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Récit de voyage tome 1 : oser le Japon !



Ah que ça me fait plaisir !
J’ai eu la chance, le plaisir, la joie, l’extase et autres termes du même acabit, de partir près de 2 semaines à Tokyo cet été. Alors en bonne petite rédactrice assidue qui aime son MaXoE et ses lecteurs, il était invraisemblable de ne pas vous faire partager ce voyage… Evidemment un seul article serait au choix indigeste ou alors parfaitement incomplet.
Vous aurez donc droit à plusieurs chapitres d’un récit de voyage made in Ahi au pays du soleil levant !

 


Chiyoda-ku, derrière nous l’îlot sur lequel est érigé le palais impérial

 

Ceux qui ont déjà été en Asie, quelque soit le pays, savent combien les pays qui le composent sont aux antipodes de nous. Les us et coutumes, les moeurs, les phénomènes de société, rien n’est pareil, tout est tellement différent.
Ainsi, pour commencer sur un point de vue architectural, Paris ressemblerait presque à une ville de province comparée à Tokyo. Et je peux vous dire que la bordelaise qui est en moi s’émoustille de pouvoir dire une chose pareille ! Et j’entends les parisiens hurler d’ici haha !
Tokyo représente à peu près 5 fois la taille de Paris. Imaginez-vous comme c’est grand… pour peu que vous vous soyez déjà bien perdus dans notre belle capitale française.

Au Japon il faut rentabiliser la place ! Nous sommes sur une île dont la majeure partie est recouverte de montagnes. Il s’agit donc de tasser tout ce petit monde pour que ça rentre. Les japonais construisent donc en hauteur mais aussi en profondeur.
C’est une chose que mon amie et moi n’avons pas réalisé tout de suite. Et c’est lorsque Yuko-san*, une jeune femme absolument charmante liée à un ami japonais commun, nous a emmenées à Mandarake, le Saint Graal des mangas de Tokyo situé à Shibuya, que nous l’avons réalisé.
Sans Yuko-san, nous n’aurions sans doute jamais pénétré dans cet endroit, ce pour plusieurs raisons. Déjà ça descend dans les profondeurs de la terre. Et on a beau savoir que le Japon est le pays le plus sécurisé au monde, deux nanas étrangères ne sont pas forcément très réceptives à s’enfoncer dans un escalier tout noir qui les mènera on ne sait où puisque tout est en idéogrammes ou presque !

 


Le magasin de manga Mandarake

 

Ouf ! Non seulement tout va bien, mais en plus nous restons totalement stupéfaites après avoir descendu 3 ou 4 étages qui nous séparent du magasin. Pendant le « voyage » nous n’avons pas le temps de nous ennuyer ! Les marches et murs sont couverts de posters de mangas dont, même en tant que fans bec et ongles, nous n’avons jamais entendu parler…
Je serais bien en passe de vous dire sur combien de m² s’étendait ce magasin… mais c’était absolument gigantesque. Et tout ça, sous la surface du sol.
Cet exemple n’est qu’un parmi tant d’autres.

A Akihabara par exemple, Akiba pour les intimes (qui après Mandarake le Saint-Graal des magasins, est le quartier qui représente la Mecque des jeux vidéos et mangas), il est commun de rencontrer des magasins sur plusieurs étages au-dessus mais aussi en sous sol.
Ainsi nous avons pénétré dans un magasin qui faisait 5 étages. Vous montez au sommet, puis vous descendez petit à petit, étage par étage. Nous sommes entrées dans le magasin il était dans les 15h environ… Nous en sommes sorties… il faisait nuit !

 


Le quartier d’Akihabara

 

Ainsi, pour le premier conseil que je vous donnerai si vous allez un jour à Tokyo : surtout n’hésitez pas à monter et descendre des marches, même si c’est noir et glauque !
Dans la plupart des quartiers, quelque soit l’heure, vous ne risquez absolument rien. Alors allez-y, vous allez faire des rencontres et des découvertes fabuleuses, improbables, mais dans tous les cas vous ne repartirez pas déçus.

*« san » est une particule de politesse. On ne peut pas vraiment la comparer à un monsieur ou madame… elle marque simplement une distance polie et respectueuse entre vous et votre interlocuteur. Comme une personne que vous connaissez mal et avec qui vous ne pouvez vous permettre d’être familier, par exemple.