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Retour sur Pandora’s Tower : addictif !



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pandora-tower-jaqVous incarnez Aeron, un jeune chevalier amoureux d’Elena. Cette dernière a été frappée par une terrible malédiction qui la transforme, petit à petit, en monstre. Pour la sauver, il faut lui ramener de la chair de monstres qui habitent dans les 13 tours de la brêche. Cette brêche, au coeur du royaume, pourrait s’étendre et détruire le monde. Vous avez compris le prétexte à l’exploration de donjons, coeur du jeu. 

 

Un gameplay aux airs de Zelda

Le jeu est en vue à la troisième personne avec une caméra fixe. Donc pas moyen de la diriger. On n’a plus l’habitude mais rassurez-vous, le soft est suffisamment bien fait pour que cela ne soit pas trop handicapant. 

Attardons-nous un peu sur les contrôles. Votre personnage peut attaquer, garder et esquiver. Très classique tout cela. Vous possédez aussi une attaque chargée, encore classique. Vous bénéficiez d’une chaîne très très utile. Quand un ennemi est à l’agonie, vous pouvez ainsi l’entourer avec celle-ci pour opérer une sorte de fatalité. Elle permet aussi d’atteindre des objets distants, pratique. Mais elle est plus que cela. Utilisez là pour vous suspendre bien sûr mais aussi pour entourer la tête d’un ennemi qui devient alors momentanément aveugle. Pourquoi ne pas non plus lier deux bêtes entre elles histoire d’entraver leur marge de manoeuvre. Pas mal non ? Et puis prenez un rocher pour l’envoyer plus loin également, voire l’accrocher à un rebord pour pouvoir s’en servir ensuite comme point d’appui. 

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On ne peut s’empêcher de penser à Zelda, oui car l’exploration des donjons, le bestiaire, le principe nous font penser au hit de Nintendo. Vous arpentez les donjons, vous déclenchez des mécanismes, vous affrontez une pléthore de monstres. Le level design est intelligent, il multiplie les situations, il nous surprend en permanence. L’ambiance des donjons est aussi remarquable, il y a une vraie patte graphique. Certes, c’est un rien pixelisé mais la démarche artistique est bien là. Ce qui renforce cette ambiance, c’est aussi la formidable bande-son, franchement soignée. 

Mais là où Pandora’s Tower se marginalise d’un Zelda par exemple, c’est sur cette fameuse chaîne. Point de boomerang, point d’arc, non, on a une chaîne et une épée, et c’est tout. Il n’y a pas d’ennui pour autant, les développeurs exploitent le filon jusqu’à la moelle et on aime ça. Et puis il y a un facteur de taille : la maladie d’Elena. Quand vous explorez les donjons, il faut surveiller la jauge indiquant l’avancée de la maladie de la belle. Il faudra ainsi revenir régulièrement à votre QG pour éviter qu’elle ne se transforme définitivement en monstre. Le stress est permanent et il est pour beaucoup dans le plaisir de jouer.

Bien foutu aussi, un menu rapide permettant d’accéder à vos objets secondaires comme les potions, la nourriture, les médicaments, … Pratique car le jeu est exigeant, les bestioles ne font pas de cadeaux. Le bestiaire est très varié, vous allez en baver surtout contre les gigantesques boss. Pensez bien à esquiver.  

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En dehors des donjons

Mavda, la marchande ambulante vous propose toutes sortes d’objets à vendre mais elle peut aussi vous acheter les choses glanées lors de vos quêtes. C’est aussi avec elle qu’il faut voir pour créer de nouveaux objets avec les matériaux divers en votre possession. 

Attention, le titre est essentiellement basé sur les donjons mais il ne faut pas négliger la belle. Au-delà de revenir la voir pour lui donner le précieux antidote, vous pouvez la couvrir de cadeaux pour renforcer votre lien. Pourquoi ? Tout simplement car cela peut influer sur la fin du jeu. 

Une fois une tour visitée, ne croyez pas que vous n’allez pas y retourner. La fabrication d’objets, l’amélioration des armes, peuvent vous pousser à chercher le matériau rare caché dans un niveau déjà parcouru. Tout cela se fait sans amertume ni ennui, ne vous inquiétez pas. 

Enfin, les cinématiques sont très intéressantes, elles nous livrent, petit à petit, les bribes du passé de nos héros. Très sympa. 

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Le bilan

On aurait aimé des pouvoirs magiques pour notre héros, cela aurait apporté un petit plus mais on chipote un peu là. Le fait de devoir tout recommencer un donjon après un game over peut paraître violent aussi mais c’est souvent le seul moyen d’optimiser le parcours du château pour perdre moins de temps. 

Non non, il est difficile de trouver des défauts au titre. Certes il a pris graphiquement un petit coup de vieux mais le gameplay ne souffre d’aucun défaut. On reste accroché des heures durant (entre 20 et 30 tout de même), on s’acharne sur des boss très inspirés et surtout on a envie de voir la fin. Bref, un incontournable de l’action/aventure.