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Mario Party 9 : le changement dans la continuité



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jaqLe père Mario est donc de retour pour un petit tour au pays des party-game. Et comme vous allez pouvoir le constater, l’ambassadeur de big N s’est remis en question.  

Comme d’habitude, Jeux de plateau est le mode principal du jeu. Il permet, comme il est d’usage, de participer à des parties endiablées sur un plateau type jeu de l’oie. Si vous n’êtes pas 4 à participer à la fête, vous pouvez demander à l’IA de faire office de concurrent bien sûr. Au départ, 5 plateaux sont disponibles et deux sont à débloquer. Avant de nous attarder sur les différents plateaux, penchons-nous sur le gameplay. Comme auparavant, on utilise les dés pour progresser sur le plateau de jeu. Mais la nouveauté, c’est que, au lieu de vous la jouer solo quand vous lancez le dé, tout le monde suit la même progression embarqués qu’ils sont dans le même véhicule. Oui je sais c’est curieux mais vous allez comprendre. A chaque fois qu’un personnage lance le dé, il devient le capitaine de l’équipe. Tous les bonus obtenus lors de ce déplacement lui reviennent de droit. Comme le but est d’attraper un maximum d’étoiles disséminées ici et là, le système se justifie et la tactique devient rapidement tangible : utilisez différents types de dés afin de calculer à l’avance le moment où vous serez capitaine afin qu’il coïncide avec celui où vous tombez sur des étoiles. Au début, on a du mal à s’y faire (et puis on aimait bien se balader sur le plateau et en faire plusieurs fois le tour, ici le plateau est linéaire, donc on le fait en une passe) mais le plaisir vient rapidement et ce système de véhicule implique de nouvelles tactiques intéressantes. Concernant les plateaux, il sont de qualité inégale et nous avons une préférence pour Cauchemar au manoir et Panique dans la fabrique

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Comme d’habitude, les événements sont nombreux pour renverser la vapeur au dernier moment. Oui je sais, c’est agaçant mais ca donne du sel à l’ensemble. En fin de partie, on attribue quelques bonus aux plus malchanceux et aux plus adroits avant de consacrer le grand vainqueur. Le jeu mise aussi sur le fait que plusieurs catégories de dés existent : dés pipés avec lesquels on peut choisir le nombre désiré, dés à petits chiffres, etc. Ainsi, comme vous pouvez le voir, toutes les mécaniques du plaisir simple d’un jeu de société sont réunies.

Avant de nous attarder sur les nouveautés, éclusons la question des mini-jeux. On retrouve la donne habituelle : 1 contre 3, 2 contre 2 et chacun pour soi. Le savoir-faire de Nintendo est intact. Ils sont variés, ils sont plaisants et leur durée d’une ou deux minutes maximum en font des divertissements efficaces.

 
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Quoi de neuf doc ?

Le titre n’est pas exempt de nouveautés. Nous vous avons déjà parlé du déplacement en véhicule mais d’autres petites touches bousculent un peu nos habitudes. Ainsi, les boss font leur apparition au beau milieu d’un plateau. Battez-vous, par exemple, contre big sheep en attrapant des carapaces et en lui lançant sur le bec. Tout le monde joue ensemble mais celui qui est le plus valeureux remportera la mise d’étoiles. Le casting des pas beaux de la licence sont au rendez-vous et franchement on s’éclate vraiment pendant ces phases. Belle idée !

Les missions font aussi leur apparition, ce sont des challenges un peu particulier. Ainsi, pour prendre un exemple, le sauvetage d’étoiles consiste à tous jeter des dés pour remonter le plus vite possible à la surface. cette fois le jeu est trop simple, pas assez accrocheur. 

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Si vous n’aimez pas les jeux de plateaux, les mini-jeux sont accessibles directement. Soit vous choisissez en jeu libre, soit vous participez à des épreuves prétexte à déclencher ces jeux. Ainsi l’escalier propose une course jusqu’au sommet rythmée par le nombre de mini-jeux gagnés. Bataille de pousses vous propose de construire un jardin au gré de vos victoires alors que Le bon choix mélange astucieusement hasard et mini-jeux. Sympathique comme tout.

Le titre propose aussi des jeux bonus dans la rubrique extras. Ainsi Donjon des gemmes vous propose un tetris-like. Des trio de boules de couleurs ou de motifs divers descendent du haut de l’écran, à vous d’en associer 6 pour les faire disparaître. Les boules dégringolent en suivant la gravité et si vous arrivez à les associer en triangle, toutes les boules de la même couleur disparaissent instantanément. Bowling Goomba vous propose de balancer des carapaces sur des Goomba. Rigolo sans être passionnant. Dans Cara-Passes il s’agit d’un mini-foot à 2 contre deux. La maniabilité est pas forcément évidente mais le plaisir est bel et bien là. Enfin, le quatrième jeu s’appelle mode gros plan. Et là c’est une vraie bonne idée. Les mini-jeux déjà rencontrés dans le mode plateau sont rejouables mais avec une vue très rapprochée sur votre perso. Résultat des courses, cela corse considérablement le challenge. De vrais défis !

Finissons cet article en parlant des graphismes. La patte Nintendo, toute naïve, colle bien à l’ambiance. Alors oui ce n’est pas la fête des textures complexes, mais c’est propre et net. Les musiques et bruitages sont traditionnels eux aussi. Et, comme d’habitude, ils peuvent agacer. 

Au final, le pari est réussi. La mécanique renouvelée prouve tout son efficacité et cet opus permet donc à la série de sortir de l’ornière des habitudes. Vous y prendrez du plaisir, à 4 bien sûr. A consommer pendant l’apéro.