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Child Of Light : la poésie n’est pas morte



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Aurora est la fille d’un couple royal dans un monde imaginaire. Malheureusement la petite fille meurt et se retrouve projetée dans le monde onirique de Lemuria. Ce monde n’est pas sans problèmes puisque la reine noire a volé le soleil, la lune et les étoiles. Rien que ça ! Il est temps de se retrousser les manches et d’aller retrouver ces sources de lumière. 

Bon ok, ok ! Le scénario paraît classique dit comme cela mais dès les premières minutes de jeu, vous allez vous rendre compte que ce sont les personnages qui lui donnent de l’épaisseur. Chaque rencontre est précieuse, elle nous apporte un fragment de destin, une histoire toujours touchante. Oui, on va vous décrire des mécaniques de gameplay plus loin dans ce test mais sachez qu’il faut être sensible aux belles choses et à la poésie pour complètement goûter à ce titre. 

Ainsi, premiers pas, première claque. Les décors ne sont pas beaux, ils sont somptueux, empreints d’une réelle inspiration, d’une démarche artistique de feu. Vous voilà évoluant dans la peau d’une petite fille qui paraît bien fragile mais les apparences sont toujours trompeuses. Aurora se voit rapidement affublée d’une espèce de luciole, Igniculus, sorte d’extension d’elle-même qui peut éclairer les endroits sombres et d’ouvrir les coffres trop éloignés. Pratique. Cela dit, il faut penser à recharger la bestiole avec des sources de lumière présentes dans les niveaux. Aurora, quant à elle, peut courir, sauter, voler et puis, c’est tout ! Enfin c’est presque tout puisqu’elle se révèle assez redoutable au combat. Mais avant d’aller plus loin, on vous invite a revoir notre Press Start. 

 

Comme vous avez pu le voir dans la vidéo, le jeu alterne des phases d’exploration et de dialogues avec des combats au tour à tour. Quand vous vous baladez dans la contrée de Lemuria, c’est plutôt tranquille. Il faut chercher les passages un peu cachés, dégotter les coffres, activer un ou deux interrupteurs, … Le challenge n’est pas insurmontable mais c’est très agréable, bien dosé. Et puis vous rencontrez des créatures qui, dès que vous les touchez, engagent le combat avec vous. 

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Ces combats se déroulent au tour à tour de manière plutôt classique. Vous décidez d’attaquer, de défendre, de prendre une potion, … Mais ce qui est passionnant, c’est la time-line qui indique les tours d’attaque. Elle est divisée en deux, une zone de préparation et une zone d’attaque. Vous voyez, en temps réel, les icônes représentant les acteurs avancer sur cette ligne. Quand un guerrier entre dans la zone d’attaque, il choisit ce qu’il va faire. Chacune des actions prend un certain temps. Son icône va alors continuer à avancer, plus ou moins vite, dans cette zone et l’action choisie sera exécutée quand vous aurez totalement traversé celle-ci. Comprenez bien l’enjeu. Si un ennemi arrive avant vous dans la zone d’attaque et qu’il choisit une action longue, vous pouvez, en arrivant après lui, prendre une action courte pour déclencher avant lui. Non seulement vous prenez de l’avance mais vous allez interrompre son action et le renvoyer dans la zone de préparation.  

Explorez !

Explorez !

 

Ainsi la tactique consistera à essayer de bloquer au maximum les attaques de l’adversaire en jouant sur ces différences de vitesse. Bien sûr, cela vous arrivera aussi de vous faire bloquer quand vous tenterez des attaques très puissantes et du coup très lentes. Les combats sont ainsi passionnants car très tactiques. D’autant plus qu’un certain nombre de mécanismes viennent perturber ces histoires de temps : sorts de ralentissement ou d’accélération, la garde qui vous donne un bonus de traversée de la zone de préparation, … Vous pouvez aussi utiliser Igniculus pour vous soigner ou ralentir l’adversaire dans la limite de sa réserve de lumière. 

Autre point sur les affrontements. Vous combattez à deux contre 1 à 3 adversaires. Mais votre équipe peut contenir plus de deux combattants. A la manière d’un combat de catch, vous mettez sur le ring qui vous voulez au moment où vous voulez. Encore une belle richesse pour les affrontements. Les personnages qui rejoignent votre équipe ne manquent pas de charme, on retrouve l’arlequin ou encore le vieux Finn. Ils ont tous leurs caractéristiques évidemment. Sachez que d’autres viennent enrichir votre équipe mais on ne va tout de même pas tout vous dévoiler ! 

La fameuse barre de timing

La fameuse barre de timing

 

On pourrait encore en parler longtemps mais sachez que vous pouvez fabriquer des pierres, appelées Oculi, à parti des matériaux glanés ici et là. Mélanger 3 pierres et regardez ce que cela peut donner. Ces pierres, brutes ou fabriquées, peuvent être assignées à 3 emplacements des combattants pour améliorer l’attaque, la défense ou encore les capacités globales. Bon  ce n’est ni un jeu d’alchimiste ni un RPG aux mille détails mais cet aspect est plutôt sympathique. Vos attaques de mêlées vont prendre des capacités d’eau, de feu ou de foudre en fonction de la pierre assignée. Chaque personnage a aussi un arbre de compétence histoire de vous permettre de le customiser en fonction de votre sensibilité.  

Finissons avec la bande-son, majestueuse. Le thème principal vous restera longtemps en tête et les bruitages sont tout en finesse. Bref, du très grand art !