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Desert Punk, un anime original



Nous voici dans le futur, le Japon n’est plus qu’un paquet de sable et une terre dévastée : le désert du Grand Kanto. Sunabozu est un jeune chasseur de primes, petit, cruel, déterminé, avare, violent, pervers qui est aussi surnommé le Fantôme du Désert. Il est considéré comme le meilleur de sa catégorie. Après diverses missions, il aura différentes aventures, souvent liées avec des femmes, c’est alors que notre histoire peut commencer.

Cette semaine pour la rentrée et la reprise du rendez-vous, MaXoE s’attarde sur un anime un peu différent de la normale. Desert Punk est un anime à l’humour décalé, à la violence gratuite pour l’argent, à la stupidité humaine ; en bref, cet anime résumerait bien le caractère humain, avec en première ligne, tous ses défauts.

 

Autre chose que de la brutalité masculine.

L’anime de cette semaine représente bien plus que des hommes à la musculature démesurée et au cerveau d’une souris. Notre héros arrive dans n’importe quelle circonstance à mettre la situation en sa faveur et reste totalement en adéquation avec son caractère jusqu’aux dernières secondes de l’animé.

Bien que ses adversaires soient toujours en apparence plus forts et mieux armés que lui, il est impossible de ne pas éprouver une grande sympathie par peur de le voir mourir. L’auteur a en effet pensé à tout, notre héros Kanta est intelligent et rusé, ce qui fait toute la différence avec ses adversaires. Comme dans tous les animé de ce style, le héros a un seul défaut, mais qui est de taille pour son métier : il aime les femmes à grosses poitrines. La pointe d’humour comble cet esprit trop sérieux qui nous ferait tomber dans l’empathie de l’anti héros ; car par définition Kanta (le personnage principal) n’est ni plus ni moins qu’une représentation basique d’un anti héros, de par son caractère qui au premier abord ne peut pas être apprécié.

Bien entendu tout ne tourne pas rond dans cet anime et quelques défauts font leur apparition, comme l’absence trop souvent répétée de musique ou encore des scènes de combats écourtées par exemple. Quoi qu’il en soit ce genre de petits détails est vraiment très frustrant pour le spectateur, d’autant plus qu’à l’heure actuelle très peu d’animés ont encore ce genre de lacunes.

 

Les personnages

Kanta : il est le héros de cette histoire. C’est un jeune enfant luttant contre l’adversité pour l’argent. Il possède tous les atouts pour être détesté, mais sa détermination ‘enjolive’ parfaitement son visage obscur. Son attirance pour les fortes poitrines est le sujet d’humour principal de l’animé.

Kosuna : Il s’agit de sa jeune apprentie. Lors d’une mission il tombe dans une embuscade et par la suite elle voudra devenir son apprentie. Il la nommera chasseur de primes vers la fin de l’histoire.

Comme à notre habitude, nous ne préférons pas communiquer les autres personnages par respect. Il est totalement inutile de gâcher le plaisir qu’on peut avoir pendant cette vingtaine d’épisodes.

 

Faisons la comparaison

Pour une fois la comparaison entre le papier et l’animé est claire, on parlait tout à l’heure de l’esprit assez old-school de l’animé, ce qui lui fait cumuler les lacunes ; lacunes qui peuvent d’ailleurs être appréciées par beaucoup de gens.

Cependant à cause, et parce que l’anime possède cet esprit, le papier lui est bien supérieur. Tout amateur d’anime qui se respecte ne pourrait pas choisir l’animé dans ces conditions. Car la quasi totalité de ce qui le rend supérieur en terme d’interactivité avec le spectateur n’a pas été fait. Je ne dis pas que l’anime est une mauvaise production, disons que dans l’état actuel des choses, ce genre de production est plus que moyenne et ne répond pas aux attentes. Pour ce qui est plus précisément du papier, les dessins sont fins et l’humour reste gras. La recette est l’originale calquée par l’anime, il n’y a donc aucun soucis à se faire là-dessus.

À savoir que la série est aussi disponible à la vente en France. Pour finir, je dirais que le seul décisionnaire dans cette histoire cela reste vous.

 

Concluons !

Pour conclure sur cet anime, il est important de dire qu’on a une impression d’inachevé. Comme si à un moment quelqu’un décidait de dire « bon, maintenant faut conclure », alors oui c’est ce qu’il se passe et oui c’est ce que nous faisons en ce moment vous et moi, nous concluons. Nous avons voulu montrer au mieux le potentiel de cet animé, l’entrée impressionnante d’un humour pervers, alors que le japonais moyen est pour la censure.

Il est important de savoir reconnaître cette ouverture d’esprit et ainsi de dire « Merci Usune Masatoshi». C’est pourquoi l’équipe MaXoE vous remercie.