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Mass Effect Paragon Lost : dans l’esprit du jeu



 

 

Les événements de l’anime se situent juste avant le début de Mass Effect 3…   

Le lieutenant Vega (que l’on retrouvera dans le jeu sous les ordres de Sheppard) et son escouade sont envoyés sur la colonie Fehl Prime attaquée par les Berserkers. Le combat est rude, plus que rude. Les pertes sont très nombreuses mais l’alliance finit par reprendre le contrôle de la colonie. Vega et son escouade sont assignés sur place afin d’assurer la sécurité de la planète. Tout se passe bien jusqu’à qu’ils détectent une activité radio inhabituelle dans une région de la planète. Une fois sur place, l’escouade voit débarquer un vaisseau des récolteurs qui a décidé, a priori, de s’emparer de la colonie. Alors que tout le monde pensait que cette race n’était qu’un mythe, il semblerait que leur existence soit avérée. Ils commencent donc à récupérer des prisonniers et à les stocker dans leur vaisseau. 

La situation est donc très compliquée et cela d’autant plus que Cerberus, l’organisation humaine xénophobe, s’en mêle. Il est temps d’établir des alliances inhabituelles…

 

Action, action et encore action

Le film se focalise principalement sur l’action. Il s’agit de botter les fesses des moissonneurs. L’équipe de Vega va donner le meilleur d’elle-même pour se sortir de la situation mais le combat est violent, entrainant la mort d’un grand nombre de coéquipiers. Il n’y a pas d’intrigue à tiroirs, non seulement des combats haletants plutôt bien mis en scène. Le suspense est de mise aussi, surtout que l’on s’attache rapidement à ces soldats qui ne manquent pas d’épaisseur. Même Vega, au départ plutôt fade, gagne en charisme au fur et à mesure de l’aventure. 

Vous l’avez compris, les réalisateurs ont misé sur les aspects guerriers mais aussi sur les sentiments qui peuvent lier les protagonistes et c’est pas mal fait.

 

Esthétique  

Les animations soufflent le chaud et le froid. Certains effets d’explosion sont tout à fait réussis. On peut en dire autant des éclairages et des vaisseaux. La modélisation des visages est par contre tout à fait contestable. On est plus face à un travail de dessin animé TV que celui d’un film voué à la location DVD. Autre point négatif, l’insertion d’images de synthèse notamment pour les vaisseaux spatiaux. On se retrouve avec une modélisation qui fait cheap et qui choque au milieu des dessins. Quand est-ce que l’on comprendra que cette insertion est souvent néfaste à l’image du film ? 

Malgré ces défauts, on ne peut nier un vrai travail graphique visant à coller au maximum à l’imagerie du jeu. C’est réussi à n’en pas douter. 

 

Les bonus

Du côté des bonus, on nous propose une visite du siège d’EA. On nous offre plus particulièrement une exploration de Visceral Games en pleine conception de Dead Space 3. Le deuxième reportage se focalise plus sur les techniques mises en place sur Mass Effect. L’un et l’autre de ces documentaires sont très intéressants. Le dernier bonus nous explique les fondements de l’univers de la série, c’est également très instructif pour la compréhension de la galaxie Mass Effect. En bref, les suppléments sont tout à fait corrects.