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Arms : plus fin qu’on ne croirait



 

Des bras qui s’allongent

Alors le principe de jeu : vous incarnez un combattant, en vue TPS, et vos bras peuvent s’allonger (go go gadget au bras) pour aller cogner votre adversaire. De la boxe avec une allonge de malade en quelque sorte. Sympa comme idée non ? Mais parlons un peu des subtilités. Vous pouvez frapper d’un côté ou de l’autre et votre déplacement influe sur la trajectoire du poing. Si vous décidez de les envoyer ensemble, vous pouvez éventuellement saisir l’adversaire pour une prise douloureuse. Il y a la garde aussi mais attention car cette position vous rend vulnérable à la prise à deux mains justement. Les développeurs ont eu la bonne idée de nous tenter car si vous gardez longtemps vos accumulez de l’énergie dans vos poings. A vous le choix cornélien : garder assez longtemps pour un coup puissant mais en se rendant vulnérable ? Il y a aussi une esquive en forme de dash et un saut. Simple non ? Et pourtant pas tant que ça. Car même si les mouvements sont simples, la distance, le positionnement dans l’espace, la garde, sont autant de paramètres qui apportent de la finesse à l’ensemble. 

Il y a aussi une jauge de rage pour des coups très spéciaux et vos poings sont interchangeables. Quoi ? Ben oui vos combattants peuvent chausser différents types de poings : les traditionnels oui mais aussi des têtes de dragon crachant du feu, des chakram très rapides, des têtes de vipère, des corneilles … En gros vous avez mille possibilités entre des armes puissantes mais lentes et d’autres plus rapides mais moins efficaces. Et puis on peut avoir une arme différente entre la droite et la gauche. Et elles ont des propriétés spéciales comme le feu, l’électricité, … 

Les combattants sont différents aussi. Vous avez les gros molosses comme Master Mummy, les jeunes filles agiles comme Min Min ou les robots impitoyables comme Byte & Barq. Il y a onze combattants (et 11 arènes associés aux décors destructibles) dans ce roster de départ. C’est peu mais avec les combinaisons d’armes, il y a de quoi avoir son propre style. 

Il y a de quoi s’amuser

Du côté des modes, il y a de quoi distribuer des gnons. On a un mode arcade qui nous propose d’enchaîner les combats contre l’IA en solo. Dix matches vous attendent jusqu’au boss final. Il ne s’agit pas uniquement de taper un adversaire car il y aussi le volley qui vous demande de balancer le ballon dans le camp adverse, ballon qui explose dès qu’il touche le sol. Le basket, lui, vous propose de mettre votre adversaire dans le panier. Et il y a aussi un jeu de cible. Vous êtes face à votre adversaire et les cibles sortent du sol entre vous deux. Qui en détruira le plus sachant que vous pouvez tout à fait frapper votre adversaire pour le déstabiliser. Sympa, ce mode est surtout l’occasion d’éprouver vos talents car vous pouvez mettre la jauge de difficulté où bon vous semble. Autant le niveau 1 est trop facile, autant à partir du 5 il faudra avoir un peu d’expérience et de finesse comme nous l’avons dit plus haut. Le top c’est de pouvoir jouer à 2 contre deux. Là, les combats deviennent sacrément foutraques et sacrément jouissifs ! Les poings volent dans tous les sens et on adore ça ! 

Le mode Versus est aussi assez génial pour du fun à plusieurs. De 1 à 4 on nous propose pas mal de diverstissements variés. Le simple match de baston est très très fun. Ca rigole fort devant l’écran. On  peut faire chacun pour soi ou en équipe. Et attention car le tir ami est autorisé et c’est tant mieux ! On peut également jouer au volley à 4, au basket à 2 en compétitif, à 4 aux cibles en équipe. Dans lutte pour Hedlock, un bonus est au centre de l’arène, il faut l’attraper car il vous confère un pouvoir incroyable. Et attention car si vous encaissez trop, vous le perdrez. Autant dire que là encore cela occasionne des affrontements très goûteux. Enfin, survie vous propose d’affronter des vagues de plus en plus techniques d’adversaire. Vous voyez, il y a de quoi faire.

Et en plus, il y a le mode online qui dévoile pas mal de jolies surprises. Vous pourrez également jouer à plusieurs Switch. En tout cas, en local comme en ligne, on n’a noté aucun ralentissement, ça c’est plutôt une bonne nouvelle. 

 

C’est beau

Enfin finissons sur les yeux et les oreilles. Graphiquement c’est très réussi. On est pas dans un style réaliste évidemment, c’est plutôt de l’ordre du cartoon. Mais c’est terriblement bien fait. La direction artistique est parfaite avec des combattants déjantés dans leur concept. On aime beaucoup. La bande originale n’est pas en reste avec des compositions plutôt inspirées. 

Du côté des manipulations, on peut jouer avec un JoyCon dans chaque main pour mimer les poings. Ca réagit pas mal il faut dire mais si vous voulez monter en niveau préférez une manette pro. Pour le gameplay nomade, on peut jouer à deux sur la même switch avec un JoyCon chacun. Pas idéal mais suffisant pour s’éclater. 

Vous l’avez compris, on a beaucoup aimé. Il manque simplement un petit rien pour en faire un grand jeu. Peut-être une campagne scénarisée, peut-être quelques coups supplémentaires. Mais on chipote. Nintendo veut mettre le paquet sur le multi. C’est réussi !