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Race Driver Grid 2 : il ne faut pas faire du trop neuf avec du bon vieux



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D’emblée, ainsi qu’il est de coutume, le joueur se retrouve au volant d’un rugissant bolide, en train de se battre pour remporter une course. Prise en main immédiate, donc, une bonne base pour se lancer dans le grand bain. La première partie de ce grand bain, c’est le mode solo, avec un pygmalion qui annonce son désir de faire de vous une star après vous avoir vu sur Youtube. A vous les fans, le champagne et les jeunes filles accortes qui nettoient votre voiture. La belle vie.

La suite est évidemment un petit tutorial, visant surtout à maîtriser le dérapage, forme de dérapage au frein à main, mais aussi de personnaliser un peu notre avatar.

En termes de mode, le jeu est des plus classiques : checkpoints, temps limité, concours de drift, élimination, dépassement, etc. En revanche, il ajoute deux modes plutôt très plaisants : la Touge est une course en montagne dans laquelle il ne faut pas accrocher l’autre véhicule, et l’autre une course en ville sans carte avec un tracé évolutif. Vraiment captivants et plutôt difficiles!

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Tout cela se traversera avec un véritable musée, allant des véhicules robustes qui ne décrocheront pas de la route aux caisses à savon, de nombreux constructeurs parmi lesquels Ford, Audi, ou Chevrolet s’étant prêtés au jeu. Les fous de tuning seront à la fête avec quelques personnalisations à apporter à leur véhicule.

Des améliorations esthétiques seulement car Grid a pris le parti de l’arcade pure. Pas de réglage en finesse de son véhicule, pas de pièce, et surtout une conduite très arcade, dans laquelle sauf exception on n’hésitera pas à s’appuyer sur un véhicule adverse (a fortiori dans les petits modes de difficulté dans lesquels les dégats ne sont que cosmétiques). Le problème, c’est que l’ensemble ne se départit en plus pas d’une sensation de vitesse assez limitée, presque de la molesse notamment en drift, et de contrôles approximatifs quand il s’agit de reprendre les choses en main. Ensuite, quand on a compris qu’il suffit de glisser en entrée de courbe pour ensuite mettre les gaz, on tient une martingale des plus efficaces. En revanche, à partir des dernières courses, d’une manière tellement subite qu’elle saute aux yeux, les véhicules adverses ne font plus la course mais les auto-tamponneuses, et du coup le plaisir de jeu s’en ressent très réellement, parce qu’on a l’impression d’avoir une cible collée aux basques, quand bien même on est d’ores et déjà dans les choux… D’autant que s’il existe bien un rewind pour remonter le temps après un carton, je vous laisse imaginer lors des fameuses épreuves de Touge, lorsque vous perdez… même quand c’est votre adversaire qui vous accroche. De quoi jeter son pad.

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Si les circuits sont agréables, malgré l’absence de gros tracés reconnus, on retrouve tout de même par exemple le Red-bull Circuit, et différentes célèbres cités, comme Paris ou Honk-Kong. La modélisation est d’ailleurs très convaincante, à l’image du jeu qui affiche des performances visuelles de grande qualité, notamment, détail qui prend tout son sens dans un jeu de course, sur les nuages de poussière, cela au prix de petites chutes dans l’affichage, en tous cas sur XBOX, ce qui explique peut-être pourquoi Codemasters ne s’est pas hasardé à rajouter la pluie… Et heureusement, d’ailleurs, que c’est joli, car bon sang que les chargements sont longs…

Du côté du multi, en revanche, c’est la régalade, avec un vrai mode en ligne, quelques possibilités accrues de modifier sa voiture (que l’on aurait voulues en solo) et surtout, surtout, enfin, un écran partagé pour jouer à deux. Il était temps. A noter aussi, au rayon des innovations, le fait qu’un joueur honorable aura une jolie pastille verte accolée à son nom, alors qu’un joueur bourrin ou tricheur aura, lui, une pastille rouge. Pratique pour faire le tri.

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