Alors que la guerre fait rage entre les Autobots et les Decepticons, l’arche commandée par Sentinel Prime, s’écrase sur la lune. Tout ceci se passe dans les années 60 à l’époque de la conquête de notre satellite. De nos jours, cet événement revient sur le devant de la scène avec une pièce de l’arche qui est remise à jour en Russie (les Russes avaient récupéré quelques menues choses sur la lune). Optimus Prime découvre alors avec intérêt que l’arche n’est pas loin de lui. Il révèle aux humains que l’arche était pilotée par le chef emblématique des autobots qu’elle contenait une arme susceptible de mettre fin à la guerre.
La narration est assez confuse avec une première demi-heure particulièrement difficile à suivre. Le réalisateur se perd malheureusement dans des artifices narratifs pour mieux justifier, on dirait, la débauche d’action qui va suivre. Et c’est là où on ne comprend pas. Tout spectateur décidant de mater un film Transformers ne s’attend pas à une réflexion à la Lynch. Donc laissez tomber les explications vaseuses et proposez-nous de l’action comme on l’aime. A la limite, on aurait préféré que le réalisateur drive un peu mieux ses acteurs histoire d’éviter de tomber dans les stéréotypes bourrins (Cela dit, c’est tellement gros qu’on pourrait nous rétorquer qu’il s’agit justement d’un trait forcé volontairement pour coller à l’esprit jouet de la série, mouais …). Nous n’allons pas nous appesantir sur cette première partie, car c’est ensuite que les choses deviennent intéressantes.
Pif, Paf, Poum
Oui l’intérêt du film est dans la débauche d’action et d’effets spéciaux ! Les autobots et les decepticons sont plus vrais que nature et leurs affrontements placent la barre encore un peu plus haut en termes de construction de cascades. C’est même n’importe quoi à chaque séquence mais on aime ça ! Bien entendu la modélisation des robots est parfaite et les plans offrant leur métamorphose à vos yeux ébahis sont des modèles du genre. Citons aussi cette scène où les héros sont dans une tour immense qui est en train de se casser en deux. Le bâtiment se comporte comme une bascule qui ne veut jamais passer d’un côté ou de l’autre avec nos héros à l’intérieur. Nous ne vous parlons pas de la phase où ces mêmes héros sont en train de glisser sur sa façade : décoiffant et totalement inédit !
Bon ne nous attardons pas sur les acteurs car les meilleurs parmi ceux-ci sont en fait les robots. Il faut dire qu’il est difficile de sortir un vrai jeu sur ce genre de film, mais bon …
Image et Son
L’image en HD sert à merveille la débauche d’effets spéciaux. Et puis surtout elle ne tombe pas dans le piège facile du numérique aseptisé. Les acteurs ont du relief, les robots sont détaillés et les décors suffisamment crasseux parfois. Voilà donc une performance technique intelligente qui ne se transforme pas en course aux pixels trop propres sur eux ! La spatialisation est de qualité que cela soit en VO ou en VF. Bref, un travail d’orfèvre sur cette galette !
Parlons un peu des bonus. Ah oui, il n’y en a pas ! La paramount aurait décidé de sortir cette version pour les fans qui ne peuvent pas attendre. Mouais mouais mouais ….
