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Ride to hell : Retribution – Pourquoi ?



Vous êtes Jake Conway, et vous êtes un biker. Un viril, un dur, un tatoué. Chic, se dit alors l’amateur de bonnes séries, un jeu dans un univers à la Sons of Anarchy, ça va sentir le cambouis, le Full Throttle, le Steppenwolf ou le GTA IV dans son sublime add-on.

Perdu. Car les développeurs de cette chose ont sans doute aperçu d’un oeil distrait ces glorieux modèles, mais d’un oeil seulement, occupés qu’ils étaient à relire l’anthologie de ce qu’il ne faut pas faire dans un jeu.

Bref, notre Jake a perdu un proche, et il décide de dessouder la bande coupable. Oui, comme dans Final Fight. ou dans n’importe quel beat’em all, y compris Double Dragon.

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Sauf que nous sommes en 2013, et qu’attention, les développeurs ont bien saisi le concept : il faut attirer le nerd, disons ce qu’ils pensent être le nerd. Les bikers sont donc des gros abrutis bourrins et alcooliques, qui vivent dans un monde où n’importe quelle nana se fait trousser sur le guidon de la Harley. Jouez au jeu si vous pensez que j’exagère. Et le cliché éculé et risible ne s’arrêtera hélas pas là. Car c’est bien connu, pour vendre un jeu, il faut une jeune fille habillée qui se fait secouer. La grande classe.

Le jeu en lui-même se décompose en exactement trois catégories:

– les combats à mains nues, pitoyables de médiocrité

– les courses-poursuites, infectes, avec de mauvais QTE (moi qui adore ça !), une impression de se trainer et des ennemis qui poppent littéralement devant vous

– et enfin le meilleur pour la fin, les séquences à mains armées, absolument lamentables, dans lesquelles le headshot devient une vocation.