modélisation des personnages. On ne détecte pas de ralentissement même au plus fort de l’action et comme vous le savez, les adversaires sont nombreux dans ce type de soft. Alors certes les décors sont encore un peu vides, mais bien moins qu’à l’accoutumée. Les musiques ne sont pas trop présentes, ce qui est une bonne chose. Les voix sont toujours horripilantes, y a pas à dire, de ce côté là Tecmo excelle. 

Même si le titre présente quelques défauts, votre serviteur a pris plaisir à jouer et cela pour de nombreuses raisons. C’est défoulant, comme d’habitude car on aime rosser les ennemis par brochettes de 10. Sur le champ de bataille, la possibilité de donner des ordres aux officiers donne ce petit rien de tactique qui évite au soft de tomber dans le trop bourrin. Les améliorations et autres objets sont nombreux aussi. Le mode campagne est agréablement complété par le mode conquest qui a notre préférence. Vous y développez des stratégies d’invasion sachant que les territoires se voient attribuer des points de force, empêchant parfois d’y aller en fonction des points de force des territoires voisins. Vous pouvez également vous bastonner ou collaborer à 4 en mode adhoc. La connexion au SEN ne sert qu’à récupérer les stats des autres joueurs, oubliez donc tout fantasme d’affrontements online.

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