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Brèves de Cannes : Vendredi 15 mai 2015



Palme Cannes Une

Cannes 2015 AfficheDeuxième jour de compétition. Pas de repos pour les braves.

Avec Le Fils de Saul, le hongrois László Nemes fait ses premières armes à Cannes en tant que réalisateur. Premières armes, et premier long-métrage. Fait suffisamment rare sur la Croisette pour qu’il soit souligné. Pour ce premier film, le cinéaste s’attaque à la Shoah. Il n’est pas le premier. Mais il l’aborde sous un angle différent en s’intéressant aux Sonderkommando, ces prisonniers des camps nazis  forcés à participer au processus de la solution finale, en vidant les chambres à gaz et en brûlant les corps. Le sujet est dur oui. Mais le devoir de mémoire est essentiel. Vital même.

Face à cette réalisation hyper-réaliste, un film surréaliste. Celui du grec Yorgos Lanthimos (lauréat du prix Un Certain Regard en 2009 avec Canine). Réunissant Colin Farrel, Rachel Weisz et John C. Reilly, The Lobster est une comédie romantique noire située dans un futur imaginaire, futur où tous les célibataires disposent de quarante-cinq jours pour trouver leur âme sœur, sous peine d’être transformés en animal.

Qui dit nouvelle année dit nouveau Woody Allen. Depuis plusieurs décennies maintenant, le rendez-vous est pris. Déjà plus de dix films présentés hors-compétition, alors un de plus un de moins me direz-vous. Après les années vingt de Magic in the Moonlight, Irrational Man revient au présent, dans le milieu universitaire, avec l’histoire d’un professeur de philosophie – l’homme irrationnel (Joaquin Phoenix) – en prise avec le doute et s’engageant dans deux relations : la première avec une collègue (Parker Posey) et la seconde avec l’une de ses étudiantes (Emma Stone). Et comme pour tous les Woody Allen, tous les ans, j’attends avec impatience sa sortie en salles !