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Retour sur UFC Undisputed 3 : dans la continuité



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jaqDans le cadre de nos retour sur, nous revenons sur des titres qui sont sortis il y a quelques mois. Pour les néophytes du MMA, sachez que ce sport est un joyeux mélange de ce qui existe dans les disciplines de combat dans un total respect de la diversité.  Ainsi, vous pouvez autant utiliser vos poings que vos pieds mais vous avez aussi le choix, à la manière d’un catcheur, de saisir votre adversaire pour continuer la pluie de gnons ou tenter de l’immobiliser au sol. Il en résulte des combats très dynamiques, jamais lassants et surtout très fun. UFC undisputed  a déjà fait ses preuves par le passé dans l’art de simuler ces combats hors normes. Explorons cette version pour voir ce qu’elle a dans le ventre … 

 

Battre la campagne

L’inévitable et indispensable mode carrière est de la partie. Il débute par la traditionnelle phase de création de votre personnage. Construisez votre personnage de A à Z : poids, allure, tête, coiffure, etc. Une fois de plus THQ nous montre son savoir-faire en la matière puisque vous avez toute latitude pour personnaliser votre poulain. Une fois votre avatar terminé vous choisirez votre style de combat (boxe, muay thai, karaté, …) avant de passer aux premiers didacticiels sur les techniques de combat. A noter que vous pouvez aussi débuter une carrière avec un combattant pré-formaté. La carrière se déroule ensuite par des événements. Il s’agit de matchs qui se déroulent dans le championnat mais qui ne vous concernent pas forcément directement. En gros, ils vous font vivre un vrai championnat non seulement par vos combats mais aussi avec tous ses à-côtés. Vous pouvez aussi assister à tous les combats IA contre IA. Rassurez-vous vous pouvez ignorer tout cela par une simple option si vous êtes un peu pressé d’en découdre. Mais justement, avant de monter sur le ring, il va falloir s’entrainer un peu afin de renforcer vos caractéristiques. 

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Ces exercices d’entraînement sont très bien fait car ils sont basés sur la technique sans jamais tomber dans le bourrin. Par exemple, le travail sur sac vous oblige régulièrement à vous déplacer et à varier vos coups. Vous pouvez aussi intégrer un camp d’entraînement que vous choisirez en fonction de vos affinités et des techniques que vous  souhaitez développer. Contrairement à certains softs, on apprécie réellement ces séances pendant lesquelles on ne s’ennuie jamais. 

Une fois bien préparé, partez au combat. Evidemment, ce sont les temps forts du jeu et on peut déjà saluer une IA particulièrement peaufinée. Vous allez galérer, oui c’est vrai mais le plaisir est au rendez-vous. Il va falloir faire montre de stratégie et de tactique pour s’en sortir. Et puis après chaque affrontement, choisissez d’apprendre de nouveaux coups ou d’augmenter l’efficacité de ceux que vous maîtrisez déjà. Oui, il y aurait presque comme une teinte RPG dans tout cela. Les coups gagnent en expérience et votre combattant aussi. Et ça c’est une vraie bonne chose, rien de tel pour fidéliser le joueur. 

Histoire de renforcer l’ambiance, la carrière est entrecoupée de vidéos d’interviews, d’extraits de combats, histoire de voir ce que c’est dans la vraie vie. C’est plutôt une bonne idée qui renforce encore l’immersion. Autre mécanisme pour le spectacle : vous pouvez créer des temps forts de votre combat, histoire de vous revoir comme une star. Tout cela sent l’esbrouffe mais le sport s’y prête plutôt bien non ? 

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Une maniabilité exemplaire

Les 4 boutons permettent de déclencher coups de poings et pieds. Pour gérer leur puissance, c’est terriblement naturel. Si vous dirigez le stick analogique vers l’adversaire, le coup sera puissant, sinon cela sera un coup rapide. Vous adopterez cela très très rapidement. Bien entendu, la garde haute et la garde basse sont présentes grâces aux gâchettes de la manette. Les clinch (la prise de l’adversaire) ou les techniques au sol se maîtrisent aussi assez facilement. Tout est basé sur l’utilisation du stick droit que vous orientez vers l’adversaire pour le saisir, vers le haut ou vers le bas pour une transition et dans une autre direction pour se dégager. Manette en main les sensations sont excellentes comme d’habitude. Le combattant obéit au doigt et à l’oeil et devient rapidement le prolongement naturel de votre manette. Plus contestable est le système de soumission qui se fait via un mini-jeu d’habilité. Mais bon la perfection n’est pas de ce monde.

On ne va pas vous détailler tous les coups possibles (il y en a trop) mais il existe aussi des frappes techniques qui permettent de louvoyer un peu pour atteindre son adversaire. Certaines combos sont terriblement élaborées et il vous faudra vous entraîner pour les maîtriser. 

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Un contenu pléthorique

Du côté du contenu, c’est une nouvelle fois l’orgie des modes et des combattants. Concernant ces derniers, on compte pas moins de 150 molosses. Rien que ça ! Du côté des modes, en dehors du mode carrière, on retrouve des grands classiques. Jouer le titre vous fera monter petit à petit dans la hiérarchie mondiale et si vous arrivez sur la plus haute marche, il vous faudra défendre votre position dans défendre le titre. Les Tournois proposent des compétitions à géométrie variable mais nous retiendrons surtout les combats ultimate. Dans ce mode, vous revivez des combats mythiques de l’histoire de l’UFC. Au-delà de l’aspect historique de la chose, ces affrontements vous proposent de relever des défis chronométrés : réaliser un enchaînement gauche-droite trois fois de suite, ne pas subir de prise pendant un temps limité, etc. C’est une véritable bouffée de fraîcheur qui plaira à tous ! 

Tout cela est bien beau mais vous pourriez vous demander où sont les nouveautés de cet énième opus ! Dans un premier temps, le nombre de combattants a encore augmenté, ensuite, la jouabilité, les combats ont gagné en fluidité. Le plaisir en est renouvelé. Mais la grosse surprise vient de l’arrivée du championnat Pride. C’est une fédération qui a été, par le passé, absorbée par l’UFC. Les règles du championnat Pride étaient un peu plus hardcore puisque les combattants pouvaient utiliser les pieds et les genoux contre un combattant à terre, ce qui n’est pas autorisé en UFC. Par ailleurs dans cette ligue, la zone de combat est plus petite, ce qui rendait les combats plus intenses. Ainsi tous les modes de jeux se déclinent soit selon les règles traditionnelles soit selon la ligue Pride. 

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Et graphiquement ?

Pour finir, parlons des graphismes qui sont très impressionnants. La modélisation des corps est quasi-parfaite (même si on constate certains défauts sur les visages) et la fluidité de l’ensemble n’est pas à remettre en cause. En bref, on oublie rapidement les aspects techniques pour se concentrer sur le combat. Les musiques sont plus contestables, un peu trop métal à notre goût. 

Combat gagné pour cet opus qui prouve qu’on peut toujours faire mieux …

 

Testé sur une version PS3