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Tsuki no koibito, le choc des cultures



Rensuke HAZUKI a tout du boss insupportable. Hautain, sévère, ne se souciant pas de son entourage, Rensuke ordonne, ne demande pas. Il est plutôt pas mal, jeune, riche, et à la tête d’une entreprise immobilière en plein essor : Regolith.
Ses magasins s’étendent un peu partout sur le territoire nippon et la réputation de son enseigne n’est (presque) plus à faire au Japon. Rensuke décide alors d’implanter un nouveau showroom à Shanghai.

Le japonais vs la chinoise

Xiu Mei LIU est une jeune chinoise d’origine plus que modeste qui vit seule avec sa mère gravement malade. Elle va faire la rencontre du jeune pdg, à un million d’années lumière de son monde, sur le site de l’usine dans laquelle elle travaille et qui est menacée de fermeture après avoir été rachetée par le japonais. Le premier contact est improbable. Xiu Mei baragouine un japonais approximatif et n’a de cesse de s’adresser à Rensuke en l’appelant « kisama ». Ce qu’elle estime sans doute être un « monsieur » quelconque, est en réalité une insulte extrêmement grossière, l’équivalent de notre « enfoiré » en somme !

Le n°1 de Regolith se rend vite compte que les chinois n’adhèrent pas du tout à ce nouveau magasin qu’il souhaite implanter. Pensant que prendre cette jeune femme sous son aile calmera un peu l’amertume ambiante, Rensuke propose à Xiu Mei de devenir l’égérie de son nouveau showroom.
Forcément elle refuse dans un premier temps, mais finit par se laisser convaincre, entre autre parce qu’elle n’a pas le choix si elle veut continuer à s’occuper dignement de sa mère malade. Xiu Mei part pour le Japon afin de suivre la formation qui fera d’elle le nouveau sex symbol chinois… made in Japan.

Mon avis

C‘est l’un des rares dramas à se servir à bon escient du phénomène d’antipathie qui règne encore entre certains japonais et chinois. On ne revient pas sur le passé, à aucun moment ils ne se servent de l’histoire pour argumenter leur scénario. Mais résident quelques sous entendus et clin d’oeil à l’ambiance plus ou moins conflictuelle qui a agité et agite encore parfois les deux puissantes contrées de l’Asie.
Ainsi vous entendrez parler japonais mais aussi chinois tout au long de cette série.
Et malgré quelques clichés que vous verrez sans doute venir à 10 km (Rensuke qui tombe amoureux de Xiu Mei alors qu’il est déjà fiancé à la fille d’un puissant entrepreneur japonais) c’est un bon drama, qui évolue tant au niveau du scénario qu’au niveau des personnages du début jusqu’à la fin.

Bon il fallait bien que je le dise dès le début… mon chouchou est dans ce drama ! Et oui, le super (mega beau de la mort qui tue) j’ai nommé MATSUDA Shota incarne Kazami SAI, le bras droit de Rensuke. Je vous avais présenté cet acteur dans divers dramas tel Liar Game, Love Shuffle, Jotei et Hana Yori Dango.

 

Takuya KIMURA (Nankyoku Tairiku, Saiyuuki) interprète Rensuke HAZUKI. Implacable, le jeune pdg apparait souvent comme froid et stricte. Peu enclin aux relations humaines, il se contente de coller des post-it sur tout ce qui lui déplaît lorsqu’il visite un showroom que ses équipes ont mis des semaines à réaliser, presque sans un mot de plus.
Rensuke est pris entre plusieurs feux durant tout le drama. Son boulot, ses ambitions, ses amitiés, ses amours. Sa rencontre avec Xiu Mei va faire changer les choses et lui ouvrir les yeux sur des valeurs qu’il n’a que trop longtemps laissées de côté.

 

Chi Ling LIN (The Treasure Hunter, Red Cliff) joue le rôle de Xiu Mei LIU. D’un caractère bien trempée, la jeune femme d’origine chinoise n’a pas sa langue dans sa poche. Elle n’hésite jamais à dire ce qu’elle a sur le coeur, quitte à lancer une bonne baffe en plus, histoire d’être sûre d’avoir été bien comprise. Comme tous les personnages de la série, Xiu Mei est prise entre plusieurs feux. Son pays d’origine et ses envies sont en contradiction, comme son coeur et sa raison.

 

Ryoko SHINOHARA (Ogon no Buta, Haken no Hinkaku) incarne Maemi NINOMIYA. Maemi est une amie d’enfance de Rensuke et gère une équipe de designeurs pour le compte de Regolith. Bonne copine, mais pas dénuée de caractère pour autant, elle finit toujours par se faire avoir par lui. Aider la jeune chinoise à s’adapter, désigner un nouveau concept, il arrive toujours à lui faire dire oui. Il y a un rapport particulier entre ces deux personnages, Maemi étant très attachée à Rensuke.

 
Reste du casting

Matsuda Shota dans le rôle de Sai Kazami/Cai Feng Jian / Kitagawa Keiko dans le rôle de Onuki Yuzuki / Watanabe Ikkei dans le rôle de Kijihata Togo / Hamada Gaku dans le rôle de Maehara Tsuguo / Mikami Kensei dans le rôle de Koizumi Keiichi / Nishiyama Maki dans le rôle de Eruka / Mitsushima Hikari dans le rôle de Anzai Rina / Nakamura Yuri dans le rôle de Kasahara Yuki / Abe Tsuyoshi dans le rôle de Min / Nagatsuka Kyozo dans le rôle de Onuki Shogen / Nukumizu Youichi dans le rôle de Tokita Ikuzo / Takenaka Naoto dans le rôle de Maruyama Tetsuji / Kabira Jay dans le rôle de Mineoka Yasuyuki

Infos pratiques

Tsuki no Koibito – 8 épisodes diffusés au Japon en 2010

Infos +

Ce drama est l’unique auquel Chi Ling Lin a participé. 1 drama et 3 films à son actif, la jeune femme semble privilégier sa carrière de mannequin plus que son implication dans films et séries.