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Mighty N°9 : L’âme de Rockman



Mighty N°9 en tête

RobotMightnik

Dans un futur lointain, les robots font partie intégrante de la société. Le seul endroit où ils peuvent se battre est le Coliséum. Quand soudain… Tous les robots deviennent incontrôlables et se rebellent contre les humains. Un seul robot n’a pas ce problème, c’est Mighty N°9 alias Beck. Le Professeur White aidé du Docteur Sanda vont expliquer à Beck qu’il devra essayer de convaincre les 8 autres Mighty (des robots créés par le Professeur White) d’arrêter de se battre.

Si vous connaissez la série Mega Man, vous ne serez pas dépaysé par l’histoire. Par contre, en écoutant les voix françaises, on a l’impression que le jeu est destiné à un jeune public ; il faut dire que les dialogues y contribuent grandement. Mais ne vous y détrompez pas, le jeu ne leur est pas spécialement destiné…

Mighty N°9 02

Le retour du old-school

Au lancement d’une partie, quand on commence à voir la scène d’entrée et que l’on termine le premier niveau, (- qui soit dit en passant, est extrêmement rapide à finir mis à part le boss -), (On reparlera des boss un peu plus loin), on se dit que le jeu est plutôt destiné aux néophytes parce que le gameplay de Mighty N°9 est facile à prendre en main. Comme pour Mega Man, on se déplace librement et Beck peut sauter plus ou moins haut en fonction de la pression sur la touche. Il vient à bout de ses ennemis grâce à son tir. Le tir se propage uniquement de manière horizontale, sauf lors d’une esquive avec une combinaison de touches qui fera une attaque en diagonale vers le bas mais dont on ne se sert pratiquement jamais.

Comme pour Mega Man, l’action Dash est disponible pour vous aider dans vos déplacements, mais cette action sert également à absorber les ennemis. En absorbant un ennemi, celui-ci peut vous octroyer un bonus immédiat. Ceux-ci sont au nombre de trois, le bonus de résistance, d’attaque plus puissante et le déplacement rapide. Si les deux premiers sont fort utiles dans certains passages, on ne peut pas en dire autant du déplacement rapide. Celui-ci est utile sur surface plane mais en contrepartie, ça se complique dès qu’un niveau est composé de minis plate-formes. Pour ne pas que  cela ne devienne un calvaire, le mieux sera d’attendre que l’effet se dissipe pour continuer son chemin, au lieu de tomber bêtement plusieurs fois en ayant ce bonus.

Certains passages demandent du doigté et de la précision au millimètre, ce qui requiert plusieurs morts avant de pouvoir être franchi. Cela rappelle grandement la difficulté des jeux old-school mais risque de rebuter les joueurs n’étant pas persévérants.

Mighty N°9 01

Dugros Boss, le parfum de la difficulté

Si le jeu dans son ensemble, à part les passages millimétrés ne vont pas poser trop de difficulté, au niveau des boss là ça devient une autre affaire. Chaque boss a un pouvoir spécifique, et c’est avec celui-ci qu’il nous attaque. En outre, il y a deux phases distinctes : lors de la première phase, il faut bien écouter et observer le boss que vous affrontez, sans cela vous ne ferez pas long feu. Et comme si cela ne suffisait pas, lors de la deuxième phase, le boss devient plus puissant et peut même vous one shoot dans certains cas. C’est vraiment rageant quand il ne reste que très peu de vie à ce boss et que celui-ci prend un malin plaisir à nous détruire.

Une fois l’un des boss vaincus, Beck absorbe son pouvoir. Cela se traduit par de l’électricité, de la glace, du feu… Une fois en possession de ses pouvoirs, Beck peut les utiliser contre les ennemis de chaque niveau. Dommage que la durée des niveaux soit courte, ce qui fait qu’à chaque niveau suivant, on n’utilise plus le pouvoir précédent mais celui qu’on vient juste qu’acquérir nettement plus puissant. Néanmoins deux pouvoirs se dégagent, la glace et la fusée, vraiment très fun à utiliser.

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Les défis à la pelle

En plus de proposer un mode en ligne à deux joueurs, le soft propose des défis solos à accomplir. Ceux-ci sont très fun et assez variés, et vous demanderont soit de finir un niveau sans dash ni attaque, soit d’utiliser uniquement un dash ou l’un des pouvoirs, ou d’utiliser le décor environnant. Mais d’autres challenges sont à débloquer, comme le boss rush. Chacun de ces challenges vous permet d’avoir un score qui sera répertorié dans le classement en ligne.

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L’époque nostalgique

Graphiquement, le titre est loin de ce que l’on pouvait espérer. Quand on regarde les vidéos qui étaient  diffusées avant la sortie du titre : fluidité, beaux graphismes, et ce que l’on a sous les yeux en 3 ans de développement, on voit qu’il y a eu un sacré downgrade graphique. Côté technique, il y a de l’aliasing assez présent sur les personnages, des déchirements d’image surtout dans le niveau Station d’épuration et quelques bugs de collision qui nous font rappeler des souvenirs des titres des années 2000… Concernant les voix des personnages, je ne saurai que trop vous conseiller les voix japonaises bien plus convaincantes. Un petit mot sur les musiques : si vous avez tendance à aimer les jeux rétro,  choisissez l’option audio 8Bits qui reproduit plutôt bien la nostalgie des sons de l’époque.

Testé sur une version Xbox One