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Just Dance 3 : grand corps malade



Just Dance, vous connaissez. Le principe, idem : on prend sa wiimote, on bouge son boule en musique en suivant la chorégraphie qui défile à l’écran, on sue, on sue, on boit deux-trois gorgées (de bière) entre deux morceaux, on avale une poignée de Curly, et puis on reprend sa wiimote, on bouge son boule, on sue, on sue… Simple, efficace, convivial.

Devant une formule aussi bien rodée, pourquoi Ubisoft se remuerait-il davantage ? Alors forcément, Just Dance 3 suit le même tempo avec comme principal atout, une playlist en plaqué or, soit 49 titres qui brassent suffisamment de genres et d’artistes pour combler à la fois la petite cousine de 7 ans (« California Gurls » de Katy Perry, « Baby One More Time » de Britney Spears, « Pump It » des Black Eyed Peas), l’ado rebelle à la peau difficile (« Are You Gonna Go My Way » de Lenny Kravitz) ou bien le tonton branchouille qui ne jure que par Radio Nova (« Forget You » de Cee Lo Green, Tightrope de Janelle Monáe…). Avec en guise d’extra, ces petites bizarreries impossibles à danser, mais toujours agréables à découvrir (« This Is Halloween » de Danny Elfman). Une playlist en plaqué or, vous dis-je…

Danse avec les tares

Après ça, et bien, difficile d’être surpris, étonné, par ce nouvel épisode, qui copie-colle les précédents : charte graphique tendance Haribo (du fluo de partout qui picote les yeux), interface simpliste (très intuitive pour le coup), des modes de jeu à débloquer (Jacques a dit, Medleys…). Les mouvements restant accessibles, les morceaux tous très dansants, les parties s’enchainent assez rapidement avec heureusement, la bonne humeur en renfort.

C’est surtout à plusieurs (4 joueurs maxi) que Just Dance 3 devient franchement fendard. Une fois les meubles poussés, l’égo remballé, même les plus virils d’entre vous assumeront leur déhanchement sur le « Beautiful Liar » de Beyonce et Shakira. Vous verrez… Sinon, au chapitre déception, on pestera une fois encore sur la très grande générosité que le titre accorde à la reconnaissance de mouvements, ou bien sur le manque de challenge une fois les muscles bien chauffés. Les mêmes tares après trois épisodes, ça lasse. On notera enfin que la version Xbox 360-Kinect (une première, au passage…) inclut le mode « Just Create », qui permet de créer ses propres chorégraphies. Simple, efficace, convivial, mais rien de très nouveau là-dedans. Un peu juste… Dance ?