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Donkey Kong Country sur Wii U : la magie opère encore



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Donkey est de retour. Enfin, c’est comme cela qu’on aurait pu titrer notre test en 1994. Le titre est donc sorti à cette époque sur Super Nes. Et ce fut une véritable déflagration. Le genre plate-forme en fut tout retourné. Mais avant de vous donner nos sentiments, 20 ans après, revenons un peu sur le gameplay de la bête. 

 

Sauter, et encore sauter

Ben oui, c’est bien le fond de la plate-forme. Vous voilà aux commandes d’un gorille qui ne fait pas rire. Epaules carrées, oeil déterminé, il ne vaut mieux pas se mettre sur sa route. Il peut rouler pour bousculer les vilains pas beaux, leur sauter sur la tombine aussi et puis accélérer histoire de sa faire la malle quand le besoin s’en fait sentir.  Il sait aussi tambouriner au sol même si ce n’est pas son attaque la pus dévastatrice. 

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Il va falloir maîtriser tout cela (y compris la roulade suivie du saut, idéale pour franchir les plus grands précipices) pour vous en sortir car le jeu ne fait pas de cadeaux. Ben oui, à l’époque on avait l’amour du jeu ardu. Les espaces étaient moins grands, les graphismes moins ambitieux, du coup on comblait cela avec du hardcore. Ainsi, par exemple, vous allez avoir différents monde à visiter et chacun d’entre eux comporte des niveaux. Si vous épuisez vos vies au milieu d’un monde vous serez bon pour recommencer tout le monde en question. C’est comme ça ne discutez pas ! 

Ce qui avait apporté pas mal de choses à l’époque, c’est que les développeurs avaient eu l’excellente idée de lui adjoindre les services de Diddy Kong. Il est plus petit donc moins costaud dans la bagarre mais par contre il va plus vite et il saute plus haut. Ce duo vous donne une chance de plus. Un faux pas et, au lieu de perdre une vie, vous perdez simplement un des deux singes, jusqu’à ce que vous trouviez un tonneau contenant un partenaire. Mais pendant ce temps là, il faut faire gaffe, car là vous n’avez plus droit à l’erreur. A ce propos, on peut jouer à deux, chaque joueur guidant l’un des singes. 

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Un level design original

Contrairement à un Mario (génial dans son genre aussi) qui propose souvent des niveaux donnant le vertige par leur taille, Donkey Kong Country se la joue étriqué. Il n’y a souvent que deux niveaux de hauteur et votre singe occupe une place non négligeable à l’écran. Cela donne une teinte toute particulière à l’ensemble. Vous allez devoir jouer serré, très serré. La moindre erreur est synonyme de trépas et c’est bien cela qui donne du sel à tout cela. 

Les idées sont nombreuses : les animaux à dompter (Rhinocéros, autruche, espadon et grenouille), les tonneaux infernaux, les interrupteurs en tout genre et les zones cachées. Oui chaque tableau contient des choses dissimulées et des objets à ramasser. 

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Le plaisir est entier. Malgré un premier niveau un rien timide et une sensation amère de jeu qui aurait mal vieilli, on se prend à ne plus lâcher la manette. On enchaîne les niveaux, on peste sur nos erreurs, on rage sur le vice des concepteurs. Petit à petit on oublie l’âge du soft, preuve que ce qui compte dans les jeux vidéo, c’est le gameplay. 

Malgré cette excellente sensation, le jeu a pris quelques rides tout de même ce qui pourrait ne pas plaire à tout le monde. Mais que vous soyez un nostalgique ou un jeune joueur, il serait dommage de passer à côté.