- Article publié sur MaXoE.com -


Wild Men, un film d’hommes, comme l’indique le titre



Ce film suit les aventures de Martin et Musa, l’un est un père de famille en pleine crise qui a décidé de fuir dans la nature, l’autre essaye d’échapper à la police et à ses complices après s’être pris un wapiti dans le pare-brise. Martin fuit sa vie en devenant un survivaliste / viking mais fait face à son manque d’expérience dans la nature. Musa, lui, a de son côté une situation familiale qui l’a amené à faire de mauvais choix qui vont lui retomber dessus. Mais ces deux hommes perdus développent une amitié et en viennent à s’entraider. Leur épopée est bourrée de petits passages à l’humour léger, cocasse ou encore naïf. Et d’action un peu aussi. Parce que forcément, ils sont poursuivis par les complices de Musa.

Mais à côté de ces deux personnages, vous en trouverez d’autres tout aussi intéressant. Le vieux flic est celui que j’ai le plus apprécié. Je ne vais rien vous dire sur lui et vous laisser l’apprécier. La femme de Martin aussi est un personnage très intéressant bien qu’assez classique. Femme forte mais plus forcée par les circonstances que par réel choix. A noter que les personnages féminins sont au nombre de deux. On a la femme forte au bord du gouffre qui fait de son mieux pour sa famille et la femme enceinte qui s’en prend à son pauvre mari. Si on ne s’attarde pas sur le fait que ces deux caractères féminins sont à la limite de la caricature, la scène de l’engueulade dans la voiture où la caméra est fixée sur le visage du mari nous permet de compatir grandement avec lui qui transmet parfaitement son malaise par les expressions de son visage.

Au final, j’ai vraiment passé un bon moment devant ce film. Les séquences drôles et sérieuses sont très bien dosées. Et on a droit en plus à quelques superbes paysages. Les personnages sont attachants et très réalistes. Le film retransmet bien les différentes émotions que ressentent les personnages sans pour autant tomber dans la vulgarité ou l’explosion de sentiments. Et ça, ça fait du bien !

Et je retiens du film que si jerecous quelqu’un, il est de bon ton de le faire se concentrer sur du chili. Rien de mieux que la bouffe au milieu du sang et de la douleur…