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L’histoire

Le scénario est loin d’être trivial. Le héros s’appelle Steven Colter, incarné par Jake Gyllenhaal, et il se réveille dans un train sans aucun souvenir, sans point de repère, sans rien. Il n’est cependant pas seul, une magnifique brune lui tient compagnie et il semblerait qu’ils soient amis. Notre compère est plus que désorienté et son escapade dans les wagons ne dure que 8 minutes puisque le train est pulvérisé par une explosion subite qui ne laisse aucun rescapé. Colter se réveille alors dans une sorte de capsule avec un écran comme seul contact avec l’extérieur. Il est le cobaye d’une expérience tout à fait inédite : le gouvernement a imaginé un système qui permet de revivre les 8 dernières minutes d’un ensemble de personnes grâce à (tenez-vous à la rambarde) la rémanence des souvenirs du cerveau que l’on peut recueillir sur le site d’un drame. Bon ok, comme moi vous doutez de la pertinence scientifique de la chose mais c’est de la SF, donc on va fermer les yeux. Par ce biais, il peut envoyer notre héros enquêter dans le train avant que l’explosion ne survienne et, à chaque voyage, l’enquêteur ne dispose que de 8 minutes pour trouver de nouveaux indices afin de débusquer le terroriste. Bien entendu, on pense tout de suite à un jour sans fin mais l’échéance dramatique de chaque voyage le démarque de cette comédie. 

Comme une impression de déjà-vu

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Il faut que l’on vous rassure tout de suite, vous n’allez pas subir 10 fois les 8 minutes concernées. Le réalisateur a su prendre les raccourcis adéquats pour éviter la lassitude d’autant plus que le mystère a lieu aussi dans le monde réel. On se prend au jeu de l’enquête et Jake Gyllenhaal nous entraine très efficacement dans le trouble et la détresse de sa course contre la montre. Il se glisse aussi une romance inespérée à laquelle les 8 minutes donnent une saveur toute particulière. Et puis on s’attache petit à petit à tous les protagonistes d’autant plus qu’on connait leur destin funeste. 

Mais le film n’est pas exempt de défauts. Tout d’abord un certain nombre d’incohérences se glissent entre rémanence et monde réel. Ensuite, le méchant est tellement caricatural qu’on se demande s’il ne s’agit pas d’une boutade du réalisateur. Et puis la fin (mais ne vous inquiétez pas, je ne vous dévoile rien) pourra en décevoir certains par son côté très alambiqué voire improbable.

Bis repetitae 2

 

Le DVD

La version que nous avons eu entre les mains est une version DVD de bonne facture avec une image au format 16/9. Le grain de l’image est tout à fait satisfaisant et le contraste des couleurs fait plaisir à voir même si parfois cette impression est quelque peu gâchée par quelques « floutitudes ». Côté son, le 5.1 livré est bien équilibré en `sachant se faire discret dans les dialogues pour mieux surprendre l’instant suivant. Les bonus ne sont pas légion. Outre les habituelles interviews et le commentaire du réalisateur, on nous propose un mini-reportage sur le pourquoi du comment scientifique de tout cela. C’est plutôt maigre à notre époque non ? 

 Votre seul contact avec la réalité

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