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Brèves de Cannes – Mercredi 14 juillet 2021 : The story of my wife, Red Rocket, Les Olympiades, Women do cry, Clôture de La Semaine de la Critique & Orson Welles



La compétition cannoise ne connaît ni week-end, ni jour férié. En ce jour de fête nationale, ce sont donc trois films qui se dévoilent sur la Croisette dans le cadre de la Sélection Officielle.

Tout d’abord, le film de la hongroise Ildikó Enyedi qui a remporté la Caméra d’Or (prix récompensant le meilleur premier film) à Cannes en 1989. S’il s’agit de sa première sélection dans la course à la Palme d’Or, elle a déjà remporté l’Ours d’Or lors de la Berlinale 2017. Aujourd’hui, elle présente The story of my wife, film dans lequel elle met en scène Léa Seydoux, Louis Garrel et Gijs Naber, dans une histoire d’amour assez particulière.

On traverse l’Atlantique direction les États-Unis avec le film de Sean Baker (que l’on connait notamment pour The Florida Project). Red Rocket, son film en compétition cette année, suit le parcours d’une star du porno qui revient dans son Texas natal après des années de carrière à L.A.

Enfin, on refait la route en sens inverse, direction la France, avec le dernier film de Jacques Audiard, déjà lauréat d’un Prix du scénario (Un héros très discret, 1996), d’un Grand prix (Un prophète, 2009) et d’une Palme d’Or (Dheepan, 2015). Il revient cette année avec Les Olympiades, un film en noir et blanc sur un quatuor amoureux, avec à l’affiche Noémie Merlant.

Du côté des sections parallèles, c’est un film de combat qui est présenté aujourd’hui dans la sélection Un Certain Regard : celui de femmes bulgares au moment où des manifestations et débats sur la question du genre déchirent le pays. Le titre ? Women do cry.

Ce 14 juillet marque également la clôture d’une autre section parallèle, celle de La Semaine de la Critique avec le film de la tunisienne Leyla Bouzid : Une histoire d’amour et de désir, sur la rencontre entre deux étudiants – l’un d’origine algérienne et l’autre qui est tunisienne – et leur découverte de la sensualité et de l’érotisme au travers de la littérature arabe.

Enfin, dans le cadre de Cannes Classics, il sera possible de redécouvrir en version restaurée F for Fake d’Orson Welles, sorti en 1973.