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Retour sur Tearaway : papiers s’il vous plaît !



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L’impact visuel est immédiat. Fini Sackboy, on entre dans un monde de papier, ou plutôt de papercraft, ces sujets en papier découpables (dont on pourra d’ailleurs débloquer les patrons en jeu). Et cet univers est une réussite somptueuse : coloré, animé, doté d’une musique magnifique, on est tout de suite plongé dans ce petit monde, notamment à travers notre personnification en espèce de divinité locale via l’appareil photo de la Vita. Le moindre décor foisonne de détails et de trouvailles, de jeux subtils et discrets de couleurs ou de formes… Une merveille.

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Et à quoi allons-nous jouer ? A un jeu de plate-formes en 3D isométrique, en tous cas plus ou moins. Votre héros, un petit messager, parcourt ce monde étrange sous votre tutelle, et chemin faisant célèbre la création et la créativité sous toutes ses formes. Le fait, d’ailleurs, que le joueur apparaisse physiquement en jeu via la caméra rompt de plus instantanément la séparation qui existe entre le jeu et le joueur, ce fameux quatrième mur que les amateurs de catch connaissent bien, et fait que l’on se sent tout de suite impliqué dans le jeu d’une manière étonnante.

Tout au long du jeu, notre messager va arpenter un monde avec lequel il pourra interagir, en le modifiant, en le décorant, et si tout n’est pas parfait (par exemple le découpage n’est pas très utile et le pavé tactile a parfois un peu de latence), on est impliqué dans le jeu tout du long, activement. Nous sommes, réellement, un protagoniste à part entière du jeu, et pas seulement notre avatar.

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La caméra, l’appareil photo, le pavé tactile, tout est utilisé et pris en compte, parfois à notre insu, et inseré de manière harmonieuse à l’ensemble pour un jeu aussi charmant que drôle, auquel on peut ajouter la capacité d’intégrer nos propres créations et de modeler le jeu à notre image.

Quant au gameplay, il est tout à fait réussi, si ce n’est quelques légers soucis de caméra : on pousse, on tire, on court, on fait apparaitre ses doigts pour chasser les monstres, on roule, on tourne, on créé, et le déluge d’idées semble ne jamais devoir s’arrêter.

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