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MaXoE Festival : La Sélection Cinéma – Catégorie Thriller



Un genre plus sombre que celui des supers-héros pour continuer notre sélection ciné de ce deuxième MaXoE Festival. A nouveau trois films, avec une ambiance propre à chacun d’eux.

MaXoE Festival : Sélection Cinéma

Sin City – J’ai tué pour Elle

Sin City J'ai tué pour elle Affiche“Le métal hurle. Un truc me frappe en pleine poitrine. Y’ a plus de haut, plus de bas. Je suis tout léger. Je me souviens de rien. Comment je suis arrivé ici ? Qu’est-ce que j’ai fait… Et pourquoi ? Sur ma vie, j’me souviens de rien. J’ai dû oublier de prendre mes médicaments. Quand on est malade, c’est pas bien d’oublier ses médicaments. J’ai pris une bastos. La blessure est pas vieille. Peut-être une heure. Pas moyen de me remettre comment j’l’ai chopée. Sur ma vie, je me souviens de rien. Mais bordel, qu’est-ce que je fous là ? Sur ma vie, je me souviens de rien… C’est samedi. Un samedi soir comme les autres.”

Marv, la gueule cassée au grand cœur, vient une fois de plus de régler leur compte à des petites frappes. Le problème est qu’il ne sait plus comment. Ni pourquoi.

Johnny, un jeune et talentueux joueur de poker, s’apprête à affronter une partie de son passé à Sin City en défiant le sénateur Roark, l’homme le plus puissant de la ville, aux cartes. Le jeu est risqué.

Nancy Callahan est une femme brisée depuis la mort de John Hartigan, le seul homme qu’elle ait jamais aimé. Une seule chose l’anime encore. La vengeance. Au risque de sombrer dans la folie.

La déesse qui asservit les hommes. Ava Lord. Femme de tous les rêves et de tous les cauchemars à la fois. Vénéneuse Ava Lord. Femme fatale. Mante religieuse qui se sert de son corps pour parvenir à ses fins. Personne n’échappe à sa toile. Pas même Dwight McCarthy, totalement fou d’elle.

Lors de sa sortie, ce deuxième volet mettant en scène la ville du vice et du péché avait eu droit à un double avis, dont la suite est par là !

 

Gone Girl

Gone Girl AfficheCinq ans de mariage. Les noces de bois. Nick Dunne rentre chez lui, s’attendant au traditionnel jeu de piste de sa femme Amy pour découvrir son cadeau. Mais au lieu du premier indice, c’est une maison vide qu’il trouve. Avec seulement les vestiges d’une table en verre, totalement brisée.

Amy a disparu. Et la police commence à disséquer la vie du couple, parfaite sur le papier. Mais la réalité est toute autre. Nick passe rapidement du mari éploré au suspect numéro un, celui que tout accuse. Il apparaît comme un homme ignorant tout sur sa femme, sur sa vie, sur ses amis, et même jusqu’à son groupe sanguin. Quant à Amy, elle s’était mise à tenir un journal intime. Un journal où le bonheur des débuts avait peu à peu laissé la place aux inquiétudes, puis à la peur. La peur de disparaître. La peur qu’un jour son mari Nick puisse véritablement la tuer.

Apparences trompeuses, critique des médias, envers du rêve américain… Voilà ce qui vous attend dans le thriller de David Fincher. La critique complète est ici.

 

Night Call

Night Call AfficheQuel est le point commun entre Fury, Gone Girl  et Interstellar ? A première vue, pas de connivence, si ce n’est que ce sont trois films américains sortis récemment, et dont la qualité a été largement reconnue tant par la presse que par les spectateurs. Le premier est un film de guerre qui se situe dans le passé, le second est un thriller contemporain, et le dernier est une oeuvre de science-fiction futuriste. Mais un point commun les rassemble tous : la “rédemption”. Qu’ils mettent en scène des soldats ivres de vengeance, des médias qui violent la présomption d’innocence ou  les derniers instants de notre planète, ces trois films prennent du recul pour analyser notre société. A chaque fois, pas de leçon de morale, juste un constat sur ce que l’Humain était, est, et sera toujours.

A travers les réseaux sociaux, les stratégies des grandes marques ou le secteur financier, l’apparence, la tromperie et la manipulation sont devenues des mœurs comme les autres. Désormais, le cinéma nous propose les protagonistes qu’on mérite. Et tant mieux, ça nous change des héros trop lisses, qui nous ont finalement rarement ressemblé. Pourquoi la recherche d’identification à un personnage ne se ferait-elle pas au travers d’individus imparfaits ? Des versions de nous-mêmes rongées par les dérives de notre société.

Le personnage moderne tend de plus en plus à être coupable avant tout. Coupable avant même d’agir, coupable d’être humain, coupable d’être présent sur Terre. Malgré leur culpabilité et ce besoin de rédemption, on les voit cependant se racheter, s’améliorer en trouvant des solutions positives et en évoluant psychologiquement au fur et à mesure que le film avance, mais pas forcément, pas toujours, pas ici, pas dans Night Call.

C’était François qui avait signé cet article lors de la sortie en salle du film, article que vous pouvez retrouver en intégralité.