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Yami no matsuei, un shôjo à sa sauce.



Bienvenue à tous dans notre rendez-vous KISSA. Cette semaine nous ferons une petite critique pour un petit manga : Yami no matsuei, un shôjo bien intriguant qui dispose aussi d’une adaptation animée. Petite critique ne signifie pas rien d’intéressant, au contraire,  laissez-nous vous expliquer ça.

Le début, l’histoire

« Les descendants des ténèbres » ou Yami no matsuei est un manga de Yoko Matsushita comptant 11 volumes au total, la parution en France est en cours chez Tonkam (10 volumes sortis). Cette série a été adaptée pour la télévision japonaise en 13 épisodes de 23 minutes, réalisée par Hiroko Tokita en 2000. Bien entendu cette série n’a jamais été licenciée en France.

Les « shinigamis » sont des employés du royaume des morts chargés de trouver les esprits errants dans le monde des vivants pour les détruire. Tsuzuki Asato enquête sur tous les problèmes liés au jugement des morts. Lors des premiers épisode, s’introduira son nouveau partenaire: Hisoka Kurosaki. Celui-ci est décédé lors de ses 16 ans dans de mystérieuses circonstances: une maladie est le premier point évoqué. Il s’est engagé dans le monde des shinigamis pour retrouver celui qui a mis fin à ses jours, mais surtout savoir dans quelle circonstance à eu lieu sa mort. Les deux nouveaux partenaires devront résoudre plusieurs enquêtes et seront même parfois affectés eux-même par les démons. Un homme vêtu entièrement en blanc revient souvent dans presque toutes les affaires: Muraki Kazutaka.

La perception japonaise

Il semblerait que le thème des shinigamis soit un thème très controversé pour nous européens. De nombreux manga cible les shinigami comme des entités particulières. Pour nous un shinigami représenterais ce que nous appelons plus communément en Europe du sud et central « la mort ». Bien entendu cette comparaison est peu appropriée dans le sens où un shinigami est régit par des simulacres de lois, mais aussi qu’il n’existe pas qu’un seul et unique shinigami. Il ne faut pas confondre les shinigamis avec d’autres Dieux de la mort Japonais, par exemple : Enma ou Izanami. (d’où le nom du département l’Enma-Cho dans le manga.)

Les mangas font bouger l’idée et l’image que peu donner le mot shinigami. Contrairement à nous qui avons des idées statiques en rapport avec la religion de notre contient (pour la majorité catholique ou chrétienne).

Il existe différentes représentations des shinigamis par leur auteur, mais si nous laissons plus ou moins de côté l’exemple de Death Note, qui est encore une représentation différente et sortant de la ligne directrice vers laquelle nous étions partis, il n’est pas difficile, en analysant calmement la situation que chaque manga ai sa propre utilisation de cette entité. Que ça soit comme une âme guerrière pour Bleach, que ça soit pour abattre kyubi avec lequel on passe un pacte pour ensuite utiliser ses pouvoirs en échange de sa vie dans Naruto, ou encore dans Full Moon wo sagashite, un shinigami est une âme ayant commis une grave erreur de son vivant et devant accomplir de bonnes actions pour se racheter.
Quoi qu’il en soit, on ne peut pas définir ce terme ou même en avoir une idée claire car les mangaka n’ont de cesse de la faire évoluer.

Un petit tour chez les personnages

Asato Tsuzuki : C’est un shinigami employé dans les bureau de l’Enma-Cho un des nombreux départements du fameux Ju-O-cho (dirigé par le compte). En apparence Tsuzuki a 26 ans, mais en réalité il en a 97 puisque cela fait 71 ans qu’il travaille en tant que shinigami. Les shinigamis travaillent uniquement en duo et dans le premier tome, Tsuzuki travaille d’abord un jeune homme nommé Asuka. Au bout de quelques aventures avec Asuka, celui-ci retourne dans le monde des vivants (cette partie n’existe pas dans l’animé) et Tsuzuki doit se trouver un autre partenaire qui n’est autre que Hisoka Kurosaki. Tsuzuki est un type paresseux et tête en l’air. Tsuzuki possède de nombreux shikigami, ce qui fait de lui un shinigami très puissant, bien qu’il reste le shinigami le plus mal payé du Juo-O-Cho car il a la mauvaise manie de tout casser sur son passage. Il faut savoir que 80% de son temps est dédié à la nourriture.

Hisoka : c’est un jeune garçon de 16ans. Il possède un fort don d’empathie, d’où sa tendance à se renfermer vis à vis des autres. Au fil des numéros, Hisoka développera une certaine jalousie et angoisse vis-à-vis de la puissance de Tsuzuki et tentera lui aussi d’obtenir la même puissance.

Pour le reste, je vous invite à regarder l’anime ou à lire les tomes du manga. À vous de jouer.

Comparons ou analysons

Notre but n’est pas de dire cette version est mieux qu’une autre, simplement que pour une fois, on se trouve dans le cas d’un shôjo ou d’un espèce de shônen-ai, où l’histoire ainsi que les éléments qui entoure nos personnages ont une importance non négligeable.

À savoir que l’adaptation animée est une vraie réussite, autant dans le passage d’émotion, que dans la cohésion des éléments importants du manga. Les musiques, l’animation sont d’une grande qualité et ne font éprouver au spectateur aucune lassitude.
Quant au manga, je pense que nous ne pouvons pas en dire beaucoup, beaucoup plus si ce n’est que si ce qui a été dit précédemment vous a accroché alors vous pouvez foncer les yeux fermés.

Conclusion

Pour conclure, la tendance serait de dire que ce manga est court, tout comme l’homologue animé, mais que ce manga reste malgré tout très bon et plein d’enseignements sur l’analyse des croyances japonaises. Je vous invite notamment à vous intéresser de plus prêt au rapport fait entre la déesse Enma et le département Enma-Cho dans le manga.