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Sonic The HedgeHog 4, Episode II : rien de bien neuf à l’horizon



Cela fait un bout de temps que l’épisode 1 de sonic 4 est sorti. Episode plutôt classique, sans grandes nouveautés, il a un peu essuyé les salves de la critique et du public. Certes, on veut bien jouer à de la plate-forme 2D mais faut quand même nous proposer des choses un peu novatrices ! En tout cas, ce deuxième opus a mis du temps avant de débarquer chez nous. Pas moins d’un an et demi depuis le premier opus. Pour des épisodes minis, vendus à petit prix et offrant 2h de jeu pour un premier passage sans revisite des niveaux, cela nous parait beaucoup. C’est peut-être signe d’un gros boulot de refonte.

 

Gameplayus repetitas

Le gameplay n’a pas évolué quand on considère Sonic seul. Il sait toujours se mettre en boule pour accumuler de la vitesse, il peut sauter, nager, sauter sur des bumpers et utiliser le lock automatique pour occire en série les ennemis qui ont l’audace de se dresser sur son chemin. Le plaisir est intact mais il est connu aussi. Oui, si vous aimiez Sonic, vous aimerez, si vous n’aimiez pas, ben …

Le level design est parfois un peu chaotique. J’entends par là qu’on se retrouve un peu trop souvent arrêtés dans les phases de run. Et ce sont bien ces phases qui sont les plus fun avec Sonic. Trop souvent, on est arrêté par l’eau ou par des phases de plates-formes un peu corsées. Alors oui, ce n’est pas sans plaisir tout cela mais on aurait aimé un peu plus de vitesse. 

Malgré ce grand classicisme, on peut au moins signaler une nouveauté. Vous déboulez dans les tableaux accompagné, invariablement, de Tails. Celui-ci se révèle très utile. En substance, il vous suit partout et vous pouvez l’appeler à l’aide par la simple pression d’un bouton : il peut par exemple voler et vous soulever pour passer les plus gros précipices mais il s’associe aussi à vous pour une combo terrestre (une boule de vitesse à deux particulièrement dévastatrice, idéale pour fracasser certains murs). Sympa, très sympa. 

Côté maniabilité, on retrouve l’attaque lockée, les accélérateurs et autres bumpers. Le hérisson répond au doigt et à l’oeil, ça on peut pas lui reprocher. Le gugusse bleu est fort bien géré et son ami Tail aussi. Les phases de vol avec ce compère sont goûteuses. A noter que le jeu vous permet de jouer à deux en local. Chacun incarne alors une des bestioles. Dans ce type de jeu, c’est un pari risqué de proposer ce genre de mode et on s’aperçoit qu’il n’y a pas de miracle. Dès qu’un des deux est à la bourre, il se retrouve catapulté vers l’autre, ce qui est fort dommageable pour le jeu. En gros, en local ou en ligne, ce mode deux joueurs nous a peu convaincus. 

Alors même si on râle un peu devant un gameplay connu, on ne peut que saluer les boss. Ils sont toujours intéressants à combattre. Comme d’habitude le monde est divisé en 4 zones, assez inspirées d’ailleurs, de 4 épisodes qui se terminent par un de ces boss. On est donc en terrain connu.

 

C’est boooooooo ! 

En tout cas, il y a un point sur lequel tout le monde sera d’accord : c’est magnifique. C’est de la 2D mais franchement, cela a été fait aux petits oignons. Le scrolling différentiel est de toute beauté et les animations et autres effets de lumières sont parfaitement réussis. On oubliera par contre la musique qui se révèle rapidement gavante mais on a l’habitude avec Sonic. 

 

Testé sur une version PS3