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Chroniques Fantastiques : Dead Life – Tome 2/4 – Ténèbres



Dead Life – Tome 2/4 – Ténèbres

Scénario : GAUDIN, Dessin : URGELL, Couleurs : FOLNY

Editions Soleil

ISBN 978-2-302-02707-7

Nb pages 48

En vacances dans le Maine aux USA, Stephen a emprunté, pour jouer avec, un calice datant des croisades. Il l’utilise pour boire : grosse erreur ! L’épidémie zombies vient de commencer. Curtis a vu sa femme et son fils mourir. Il fuit désormais les hordes de morts-vivants jusqu’à la petite ville de Galdercross.

Un car de retraités est bloqué sur la route par un accident. Les occupants du véhicule veulent aider les blessés mais sont attaqués et bloqués à l’intérieur. Plus loin, un pêcheur ne comprend pas le comportement des poissons de la rivière et leur aspect avant d’être mortellement mordu par un chien en rage. Les animaux sont contaminés !

Curtis se réveille, après dix jours de sommeil, dans une salle de soins bien défendue par des résistants organisés. Ils ont réussi à isoler une partie de la petite ville en établissant des barricades. Leur plus gros souci n’est pas de repousser les hordes de zombies mais les animaux morts-vivants comme les corbeaux, les chats ou les rats qui se déplacent et attaquent furtivement. Les communications sont coupées : internet, téléphone ; seules quelques minutes d’informations télévisées sont diffusées tous les jours.

Le vieux Jo souhaite aller vérifier la situation à la station d’épuration de la ville. Sur place, il comprend que la contamination est dûe à l’eau et à la rivière en particulier. Le calice, ancienne propriété du père de Curtis, est également désigné responsable de la contamination.

Très bonne et réussie dans l’ensemble, la bande dessinée reste tout de même un cran en-dessous des séries commes Zombies ou Walking Dead. L’album est sanguignolant à souhait ce qui est bien sûr très réjouissant pour ce type de série. Certains personnages ne font pas de vieux os ou bien des apparitions éclairs le temps d’apporter un peu plus d’hémoglobine à l’histoire. Et bien sûr, certains sont lâchement abandonnés pour favoriser la fuite des autres : que d’injustices et d’innocents livrés en pâture à des monstres assoiffés de sang ! Tout ce qu’on attend d’un bon « zombar » !